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Ce morceau d'ambre est bien plus extraordinaire que celui qui sert de point de départ à l'histoire de Jurassic Park. Il contient une queue de dinosaure avec des plumes et des tissus mous, vieux de 99 millions d'années, il a été découvert en Birmanie.
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Une étude génomique révèle que l’âge moyen de procréation des hommes et des femmes a progressivement augmenté depuis 250 000 ans, avec des pères toujours plus vieux que les mères.
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Ainsi, sur ces 250 000 dernières années, l’âge moyen de procréation des humains est estimé à 26,9 ans. Les pères sont systématiquement plus âgés, que les mères, avec 30,7 ans contre 23,2 ans en moyenne. « Cette différence entre les sexes se retrouve à toutes les échelles de temps, explique Patricia Balaresque, chercheuse en biologie et génomique évolutive au CNRS. Cela coïncide avec ce qui est observé chez 99 % des cultures contemporaines. » Cet écart a cependant varié au cours des millénaires, et il semble s’être élargi au cours des cinq derniers millénaires.Toutefois, l’âge parental n’a pas augmenté linéairement au cours du temps. Il était plus élevé, avec 29,8 ans en moyenne, avant le dernier maximum glaciaire qui a eu lieu il y a 21 000 ans. Puis il a rechuté il y a environ 10 000 à 8 000 ans, à l’époque de l’avènement de la civilisation et de modèles de sociétés plus sédentaires au Néolithique. Il remonte depuis.
Grâce à l’analyse d’ossements et de restes d’animaux datant de 125 000 ans, une équipe d’archéologues apporte aujourd’hui la preuve que les Néandertaliens étaient capables de chasser les éléphants à défenses droites (Palaeoloxodon antiquus), les plus grands mammifères terrestres du Pléistocène. Deux fois plus gros que les actuels éléphants d’Afrique, ils pouvaient mesurer jusqu’à 4,5 mètres de haut et peser près de 13 tonnes. Un seul de ces spécimens pouvait nourrir des centaines de personnes pendant une semaine !
Pas des mammouths, des éléphants géants !
D’autre part, la nouvelle datation implique que le piège à fossiles de Sterkfontein a capté des formes comparables à celles que l’on trouve en Afrique de l’Est à la même époque : A. africanus et A. afarensis appartiennent désormais à la même ère évolutive. Cette constatation suggère que ni le « berceau de l’humanité » d’Afrique de l’Est, ni celui d’Afrique du Sud ne peuvent être seuls à l’origine d’Homo, mais plutôt que ces deux régions spectaculairement riches en fossiles anciens sont plutôt des loupes sur le passé lointain que nous tend complaisamment la géologie. Très vraisemblablement, et comme on l’observe ultérieurement s’agissant d’Homo, les australopithèques aussi ont évolué au sein d’un réseau d’habitats, entre lesquels coulaient des flux géniques et culturels. Cette impression est d’autant plus stimulante que l’on sait, depuis 2015, que les plus anciens outils façonnés connus le furent près du lac Turkana, au Kenya, il y a quelque 3,3 millions d’années… donc au Pliocène sans doute par des mains australopithèques ! Les « berceaux de l’humanité » d’Afrique australe ou orientale ne sont que deux des habitats du réseau. Il reste à en découvrir d’autres, tout particulièrement sur la façade occidentale de l’Afrique, ce dont s’occupent activement les équipes des projets HoN et HoB !
L'impact de l'astéroïde de Chicxulub, probablement à l'origine de la disparition des dinosaures, a libéré une énergie équivalente à des milliards de fois la bombe de Hiroshima (921 milliards pour l'estimation haute), et créé un trou de 100 km de largeur pour 30 km de profondeur. L'impact aurait aussi généré un tsunami de 1,5 km de hauteur dans le golfe du Mexique, qui s'est propagé dans tous les océans.
Fichtre ...