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Interview du Dr Pierre Weyrich, infectiologue à l’hôpital Saint-Philibert (Lomme, Hauts de France), au sujet du port du masque pendant la pratique sportive.
Pour rappel :
- le masque protège les autres en évitant d'émettre des gouttelettes et des aérosols ;
- le masque protège son porteur en évitant d'inhaler des particules virales ;
- on ne peut pas garantir les performances d'un masque fait maison.
"La transmission par aérosols est importante dans les endroits confinés, par exemple, dans les vestiaires d’un stade. Par contre, en extérieur les aérosols se dispersent très rapidement, c’est pourquoi le risque est quasi nul. D’ailleurs, le Haut Conseil de la santé publique ne préconise pas de port du masque en extérieur, sauf si on ne peut vraiment pas avoir de distanciation physique, par exemple si l’on se trouve au milieu d‘une foule, comme un marché. L’obligation du port du masque en extérieur en toutes circonstances est une décision surtout politique."
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"Quand on fait du sport, on augmente ses besoins en oxygène et on respire donc plus vite et plus profondément. Le masque réduit notre capacité à y parvenir, on doit en quelque sorte faire plus d'efforts respiratoires. Ce qui peut induire une sensation de manque d'air, évidemment pas très agréable.
Quand on fait du sport, les capacités de filtration du masque vont être altérées dans la mesure où il s'humidifie beaucoup plus vite, ce qui le rend rapidement moins efficace."