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Derrière ce nom barbare de schibboleth se cache en vérité une ruse bien maline. Il s'agit de distinguer ses amis de ses ennemis, en utilisant un code connu seulement par un petit groupe.
C'est un signe de reconnaissance verbale que l'on convient au sein d'un groupe qui voudra par la suite se reconnaître.
Le schibboleth apparaît pour la première fois dans le Livre des Juges (l'un des livres de la Bible hébraïque). Il s'agissait de distinguer parmi une foule de personnes en fuite(1) les ennemis ephraïmites(2), qui n'arrivaient pas à prononcer correctement la lettre sin'.
On leur demandait pour les tester de prononcer le mot schibboleth (qui signifie « épi »), et ils disaient sibboleth, puis on les tuait, et voilà.
C'est génial, non ? C'est comme si vous demandiez à quelqu'un que vous soupçonneriez d'être Japonais(3) de prononcer correctement le mot réenregistrer. Les Japonais, du fait de leur langue, n'arrivant pas à prononcer le « r » roulé. Imaginez la souffrance d'un Japonais lorsqu'il doit apprendre l'espagnol…
Mais je m'égare. Vous voulez certainement d'autres exemples de schibboleth, afin de vous amuser avec vos amis. Pas de problème, en voici :
Pendant la Première Guerre mondiale, certains Allemands capturés tentaient de se faire passer pour des Alsaciens, car ceux-ci avaient un régime spécial puisqu'ils étaient considérés comme des Français(4). Ils imitaient alors le patois alsacien, ce qui n'était pas très difficile pour eux. Le test visant à déterminer si le prisonnier était Alsacien consistait à lui demander « Was esch das ? » (« Qu'est-ce que c'est ? »), en lui présentant un parapluie. Les Bavarois répondaient « Regenschirm », les Badois « Schirm » et seuls les Alsaciens répondaient « barabli ».
Lors de la Guerre des Malouines, les Britanniques ont utilisé le mot de passe « Hey Jimmy », nom que les Argentins prononçaient toujours « Yimmy ». (5)
C'est une chose plus fréquemment rencontrée dans la société. Certains termes ne sont ainsi utilisés que par les classes sociales « supérieures », et en user vous affiche directement comme provenant de telle ou telle classe sociale. L'Anglais huppé parlera de spectacles lorsque l'Anglais moyen dira glasses(6).
Bref, le schibboleth sert tout le temps à se reconnaître entre communautés, c'est bien pratique, mais c'est exclusif : qui ne connaît pas le vocabulaire ne peut s'intégrer.
“Trust your own instinct. Your mistakes might as well be your own, instead of someone else’s.” ~Billy Wilder
These are 5 signs that you are in a toxic relationship:
- It seems like you can’t do anything right.
- Everything is about them and never about you.
- You find yourself unable to enjoy good moments with this person.
- You’re uncomfortable being yourself around that person.
- You’re not allowed to grow and change.
Méthode simplissime, ADRA sert pour savoir à évaluer une nouvelle tâche de travail :
Abandonner : ne pas faire fait gagner le temps que l'on aurait passé à la tâche.
Déléguer : quand d'autres savent faire et que l'on peut les suivre, autant qu'ils s'y mettent.
Reporter : ce que l'on fait le plus souvent mais encore faut-il bien planifier.
Agir : dernier recours, faire notre tâche « Do Our Own Duty ».
Tout est dans le titre
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TL;DR
Tout est dans le titre
Illustration en anglais et traduction française
Intéressant !