Quotidien Shaarli
November 11, 2024

- Un bambane est un homme paresseux et/ou lent.
- Une vago est une voiture.
- Une gâche est une place (de parking, de concert, etc.).
- Un gone désigne un enfant, voire aussi un enfant de la ville (le mot est sûrement dérivé du romain gonos).
- Un pélo est un mec ou un gars. À ne pas confondre avec un cheveu (pelo en espagnol).
- Un(e) belin(e) est synonyme de chéri(e).
- La latche, c’est la honte.
- Se faire péter la miaille veut dire "s’embrasser bruyamment", mais l’expression s’emploie très rarement aujourd’hui.
- Chougner, c’est " pleurer".
- Jacter signifie "parler", "bavarder".
- Chaber veut dire "regarder".
- Une bugne signifie aussi bien une pâtisserie lyonnaise qu’une personne simple d’esprit.
- Il y a le mot canut, ancien type de tisserand du quartier de la Croix-Rousse. Aujourd’hui, il sert à désigner les habitants du quartier, mais aussi un plat local, la cervelle de canut.
- Le mot traboule n’a de sens qu’à Lyon, puisqu’il fait référence à des dédales permettant aux locaux de passer d’une rue à l’autre. Si un Lyonnais vous propose de trabouler, il vous invite à une balade dans les rues.
- Les habitants de Lyon ont tendance à insérer des "y" dans leurs phrases : "je vais y faire demain", "il y a donné quelque chose", etc.
Si vous tombez sur un jeune Lyonnais, il y a des chances qu’il finisse en "av'" tout ce qu’il vous raconte. Vous avez sûrement entendu des exemples :
- "dicav" veut dire "aimer"
- "balnav" : "mentir"
- "rodav" : "remarquer"
- "chourav" : "voler"
- "piav" : "picoler"
- "poukav" : "dénoncer"

Selon la théorie du philosophe Bertrand Russell, faute de preuves, c’est à celui qui affirme qu’une divinité existe d’en apporter. Et non l’inverse.
[...] Il soutient mordicus qu'une théière volante, imperceptible par les télescopes modernes, vole en orbite entre la Terre et Mars depuis des millions d'années. Il se définit, sans esquisser le moindre sourire, comme un « théiste ». [...] Il arrêtera de croire au « dieu Théière » le jour où vous lui apporterez la preuve qu'aucune théière ne vole. [...]
[...] Cet exemple est utilisé de façon très sérieuse par le philosophe britannique Bertrand Russell (1872-1970) pour défendre l'athéisme ou l'agnosticisme. Russell utilise cette situation loufoque pour souligner ce qu'il considère comme absurde : le fait que ce soit à vous d'apporter la preuve qu'aucune théière n'est en orbite dans l'espace. Pour le philosophe agnostique, c'est à celui qui prétend qu'une divinité existe d'apporter des preuves.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Alliés ont utilisé une méthode ingénieuse de sabotage : des explosifs déguisés en morceaux de charbon, destinés à être placés dans les tenders de trains ennemis. Lorsque ce 'charbon' était jeté dans la chaudière d'une locomotive, il provoquait une explosion.
Le concept, qui avait été inspiré par les "torpilles de charbon" utilisées durant la guerre civile américaine (pour les chaudières de navires à vapeur), visait à causer des dégâts massifs à l'ennemi tout en ayant un impact psychologique important, forçant les forces ennemies à vérifier attentivement leurs approvisionnements en charbon.
Le fromage et la pénicilline sont dus au même genre de champignons : Penicillium. Les espèces Penicillium camembertii, Penicillium roqueforti et Penicillium glaucum servent à fabriquer les fromages comme le camembert, le brie, les fromages bleus et le gorgonzola. La pénicilline est produite à partir de Penicillium notatum ou Penicillium chrysogenum.
Il existe aussi des espèces potentiellement dangereuses, comme Penicillium griseofulvum qui produit une mycotoxine dangereuse, ou Penicillium marneffei, qui peut déclencher la pénicillose, une maladie mortelle.

Un comité des Nations Unies, [...] chargé de surveiller l’application du Pacte international sur les droits civils et politiques, a présenté ce jeudi 7 novembre ses conclusions accablantes pour la France.
Une des priorités de la France doit être de faire face à l’usage «excessif» de la force par la police, a estimé jeudi le Comité des droits de l’homme de l’ONU. Dans ses recommandations rendues publiques, le comité écrit qu’il «demeure préoccupé par le nombre de cas signalés d’usage excessif de la force», «notamment lors des contrôles de la circulation routière, d’interpellations, d’évacuations forcées et des manifestations».
[...]
Le comité souligne la « nécessité de réviser le cadre juridique et les procédures opérationnelles régissant l’utilisation de la force par les forces de l’ordre, y compris l’utilisation d’armes à feu et d’armes intermédiaires affectant de manière disproportionnée les membres de certains groupes minoritaires, en particulier les personnes d’ascendance africaine et d’origine arabe, les peuples autochtones et les migrants ».