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Nous sommes dans le deuxième épisode et Enzo Salina passe une soirée au commissariat avec les policiers – des camarades de foot – pour prendre un verre. Le portrait-robot d’un homme ayant agressé une femme est affiché. Il ressemble comme deux gouttes d’eau à celui du personnage [...].
Et pourtant, personne ne fait le rapprochement. Pire, Enzo Salina va jusqu’à poser à côté du dessin, plaisantant sur les ressemblances. « Putain, mais c’est vrai en plus », s’exclame l’un de ses deux copains. « Si tu savais ce qu’il fait ce mec, tu rigolerais moins », ajoute l’autre.
La scène est surréaliste. Et pourtant, elle s’est vraiment passée comme ça dans la vraie vie, comme l’a précisé au cours d’une conférence de presse Alice Géraud, autrice du livre dont s’inspire la série de France 2. Enzo Salina « a d’ailleurs raconté lors de son procès que c’était arrivé à plusieurs reprises, a-t-elle déclaré. Ce portrait-robot, il existait. Et avec le recul, on se rend compte que c’est la photocopie du violeur. C’est édifiant. »