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Pedro Rodrigues Filho, un brésilien connu pour s'attaquer (presque) exclusivement à des criminels, ressemble au tueur en série de la série Dexter. Il commit ses deux premiers meurtres à l'âge de 14 ans, et devint connu comme un "punisseur" qui ne s'attaquait qu'à des trafiquants de drogue. Par la suite, il traqua et tua les membres d'un gang impliqués dans le meurtre de sa petite amie : il aurait ainsi tué une dizaine de personnes avant ses 18 ans.
Arrêté, il fut envoyé en prison, où il continua à tuer (près d'une cinquantaine d'autres détenus), toujours pour "faire justice".
Ce gant-pistolet fut réellement utilisé durant la Seconde Guerre mondiale. Le Sedgley OSS .38 fut conçu pour les opérations d'élimination : pour déclencher le tir, il fallait frapper l'ennemi du poing.
Le mot yakuza vient des chiffres 8, 9, 3 (prononcés en japonais ya, ku, sa), qui constituent la pire combinaison possible dans le jeu de carte traditionnel japonais oicho-kabu, qui signifie « perdants », « bons à rien ». Les yakuzas sont à l'origine issus des plus pauvres, des exclus de la société.
C'est pourquoi nombre de ses membres préfèrent les noms de gokudo (« la voie extrême ») ou de ninkyo dantai (« organisation honorable ou chevaleresque »)
Une directive en préparation sur les violences faites aux femmes prévoit de caractériser le viol par l’absence de consentement. L’objectif est de faire converger les législations européennes. Plusieurs Etats, dont la France, s’y opposent.
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La directive sur la lutte contre les violences faites aux femmes et la violence domestique, qui veut notamment interdire les mariages forcés, les mutilations génitales féminines, le harcèlement sexuel ou encore la stérilisation forcée. Si ce projet de loi, présenté par la Commission le 8 mars 2022, fait plutôt consensus, un point cristallise les oppositions : celui de savoir si les Vingt-Sept adoptent, ou non, une définition commune du viol, qui entraînerait de fait une convergence des sanctions à l’échelle européenne.Pour le Parlement européen, qui a arrêté sa position en juillet, il est impératif que ce soit le cas et que cette définition communautaire du viol soit assise, comme le propose la Commission, sur la notion de consentement : il suffit que la victime « n’ait pas consenti à l’acte sexuel » pour que le « crime de viol » soit « caractérisé », jugent les deux institutions. « Seule cette dernière approche permet la protection complète de l’intégrité sexuelle des victimes », peut-on lire dans l’article 5 du projet de loi de la Commission relatif au viol, que le Parlement européen a repris dans son intégralité.
Les Etats membres, pour leur part, ont, en juin, décidé d’exclure des négociations l’article 5 du projet de loi de la Commission. Une partie d’entre eux, au premier rang desquels la France mais aussi la Pologne, la Hongrie et la République tchèque, ne veulent pas entendre parler d’une définition européenne du viol. L’Allemagne n’est pas non plus enthousiaste. A l’inverse, la Grèce, l’Italie, la Belgique, le Luxembourg, la Croatie, la Suède, l’Irlande, l’Espagne et le Portugal y sont favorables, mais, à ce stade, cela ne suffit pas.
Au sein de l’UE, chaque pays a sa propre définition de ce crime. En Belgique, la loi introduit la notion de consentement comme l’élément constitutif principal du crime, comme dans quinze autres Etats membres. Ailleurs, la définition du viol est d’abord et avant tout basée sur l’emploi de la force pour le commettre. Ainsi, la France considère qu’il est constitué quand un acte sexuel a été commis sous la menace, la contrainte, la surprise ou la violence.
Nous sommes dans le deuxième épisode et Enzo Salina passe une soirée au commissariat avec les policiers – des camarades de foot – pour prendre un verre. Le portrait-robot d’un homme ayant agressé une femme est affiché. Il ressemble comme deux gouttes d’eau à celui du personnage [...].
Et pourtant, personne ne fait le rapprochement. Pire, Enzo Salina va jusqu’à poser à côté du dessin, plaisantant sur les ressemblances. « Putain, mais c’est vrai en plus », s’exclame l’un de ses deux copains. « Si tu savais ce qu’il fait ce mec, tu rigolerais moins », ajoute l’autre.
La scène est surréaliste. Et pourtant, elle s’est vraiment passée comme ça dans la vraie vie, comme l’a précisé au cours d’une conférence de presse Alice Géraud, autrice du livre dont s’inspire la série de France 2. Enzo Salina « a d’ailleurs raconté lors de son procès que c’était arrivé à plusieurs reprises, a-t-elle déclaré. Ce portrait-robot, il existait. Et avec le recul, on se rend compte que c’est la photocopie du violeur. C’est édifiant. »