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Le "Project X-Ray" est l'un des plus saugrenus de la Seconde Guerre mondiale. Il consistait à larguer des bombes contenant des chauves-souris qui elles-mêmes portaient des bombes incendiaires à retardement. L'idée était qu'elles aillent se percher au sommet des maisons pour les incendier
Durant la Seconde Guerre mondiale, les femmes travaillant dans les usines de munition contenant du TNT étaient appelées les Canary Girls. Le TNT, toxique, leur donnait en effet un teint jaune-orangé caractéristique.
Poutine n'aime pas les pédérastes, ce n'est pas nouveau ! Mais il sait s'en servir à ses fins... Et puis quand ils seront morts à la guerre, ça lui fera ça de moins à gérer.
La bataille de Waterloo fit environ 12 000 victimes, mais pratiquement aucun ossement n'a été retrouvé. Cette particularité serait due à l'industrie du sucre : les ossements, une fois réduits en poudre, auraient été utilisés pour filtrer et blanchir le sucre de betterave. De nombreuses usines de sucre s'installèrent d'ailleurs non loin du site de la bataille.
Durant la Première Guerre mondiale, l'artiste Ildebrando Zacchini soumit une idée saugrenue au gouvernement italien : utiliser un canon à air comprimé pour propulser des soldats au-dessus des lignes ennemies. L'État n'étant pas convaincu, il recycla son idée en attraction de cirque : celle-ci connut un grand succès aux États-Unis.
Le séisme du 23 janvier 1556 au Shaanxi, en Chine, établit un double record macabre : c'est le séisme le plus meurtrier de l'Histoire, avec 100 000 victimes directes et un bilan global de plus de 800 000 victimes. Cette journée est aussi considérée comme "la plus meurtrière de l'Histoire" : l'évènement a causé plus de morts que le bombardement d'Hiroshima ou n'importe quelle bataille des deux guerres mondiales.
Pierre de Coubertin est considéré comme le père des Jeux olympiques modernes, mais il ne fut pas le premier à vouloir les ressusciter. L'entrepreneur grec Evángelos Záppas ouvrit la voie en organisant deux éditions en 1859 et 1870, qui connurent un certain succès, mais qui furent peu suivies à l'international en raison de la guerre franco-prussienne.
Le passage du corset au soutien-gorge fut grandement influencé par la Première Guerre mondiale. Pour économiser l'acier, le gouvernement américain interdit la fabrication de corsets à baleines métalliques, ce qui permit d'économiser environ 28 000 tonnes d'acier, l'équivalent de deux navires de guerre.
Ce gant-pistolet fut réellement utilisé durant la Seconde Guerre mondiale. Le Sedgley OSS .38 fut conçu pour les opérations d'élimination : pour déclencher le tir, il fallait frapper l'ennemi du poing.
Réunion au Kremlin. Bon, il faut répondre absolument à cette autorisation d’emploi des armes à longue portée occidentales sur notre sol…
[…]
Résumons la manœuvre de peur : je fais une ou plusieurs déclarations à la fois méchantes et maîtrisées, on publie la nouvelle doctrine avec l’idée qu’une attaque aérienne conjointe massive sur notre sol pourra justifier de l’emploi de l’arme nucléaire et on lance un missile intermédiaire quelque part. Bien entendu, tous les relais : chefs d’État sympathisants, chefs de partis d’extrême-gauche et d’extrême-droite, influenceurs, faux médias, idiots utiles chanteront en cœur le couplet du « C’est la faute à Joe Biden et à ses vassaux européens qui veulent nous entraîner dans la troisième guerre mondiale ». Cela freinera au moins toutes les initiatives en faveur de l’Ukraine. En avant !
Les juges de la Cour pénale internationale ont délivré, jeudi 21 novembre, les mandats d’arrêt requis en mai par le procureur Karim Khan contre le premier ministre israélien et son ex-ministre de la défense. Une première pour la CPI à l’encontre de dirigeants d’un pays du camp occidental.
Durant la Guerre du Vietnam, les soldats américains avaient beaucoup de mal à couvrir leurs traces car les empreintes de leurs grandes bottes tranchaient avec celles des pieds nus des Vietnamiens. Après avoir testé des bottes à semelles en forme de pied, l'armée américaine trouva une autre solution : elle largua 20 000 paires de bottes usagées qui furent immédiatement récupérées et utilisées par leurs ennemis. Les traces laissées devinrent alors beaucoup plus difficiles à identifier.
Le document pdf est en anglais, donc facilement accessible.
Le terme de "poilu" pour un soldat est né un siècle avant la Première Guerre mondiale, au moment des guerres napoléoniennes. Ce sont les Grognards de l’Empereur qui ont été baptisés comme ça dans l’argot militaire car ils étaient vaillants. C’était un surnom plein d’admiration. À l’époque, le poilu, c’est le type viril, qui n’a pas froid aux yeux. Donc par extension, celui qui va se battre, qui a du poil partout sauf dans la main.
Pour eux, ce terme était une expression utilisée par les planqués, ceux qui ne savaient rien des souffrances qu'ils ont enduré sur le front. D’ailleurs, ils s’appelaient entre eux les bonshommes", "les biffins" car une biffe, c’était un chiffon sans valeur. Ils avaient le sentiment d’être juste de la chair à canon. D’où cet autre surnom qu’ils se donnaient aussi : les PCDF, les Pauvres Couillons Du front.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Alliés ont utilisé une méthode ingénieuse de sabotage : des explosifs déguisés en morceaux de charbon, destinés à être placés dans les tenders de trains ennemis. Lorsque ce 'charbon' était jeté dans la chaudière d'une locomotive, il provoquait une explosion.
Le concept, qui avait été inspiré par les "torpilles de charbon" utilisées durant la guerre civile américaine (pour les chaudières de navires à vapeur), visait à causer des dégâts massifs à l'ennemi tout en ayant un impact psychologique important, forçant les forces ennemies à vérifier attentivement leurs approvisionnements en charbon.
Durant la Guerre Froide, l'armée américaine entraina des soldats à sauter en parachute avec des bombes nucléaires dans leur sac à dos. Celles-ci étaient bien sûr moins puissantes et plus compactes que celle larguée sur Hiroshima, et pesaient 90 kilos. Elles étaient destinées à détruire des voies d'accès.
Liens :
Contrairement à ce que l'on peut parfois voir au cinéma, une mine n'attend pas que vous enleviez le pied pour exploser, elle explose dès que vous posez le pied dessus. Par ailleurs, ce mécanisme est silencieux, on n'entend pas de "clic" et vous ne saurez pas que vous avez marché sur une mine.
Il existe bien des mines à retardement, mais celles-ci explosent quelques secondes après avoir détecté une pression, que vous ayez enlevé votre pied ou pas.
Ces masques furent utilisés par l'armée allemande durant la Première Guerre mondiale. Ils permettaient de mieux localiser l'origine des tirs, en amplifiant les signaux sonores et visuels.
Durant la Seconde Guerre mondiale, les gardes anglais avaient leur propre abri anti-aérien. Ces refuges blindés pouvaient être déplacés et servirent aux policiers et militaires, mais aussi à des civils.
"L'incident des moutons de Dugway", survenu dans l'Utah en 1968, marqua un tournant dans le développement des armes chimiques. Environ 6000 moutons furent tués par la pulvérisation accidentelle d'un gaz neurotoxique. L'incident provoqua un tollé et força l’administration à réagir l'année suivante : tous les tests d'armes chimiques en plein air furent interdits.
En pleine guerre froide, en octobre 1962, un ours noir a failli déclencher la Troisième Guerre mondiale. Lors de sa ronde de nuit dans une base aérienne du Minnesota, un garde aperçut une silhouette escalader la barrière de sécurité. Croyant à un espion soviétique, le garde déclencha l'alarme sabotage alertant toutes les bases de la zone. Dans l'une d'elles, l'alarme signalant une guerre nucléaire se déclencha, ordonnant aux intercepteurs nucléaires de décoller.
Alors que les avions allaient s'élancer, ils furent interceptés in-extremis par un véhicule venant du centre de commandement.
On en a frôlé des catastrophes pendant cette foutue Guerre Froide ! ☢️☠️🥶
Les défenseurs des châteaux du Moyen-Âge ne jetaient pas de l'huile bouillante sur les ennemis depuis les mâchicoulis, car c'était une ressource précieuse et chère. Ils jetaient plutôt des graisses bouillantes qui provenaient des restes de repas, différents objets voire du sable brûlant.
Les porcs de guerre, également connus sous le nom de porcs incendiaires, sont des porcs qui semblent avoir été parfois utilisés pendant l'Antiquité contre les éléphants de guerre. Il semble que ces porcs étaient couverts de goudron, de lances, d'huile d'olive, ou d'une autre substance qui était alors enflammée, puis ils étaient dirigés vers les éléphants ennemis, dans le but de les faire paniquer.
"Les sorcières de la nuit" est le surnom donné à un groupe de pilotes russes entièrement féminin durant la Seconde Guerre mondiale, chargé des bombardements nocturnes sur les Allemands. Malgré la vétusté de leurs appareils (datant de 1928) et leur équipement minimal (pas de radar ni de parachute), elles menèrent des milliers d'opérations couronnées de succès, en tirant partie de l'excellente manœuvrabilité de leurs avions.
En avril 1969, le président Nixon faillit faire une belle bourde. Après que la Corée du Nord eut abattu un avion espion américain, il ordonna des frappes nucléaires et demanda qu'on établisse une liste de cibles. Heureusement, le secrétaire d'état Henry Kissinger intervint, voyant qu'il était ivre : il demanda aux militaires d'attendre le lendemain, afin que le président reprenne ses esprits. Ce dernier revint effectivement sur sa décision.
L'hoplitodromos était une épreuve athlétique particulièrement éprouvante de la Grèce antique : les participants (les hoplites) devaient courir une distance d'environ 450 mètres en portant une armure complète (casque, bouclier, cuirasse et lance). L'épreuve avait une utilité militaire : la distance correspond à peu près à la portée des flèches des arches perses, et les soldats devaient pouvoir fuir la zone aussi vite que possible.
Durant la guerre en Bosnie, Helge Meyer fut surnommé le "Rambo de dieu". Cet ancien militaire, très croyant, entreprit de livrer des médicaments et des produits de première nécessité aux populations en détresse, à bord d'une camaro complètement customisée, digne d'un film d'action ou de superhéros : elle était notamment équipée de blindages et de protections en kevlar, et peinte en noire.

330-48 av. J.-C. − monde antique. Impressionné par l’utilisation de ces animaux par les Carthaginois, Rome a tenté de les imiter, sans grand succès.
Durant les deux guerres mondiales, les "chiens sanitaires" sauvèrent des milliers de vie. Accompagnant les brancardiers, ils portaient des trousses de soin et repéraient les soldats blessés. Ils apportaient aussi un réconfort aux mourants, et étaient parfois appelés "chiens de la miséricorde".
L’expression « un baroud d’honneur » évoque l’idée d’un combat dont on considère qu’il est perdu d’avance, mais que l’on mène néanmoins pour sauvegarder ou restaurer son honneur. Il s’agit d’une lutte où l’enjeu principal n’est pas tant la victoire que le maintien de sa dignité ou le respect de ses valeurs. Si l’issue de la bataille est déjà connue, le combat demeure engagé, soulignant ainsi la détermination et l’intégrité de ceux qui l’entreprendront.
[...]
L’histoire de l’expression « un baroud d’honneur » puise ses racines dans le dialecte berbère du sud du Maroc, également appelé le chleuh. Au sein de cette langue régionale, le mot « barud », signifiant « poudre explosive », a influencé le terme français « baroud », utilisé par métonymie pour désigner une bataille au sens large.À partir de 1924, cette locution a trouvé sa place dans l’argot militaire français, particulièrement pour faire référence aux batailles les plus difficiles, dont on présupposait qu’elles étaient vouées à l’échec. Toutefois, avec le temps, le sens strictement guerrier de l’expression s’est estompé. Elle en est venue à englober une multitude de combats, qu’ils soient littéraux ou métaphoriques.
« Même les simples événements culturels, comme une pauvre exposition sur la Palestine à l’Institut du Monde Arabe, se voient être annulés. L’objectif est clair : pour justifier les massacres à venir, il faut déshumaniser les Palestiniens. Ils n’existent plus en tant que tels, ils sont tout entier “le Hamas”. »
Le terroriste est musulman ⇾ Les musulmans sont des terroristes
Mon maçon est portugais ⇾ Les Portugais sont tous maçons
J'ai croisé un pauvre très sale ⇾ Les pauvres sont sales
Un dentiste a mal anesthésié ma fille avant de lui arracher une dent ⇾ Les dentistes sont des charcutiers
Un homme a violé une femme ⇾ Les hommes sont des violeurs
Amalgames et généralisations sont bien pratiques pour tout justifier 🤮
Lorsqu’elle cible un immeuble dans la bande de Gaza, l’armée israélienne a l’habitude de prévenir ses habitants civils en réalisant une première frappe de moindre puissance, souvent avec un obus vide, sur le toit de celui-ci. Une technique dite du “roof-knocking”, controversée et pas toujours efficace, que l’État hébreu semble ne plus vouloir utiliser lors de l’offensive actuelle contre le Hamas.
La formation de Jean-Luc Mélenchon refuse de qualifier de terroristes, les actes commis par le Hamas, au nom du « droit international ». Mais qu’en est-il vraiment ?
L’avion privé s’est écrasé entre Moscou et Saint-Pétersbourg, tuant les dix passagers à son bord.
Accident ?
Certaines personnes naissent sans cristallin. Cette pathologie, appelée aphakie, entraîne divers problèmes de vision (hypermétropie, mauvaise adaptation, etc.) ainsi que la possibilité de voir les rayons ultraviolets, que le cristallin filtre normalement. Cette particularité est parfois exploitée : durant la Seconde Guerre mondiale, des patients souffrant d'aphakie pouvaient repérer les communications ultraviolettes des Allemands.
Ce véhicule envahi par les pigeons est un centre de télécommunications. Il s'agit d'un colombier mobile britannique, destiné à transporter les pigeons voyageurs utilisés pendant la guerre en 1918.
Depuis plusieurs jours, la Maison-Blanche et le Pentagone étaient informés que le chef du groupe Wagner préparait une action militaire contre le haut commandement russe. C’est pour ne pas être accusés d’orchestrer un coup d’État contre Vladimir Poutine qu’ils ont décidé de garder le secret absolu, explique la presse américaine.
N'importe quoi ! S'ils ne voulaient pas être accusés de fomenter un coup d'état, ils le leur auraient dit. Soit le message de comm' est « foireux », soit...
Et, plus loin dans l'article :
Les agences de renseignement américaines pensent que Vladimir Poutine a également été informé que Prigojine préparait quelque chose. On ne sait pas exactement à quel moment, mais “c’était certainement plus de 24 heures” avant le déclenchement de la rébellion.
Cet avis de recherche offre une récompense à qui ramènera Winston Churchill mort ou vif. Il fut publié en 1899, quand Churchill fut fait prisonnier en Afrique du Sud et qu'il parvint à s'évader. Son évasion fit de lui un héros en Grande Bretagne et l'aida à lancer sa carrière politique.
La fin de l'empire Aztèque est davantage due à un virus qu'à la force de l'armée espagnole. En juillet 1520, les troupes de Cortes étaient décimées et à bout de force, mais au même moment, une épidémie de variole se propagea chez les Aztèques, tuant plus de 5 millions de personnes en un an seulement
Les troupes aztèques étaient grandement affaiblies et démoralisées, car la variole ne semblait que faiblement affecter les Espagnols (qui étaient pour la plupart immunisés). Ceci donna l'avantage à l'armée espagnole.
Cette photographie aérienne montre la puissance dévastatrice de la bombe atomique. On y voit la ville de Nagasaki, avant et après le bombardement du 9 août 1945.
Plus de mille ans avant les conventions de Genève, le "Cáin Adomnáin" fut le premier traité européen sur les droits de l'Homme. Promulgué en 697 en Irlande, il garantissait la sécurité des civils, notamment des femmes et enfants en temps de guerre, et prévoyait des sanctions pour les exactions.
"L'armée fantôme" est le nom d'une unité spéciale de l'armée américaine durant la Seconde Guerre mondiale, dont l'existence n'a été révélée qu'en 1996. Sa principale mission était de faire en sorte que l'ennemi surestime largement le nombre des troupes alliées et l'importance de leur stock d'armes. Pour cela, la "Ghost Army" utilisait tous les moyens possibles : fausses communications radio, décors gonflables, haut-parleurs, etc.
Robert R. Klingman fut un pilote de l'armée américaine durant la Seconde Guerre mondiale, qui reçut notamment la Navy Cross pour une manœuvre digne d'un film d'action : alors qu'il était à la lutte avec un avion japonais à très haute altitude, sa mitraillette se grippa. Il s'approcha alors de l'avion qu'il poursuivait, tout en essuyant le feu ennemi, jusqu'à ce que son hélice hache la queue de l'avion japonais et le rende incontrôlable.
Un style toujours aussi bon 😊
Durant la guerre en Irak, un faux agent communiqua aux services secrets britanniques des rapports décrivant un programme d'armement chimique, mais ce dernier était purement fictif et directement inspiré d'une scène du film "The Rock" de Michael Bay avec Sean Connery. Les services secrets comprirent qu'ils avaient été dupés, et prévinrent le gouvernement britannique qui préféra ignorer l'alerte et utilisa le prétexte pour entrer en guerre.
Différents types de bombes
Il existe une grande variété de types de bombes nucléaires, aussi bien dans les objectifs militaires que dans les conceptions. Quelques-uns des plus notables sont brièvement décrits ci-dessous.
La bombe stratégique « classique » à trois étages, dite de Teller-Ulam. Généralement utilisée pour les fortes puissances (plus de 300 kt), elle utilise un premier étage à fission pour allumer un deuxième étage à fusion, dont les neutrons font fissionner un troisième étage en uranium (fission – fusion – fission). L’essentiel de la puissance provient alors de fission, ce qui génère de nombreux produits radioactifs, et donc des retombées radioactives importantes.
Les bombes « propres ». Il s’agit de bombes H, mais sans troisième étage à fission, et où plus de 50 % de la puissance provient de la fusion. Comme cette dernière ne produit pas de produits de fission, les retombées radioactives sont réduites. Ces bombes sont moins puissantes que si elles avaient eu un troisième étage à fission.
Les bombes « à neutrons ». Il s’agit d’une sous-catégorie de bombes « propres », de très faible puissance (généralement proche de 1 kt, soit dix fois moins qu’Hiroshima). Leur concept d’utilisation est de tuer les soldats ennemis localement (zone de l’ordre du kilomètre) avec les rayonnements nucléaires et le flux de neutrons généré lors de l’explosion, mais en endommageant peu les infrastructures locales et avec peu de retombées radioactives.
Les bombes « salées ». Au contraire des bombes « propres », les bombes salées visent à maximiser les retombées radioactives (pour tuer et contaminer les territoires). Il s’agit de bombes à trois étages dans lesquelles le dernier étage ne contient pas d’uranium mais un élément qui s’active sous le flux de neutrons pour donner un isotope particulièrement radiotoxique comme du sel (le sodium 24 ainsi produit étant particulièrement radiotoxique) ou du cobalt (qui produirait du cobalt 60, dont la demi-vie est de cinq ans et qui contaminerait la zone pour des décennies).
La bombe A « dopée ». Il s’agit d’une bombe A à un seul étage (fission), mais avec une amorce de fusion (deutérium et tritium) au milieu, produisant ainsi un flux de neutrons qui va augmenter le rendement et la puissance de la bombe A à fission initiale.
Les bombes à impulsion électromagnétique nucléaire. Le concept est de faire exploser des bombes à très haute altitude (plusieurs dizaines à plusieurs centaines de kilomètres), de façon à générer de forts champs électromagnétiques pour détruire les appareils électriques et électroniques et brouiller les télécommunications. La zone touchée serait complètement désorganisée, mais les populations ne seraient pas impactées par les effets meurtriers des bombes de plus basse altitude. Il y aurait alors peu de victimes directes. Selon la position par rapport au champ magnétique terrestre, l’altitude et la puissance, il est possible d’avoir un impact sur les systèmes électriques à plusieurs centaines de kilomètres, voire à plus de 1 000 km. L’essai Starfish Prime en 1962, à 400 km au-dessus du Pacifique, avait causé de légers dommages électriques sur l’ile d’Hawaï à 1 450 km de distance.
Les têtes nucléaires « mirvées ». Le concept de mirvage, de l’anglais MIRV (Multiple Independently Targeted Reentry Vehicle), consiste à placer dans une tête de missile plusieurs ogives nucléaires indépendantes qui peuvent chacune viser une cible différente. Par exemple, les missiles stratégiques français contiennent chacun six têtes nucléaires de 100 kt.
Les bombes « sales ». Ce ne sont pas des bombes nucléaires puisqu’elles ne tirent pas leur énergie de fission ou de fusion. Elles consistent à disséminer avec des explosifs conventionnels de la matière radioactive pour contaminer localement une zone.
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L’arsenal nucléaire mondial actuel contient des bombes beaucoup plus puissantes. Il est généralement décomposé en deux classes :
- les armes dites « tactiques » qui seraient susceptibles d’être utilisées pour un usage dans les opérations militaires sur le terrain et dont les puissances peuvent monter jusqu’à 300 kt (20 fois Hiroshima) ;
- les armes dites « stratégiques », plus puissantes, dont l’objectif est la dissuasion (être suffisamment menaçantes pour qu’aucun pays ne prenne le risque de s’y exposer). Elles peuvent être significativement plus puissantes et atteindre la mégatonne (1 Mt = 1 000 kt, soit 60 fois Hiroshima).
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Parmi les bombes les plus puissantes utilisées lors des essais nucléaires, certaines ont dépassé la dizaine de Mt, comme l’américaine Castle Bravo en 1954 (15 Mt, soit 1 000 fois la puissance d’Hiroshima) et la Tsar Bomba russe en 1961 (57 Mt).En 1945, pour les deux villes d’Hiroshima et de Nagasaki, on a dénombré entre 100 000 et 250 000 victimes immédiates suivant les sources, représentant 20 % à 30 % de la population pour Nagasaki et 25 % à 50 % de celle d’Hiroshima.
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Le site Nukemap permet d’évaluer et de visualiser sur une carte les conséquences des différentes armes nucléaires sur diverses cibles. Le logiciel estime plusieurs rayons caractéristiques en fonction des différents effets immédiats de l’explosion. Le site a été créé par Alex Wellerstein, un historien des sciences, professeur au Stevens Institute of Technology. Les simulations proposées n’ont pas prétention à être exactes, mais visent plutôt à sensibiliser sur les ordres de grandeur des différents effets en fonction de la puissance des armes utilisées.
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Dans les toutes premières secondes qui suivent l’explosion, trois effets vont intervenir : la chaleur intense dégagée, l’effet de souffle et les très fortes irradiations.
Et bien d'autres choses encore à lire sur le sujet dans l'article.
Le 18 avril 1947, la Royal Navy mena l'opération "Big Bang" sur l'île de Heligoland. Pour éviter qu'elle ne serve de base navale aux Allemands, les Britanniques décidèrent de la faire exploser. L'opération nécessita 6700 tonnes de TNT, et causa l'une des plus grandes explosions de l'Histoire.
Éh bé ...
Durant la Seconde Guerre mondiale, des avions permettaient de neutraliser les mines marines. L'anneau de métal dont ils étaient équipés générait un champ magnétique permettant de les faire exploser à distance.
En 1923, au plus fort de l'hyperinflation en Allemagne, un timbre valait plusieurs milliards de marks. Les billets de banque étaient utilisés pour tout sauf payer : pour tapisser les murs, pour se chauffer, pour confectionner des vêtements ou encore pour fabriquer des cerfs-volants.
L'armée russe aurait perdu 20 000 hommes dans sa guerre contre l'Ukraine ... La vache, c'est un mouroir ce truc !
Le Parlement européen a, le 23 novembre 2022, adopté une résolution qui qualifie la Russie d'État soutenant le terrorisme. La résolution fait valoir que les frappes russes en Ukraine contre des cibles civiles comme les hôpitaux, les écoles ou les infrastructures énergétiques violent les lois internationales.
En 1914, des pigeons furent utilisés par l'armée allemande pour faire de la reconnaissance aérienne. Équipés d'un appareil photo programmé, ils rejoignaient leur colombier sur un trajet prévisible, ce qui permettait de cartographier la zone.
Durant la Seconde Guerre mondiale, les résistants slovènes construisirent un hôpital secret (Partizanska bolnica Franja) dans une gorge perdue dans la forêt. Uniquement accessible par des ponts rétractables, l'hôpital ne fut jamais découvert, malgré les nombreuses tentatives pour le localiser. Il pouvait accueillir 120 patients et était équipé d'une salle d'opération et de matériel de radiographie.
Les pourritures sont toujours là :-(
Il était d'usage au XVIIe siècle d'accrocher les drapeaux des armées vaincues dans la nef de la cathédrale Notre-Dame. François-Henri de Montmorency, alors Maréchal de Luxembourg, rapporta de si nombreux étendards avec l'armée de Flandre de Louis XIV qu'il fut surnommé le tapissier de Notre-Dame.
Le micropoint est une technique stéganographique apparue pendant la guerre franco-allemande de 1870 et utilisée pendant les deux guerres mondiales pour transmettre des textes ou des photographies. Ainsi, un texte pouvait avoir la taille d'un point typographique comme le point d'un i minuscule.
La France a déjà abrité simultanément deux capitales européennes. En 1939, le gouvernement polonais, en exil depuis l'invasion allemande, fut accueilli jusqu'en 1940 au château de Pignerolle, situé en périphérie d'Angers. La ville d'Angers est devenue de facto la capitale de la Pologne pendant 8 mois.
"Le Déserteur" est une chanson pacifiste écrite par Boris Vian en 1954, pendant la guerre d'Indochine, sous la forme d'une lettre au Président de la République, qui fait encore polémique aujourd'hui. Elle fut aussitôt censurée, malgré un ton peu virulent et la publication d'une version édulcorée. La chanson fit encore parler d'elle en 1999, quand une directrice d'école fut suspendue à vie pour l'avoir fait chanter à deux élèves pour commémorer la capitulation allemande du 8 mai 1945.
Pour soutirer des informations aux généraux allemands capturés durant la Seconde Guerre mondiale, les Britanniques employaient le contraire de la torture. Les officiers étaient bichonnés au château de Trent Park, à coups de bons repas et de verres de whisky. Le château était truffé de micros. L'Angleterre put ainsi obtenir des informations précieuses, comme l'existence et l'emplacement du centre de recherche militaire de Peenemünde.
La torture n'est pas fiable et est inhumaine. Le contraire fonctionnerait-il mieux ?
Harry Haft fut un prisonnier juif déporté à Auschwitz en 1942, qui survécut grâce à ses talents de boxeur. Repéré par un officier nazi en raison de son physique, il fut entraîné puis obligé de participer à des combats de boxe où le perdant était condamné à mort. Il participa à au moins 72 combats durant sa détention et réussit à survivre.
La cruauté est sans limites ...
Poon Lim fut un marin chinois, devenu célèbre pour avoir survécu 4 mois et demi sur un petit radeau, après que son navire fut coulé par un U-boat allemand, en 1942. Il survécut 133 jours grâce aux réserves du radeau, puis en péchant et en attrapant des oiseaux, ainsi qu'en récoltant l'eau de pluie.
Il fut secouru le 5 avril 1943 par des pécheurs, non loin de la côté brésilienne.
Le rôle des pigeons lors de la Première Guerre mondiale est souvent sous-estimé : ceux-ci assuraient jusqu'à 75% des transmissions d'informations en provenance du front. Le Royaume-Uni employa 250 000 pigeons, qui nichaient dans des camions spécialement aménagés, et la France près de 60 000. Certains tanks comportaient même une ouverture pour pouvoir envoyer, ou recevoir, un pigeon.
Le Spitfire, l'emblématique avion des Alliés durant la Seconde Guerre mondiale, fut le premier (et probablement le plus important) projet à financement participatif. Plus de 13 millions de livres furent levées (l'équivalent d'un demi-milliard de livres aujourd'hui) au cours de 1500 campagnes de financement.
Les citoyens contribuèrent donc directement à la production de plus de 20 000 appareils.
Durant la Seconde Guerre mondiale, les agents des services britanniques portaient parfois des surchaussures en caoutchouc, moulées en forme de pieds nus. Cela était supposé les aider à ne pas se faire repérer en laissant des empreintes de bottes, notamment sur les plages où ils étaient parachutés.
On espérait ainsi que les empreintes soient confondues avec celles des autochtones, dans les îles du Pacifique.
Les guerres servent aussi parfois à enrichir une langue. Le commandant d’un bataillon de Sloviansk, dans le Donbass, boit un café sous la tonnelle d’un jardin. Il demande à ses hommes d’arrêter de « macroner ». Puis il raconte, hilare, que l’expression s’est répandue comme une traînée de poudre : « Entre combattants, on l’utilise à chaque fois que quelqu’un parle pour ne rien dire. »
:-D
La famille du président des États-Unis — en l'occurrence Hunter Biden, son fils, est impliquée dans un gigantesque schéma de création de laboratoires d’armes biologiques en Ukraine portant sur 24 pathogènes. "Les affirmations russes selon lesquelles le fils du président Joe Biden, Hunter, serait en train de financer des laboratoires biologiques sont véridiques", affirme le New York Post.
Durant la Première Guerre mondiale, les commerçants protégeaient leurs vitrines des bombardements avec de l'adhésif, mais n'oubliaient pas de soigner l'esthétique. Ils créaient ainsi des motifs géométriques.
C'est une bonne idée ça ...
C'est vraiment vrai tout ça ?
Quelques bons conseils pour bien réagir face aux cocktails molotovs. --> Anticipation.
Si l'analyse est bonne, alors je suis dubitatif sur la réelle volonté d'invasion de l'Ukraine. Le but recherché est-il vraiment d'annexer le pays ?
Vargula hilgendorfii est un minuscule crustacé, appelé "luciole des mers" en raison de sa bioluminescence. L'animal, qui vit au Japon, émet une lumière bleue facilement observable en bord de mer, à tel point que les soldats s'en servaient comme lampe durant la Seconde Guerre mondiale.
Ils les collectaient, les faisaient sécher, et les conservaient dans des bocaux. Il leur suffisait alors de rajouter de l'eau pour produire une source de lumière difficilement repérable, mais suffisamment forte pour se déplacer ou lire.


