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Réunion au Kremlin. Bon, il faut répondre absolument à cette autorisation d’emploi des armes à longue portée occidentales sur notre sol…
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Résumons la manœuvre de peur : je fais une ou plusieurs déclarations à la fois méchantes et maîtrisées, on publie la nouvelle doctrine avec l’idée qu’une attaque aérienne conjointe massive sur notre sol pourra justifier de l’emploi de l’arme nucléaire et on lance un missile intermédiaire quelque part. Bien entendu, tous les relais : chefs d’État sympathisants, chefs de partis d’extrême-gauche et d’extrême-droite, influenceurs, faux médias, idiots utiles chanteront en cœur le couplet du « C’est la faute à Joe Biden et à ses vassaux européens qui veulent nous entraîner dans la troisième guerre mondiale ». Cela freinera au moins toutes les initiatives en faveur de l’Ukraine. En avant !
Un surgénérateur permet de produire plus de matière fissile qu'il n'en consomme. Ce type de réacteur nucléaire exploite la formation progressive de plutonium 239 dans un réacteur utilisant de l'uranium 235. Ce plutonium est lui-même fissile et produit d'ailleurs une partie de l'énergie récupérée. En France, le réacteur nucléaire Superphénix était basé sur ce principe, d'où d'ailleurs son nom.
Lorsque la quantité de plutonium 239 produite dépasse la quantité de matière fissile, le réacteur devient un surgénérateur particulièrement intéressant sur le plan économique et écologique.
Dans le premier réacteur nucléaire, mis au point en 1942, la barre de contrôle qui permettait un arrêt d'urgence en cas d'emballement du réacteur, était manipulée directement par un technicien : celui-ci se tenait, une hache à la main, prêt à couper une corde maintenant la barre au-dessus du réacteur.
Cette pratique aurait donné son nom au terme utilisé encore aujourd'hui pour désigner l'arrêt automatique d'un réacteur nucléaire : "SCRAM", qui serait l'acronyme de "safety control rod axe man".
Durant la Guerre Froide, l'armée américaine entraina des soldats à sauter en parachute avec des bombes nucléaires dans leur sac à dos. Celles-ci étaient bien sûr moins puissantes et plus compactes que celle larguée sur Hiroshima, et pesaient 90 kilos. Elles étaient destinées à détruire des voies d'accès.
Liens :
⚠️Ce documentaire semble controversé par la parole donnée au Projet Ethos et la la CIPR (Commission internationale de protection radiologique). À creuser, donc.
Les principales zones touchées par ces accidents nucléaires sont :
- Tchernobyl : Biélorussie, Ukraine, Russie, centre de la Norvège.
- Fukushima : zone autour de la centrale.
Dans les 1ères années suivant l'accident, les particules sont mobiles et peuvent être déplacées par le vent et surtout la pluie. Cela fait varier les taux de contaminations selon les endroits. Il faut donc réaliser des mesures quotidiennement pour s'adapter.
Les surfaces bétonnées et asphaltées des villes ne retiennent pas les particules et sont rapidement nettoyées.
30 ans après, les habitants vivant dans les zones contaminées ont appris à réduire le risque de contamination.
La principale source de contamination est la chaîne alimentaire. L'usage quotidien du compteur Geiger leur permet d'écarter la nourriture impropre.
Les gens faisant un potager constatent des mesures très disparates. Un jardin peut avoir un niveau de radioactivité identique qu'à Paris, et le jardin voisin avoir un niveau 10x supérieur. Dans les maisons par contre, le niveau est normal partout.
En Biélorussie, les paysans et les scientifiques ont compris que le chlorure de potassium est le meilleur engrais pour éliminer les radionucléides de la terre. Ils utilisent aussi le Phosphore et les engrais azotés.
Les arbres à kaki ont été décontaminés au Kärcher pour retirer les particules radioactives coincées dans les écorces. 4 mois de travail. Ce qui a permis de produire à nouveau des fruits comestibles.
Les samis de Norvège nourrissent les rennes avec du fourrage non contaminé quelques semaines avant leur abattage. Ce qui permet de faire descendre le taux de radioactivité de la viande à un niveau acceptable.
Les enfants ayant ingurgité le plus de nourriture contaminée ont pu retrouver le même niveau de contamination que les autres en ne consommant plus que la nourriture peu voir pas contaminée en l'espace d'un an.
Pour réduire de moitié le niveau de radiation des champignons, il est possible de les saler puis jeter la saumure. En répétant l'opération, il est possible de les rendre consommables. Ils sont justes moins bons.
Un nouvel examen médical s'est développé : l'anthropogammamétrie. Elle permet de dépister une éventuelle contamination par la mesure du rayonnement gamma émis par des radioéléments potentiellement ingérés ou inhalés, et permet de déterminer la nature et l'activité du radioélément détecté.
À long terme, les produits contaminés viennent de la nature. Il faut donc tester tout ce qui est chassé, ramassé ou cueilli avant de le consommer.
Depuis quelques années, les biélorusses et les samis considèrent avoir retrouvé une vie comparable à avant la catastrophe. Ils ont fait profiter les japonais de Fukushima de leur expérience.
L'énergie nucléaire est l'objet régulier de débats animés, et a donné lieu à de nombreuses anecdotes, parfois à peine croyables vu la dangerosité et les conséquences potentielles du sujet. Nous vous avons concocté une jolie sélection dans ce nouvel épisode de SCMB vidéo.
En pleine guerre froide, en octobre 1962, un ours noir a failli déclencher la Troisième Guerre mondiale. Lors de sa ronde de nuit dans une base aérienne du Minnesota, un garde aperçut une silhouette escalader la barrière de sécurité. Croyant à un espion soviétique, le garde déclencha l'alarme sabotage alertant toutes les bases de la zone. Dans l'une d'elles, l'alarme signalant une guerre nucléaire se déclencha, ordonnant aux intercepteurs nucléaires de décoller.
Alors que les avions allaient s'élancer, ils furent interceptés in-extremis par un véhicule venant du centre de commandement.
On en a frôlé des catastrophes pendant cette foutue Guerre Froide ! ☢️☠️🥶
À la fin des années 1950, les États-Unis développèrent un programme de génie civil centré autour de l'arme atomique. L'idée était d'utiliser des explosions nucléaires de façon pacifique à différentes fins : excavation, sondage, production d'éléments chimiques, etc. Malgré quelques succès, le programme fut arrêté en 1977, principalement à cause des dommages collatéraux (notamment la pollution radioactive) et des coûts plus importants que prévu.
Oups...
De 1960 à 1970, les Etats-Unis lancèrent des mini-réacteurs nucléaires dans l'espace. Le programme, baptisé "SNAP" (Systems Nuclear Auxiliary Powers), visait à tester la faisabilité d'une alimentation nucléaire pour les satellites. Les "SNAP" furent notamment utilisés sur les missions Apollo, et l'un des exemplaires retomba d'ailleurs sur Terre lors d'Apollo 13. Un autre est bloqué en orbite pour des milliers d'années.
En avril 1969, le président Nixon faillit faire une belle bourde. Après que la Corée du Nord eut abattu un avion espion américain, il ordonna des frappes nucléaires et demanda qu'on établisse une liste de cibles. Heureusement, le secrétaire d'état Henry Kissinger intervint, voyant qu'il était ivre : il demanda aux militaires d'attendre le lendemain, afin que le président reprenne ses esprits. Ce dernier revint effectivement sur sa décision.
Bien plus proche de l'épicentre du séisme de mars 2011 que celle de Fukushima mais mieux conçue et protégée, la centrale nucléaire d'Onagawa au Japon ne subit pratiquement aucun dommage et servit même de refuge pour les habitants de la zone quelques jours après le tremblement de terre.
Le traité d’interdiction complète des essais nucléaires avait été signé en 1996 mais jamais ratifié, faute de réunir un nombre suffisant d’Etats. Les Etats-Unis ne l’ont jamais ratifié.
"Signé, mais jamais ratifié" → Ok, mais je n'en ai rien à foutre !
Du coup, il n'a rien à dénoncer. De toute façon, il fait ce qu'il veut ce gus. 👹
L'éruption du Hunga Tonga en 2022, en Polynésie, a causé la plus grande explosion atmosphérique de l'ère moderne. L'énergie dégagée équivalait à mille fois celle produite par la bombe atomique larguée sur Hiroshima et le bruit fut perçu à 900 km de distance. L'éruption a aussi produit le plus haut panache volcanique enregistrée : 57 km de haut.
Des nouvelles des dangers des centrales nucléaires, cette technologie non maîtrisée (!!) et non surveillée (!!!), alors tout le reste est plus propre et plus sécurisé (!!!!!!).
35.
C’est le facteur entre le nombre de morts par kWh électrique produit par l’hydro et celui produit par le nuke : l’hydro tue 35 fois plus que le nucléaire.
(Pour le charbon, le facteur est de 2 500)
Les 1ers pacemakers contenaient des batteries au plutonium ! Ce qui leur donnait une durée de vie de 80 ans.
Les méduses peuvent mettre à l'arrêt les centrales nucléaires. En effet, il arrive qu'elles s'infiltrent par milliers dans le circuit de refroidissement des centrales nucléaires, qui sont alors arrêtées pendant plusieurs jours le temps de purger le système.
Le projet Iceworm était un programme secret de l'armée américaine lors de la guerre froide, qui visait à construire un site de lancement pour 600 missiles nucléaires sous la calotte glaciaire du Groenland. Elle était composée de 21 tunnels (d' environ 3 km) et alimentée par un mini réacteur nucléaire. Le projet fut en partie réalisé et abandonné en 1967 à cause du mouvement de la glace.
Selon une étude, le réchauffement climatique et la fonte des glaces menacent d’exhumer la base secrète et les matières radioactives enfouies d'ici 2090.
Espérons que les Américains feront le ménage.
Cette image de piètre qualité est un des rares clichés montrant une explosion nucléaire dans l'espace. Elle fut prise en 1962, quand les Américains décidèrent d’étudier les effets d'une telle explosion.