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⚠️Ce documentaire semble controversé par la parole donnée au Projet Ethos et la la CIPR (Commission internationale de protection radiologique). À creuser, donc.
Les principales zones touchées par ces accidents nucléaires sont :
- Tchernobyl : Biélorussie, Ukraine, Russie, centre de la Norvège.
- Fukushima : zone autour de la centrale.
Dans les 1ères années suivant l'accident, les particules sont mobiles et peuvent être déplacées par le vent et surtout la pluie. Cela fait varier les taux de contaminations selon les endroits. Il faut donc réaliser des mesures quotidiennement pour s'adapter.
Les surfaces bétonnées et asphaltées des villes ne retiennent pas les particules et sont rapidement nettoyées.
30 ans après, les habitants vivant dans les zones contaminées ont appris à réduire le risque de contamination.
La principale source de contamination est la chaîne alimentaire. L'usage quotidien du compteur Geiger leur permet d'écarter la nourriture impropre.
Les gens faisant un potager constatent des mesures très disparates. Un jardin peut avoir un niveau de radioactivité identique qu'à Paris, et le jardin voisin avoir un niveau 10x supérieur. Dans les maisons par contre, le niveau est normal partout.
En Biélorussie, les paysans et les scientifiques ont compris que le chlorure de potassium est le meilleur engrais pour éliminer les radionucléides de la terre. Ils utilisent aussi le Phosphore et les engrais azotés.
Les arbres à kaki ont été décontaminés au Kärcher pour retirer les particules radioactives coincées dans les écorces. 4 mois de travail. Ce qui a permis de produire à nouveau des fruits comestibles.
Les samis de Norvège nourrissent les rennes avec du fourrage non contaminé quelques semaines avant leur abattage. Ce qui permet de faire descendre le taux de radioactivité de la viande à un niveau acceptable.
Les enfants ayant ingurgité le plus de nourriture contaminée ont pu retrouver le même niveau de contamination que les autres en ne consommant plus que la nourriture peu voir pas contaminée en l'espace d'un an.
Pour réduire de moitié le niveau de radiation des champignons, il est possible de les saler puis jeter la saumure. En répétant l'opération, il est possible de les rendre consommables. Ils sont justes moins bons.
Un nouvel examen médical s'est développé : l'anthropogammamétrie. Elle permet de dépister une éventuelle contamination par la mesure du rayonnement gamma émis par des radioéléments potentiellement ingérés ou inhalés, et permet de déterminer la nature et l'activité du radioélément détecté.
À long terme, les produits contaminés viennent de la nature. Il faut donc tester tout ce qui est chassé, ramassé ou cueilli avant de le consommer.
Depuis quelques années, les biélorusses et les samis considèrent avoir retrouvé une vie comparable à avant la catastrophe. Ils ont fait profiter les japonais de Fukushima de leur expérience.