13 liens privés
2 classifications :
- La classification NHTSA (National Highway Traffic Safety Administration) comporte 5 niveaux allant de 0 à 4. Les 3 premiers niveaux d’autonomie ne peuvent pas rendre responsable le véhicule d'éventuels incidents, il ne s’agit simplement que d’aides à la conduite.
- La classification OICA (Organisation internationale des constructeurs automobiles) comporte 6 niveaux, soit 1 niveau de plus que le NHTSA, elle divise le niveau américain 3 en 2 niveaux, 3 et 4. Les niveaux 0, 1 et 2 sont identiques à la classification de NHTSA montrée précédemment.
Niveau 0
À ce niveau tout est manuel, le véhicule ne propose aucune autonomie vis-à-vis du conducteur. Il dispose simplement de mécanismes d’avertissement pour l’aider dans sa conduite et ses manœuvres tel que le radar de recul, voyants lumineux, etc. Le logiciel embarqué agit donc simplement comme un assistant.
Niveau 1
Dans ce niveau, une fonction primaire du véhicule peut être prise en charge par le conducteur, mais pas entièrement. La voiture ne peut prendre en charge qu’une seule dimension du guidage, longitudinale ou transversale. Le conducteur peut donc confier l’un ou l’autre au véhicule qui le gérera tout seul. Cependant, le conducteur reste à tout moment responsable des manœuvres sur lesquels il peut reprendre la main totale sur la conduite à tout instant.
Des exemples d’assistance de niveau 1 :
- Le régulateur adaptatif.
- Lane departure warning : littéralement « Avertissement de dépassement de voie » si le véhicule franchit la ligne blanche, un signal sonore retentit.
Niveau 2
À ce niveau le véhicule peut se mouvoir en autonomie dans les deux dimensions de conduite et le conducteur prend le rôle de surveillant. Il reste toujours responsable des manœuvres aussi automatisées qu'elles soient et peut intervenir à tout moment pour interrompre une manœuvre risquée.
Un exemple d’assistance de niveau 2 :
- L’assistance au stationnement.
Niveau NHTSA 3
Ce niveau est un cran au-dessus du niveau précédent car il permet temporairement aux conducteurs de déléguer la conduite et baisser son niveau de vigilance et effectuer d’autres tâches. Le véhicule peut toujours gérer la conduite sur les 2 dimensions de guidage. Cependant le conducteur doit s’assurer que les conditions nécessaires à cette autonomie soient présentes, le cas échéant il devra reprendre le contrôle.
Un exemple d’assistance de niveau 3 :
- Conduite dans les embouteillages, comme l'Automated Lane Keeping System sur autoroute jusqu'à un maximum de 60 km/h.
Niveau NHTSA 4
À ce stade, l’autonomie du véhicule est quasi-totale. Il peut prendre l’ensemble des fonctionnalités de conduite sous sa charge et ne requiert pas la supervision du conducteur. Le véhicule est le seul responsable durant ces manœuvres sans surveillance.
Un exemple du Niveau 4 :
- le Valet-Parking qui permet aux véhicules de se diriger vers un point, cependant le conducteur reste celui en charge d’activer ou non cette fonctionnalité
Niveau OICA 3
À ce niveau, le conducteur peut déléguer la conduite dans des situations précises.
Le conducteur pourra donc faire d’autres tâches pendant qu’il est dans un véhicule coincé dans les bouchons.
Cependant, si le véhicule indique son incapacité à gérer la situation, le conducteur devra être prêt à reprendre la conduite
Un exemple assistance niveau 3 :
- La fonction “embouteillage” du XC90 Volvo qui se place dans cette catégorie (voir aussi système automatisé de maintien dans la voie)
Niveau OICA 4
Dans un contexte limité et une situation prédéfinie, le véhicule est capable de se déplacer sans conducteur. On peut prendre l’exemple d’un véhicule capable d’aller se garer dans un parking. Il pourra également revenir chercher son conducteur le moment venu.
Niveau OICA 5
La voiture n'a plus besoin d'homme pour se déplacer et devient donc un taxi sans humain... L'Homme communique donc avec elle, mais ne prend plus les commandes, ce niveau n'est pas répertorié dans le système de classement américain.