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Cette occultation ne sera ni permanente ni nationale : les zones concernées ne pourront excéder un rayon de deux kilomètres en agglomération, de dix kilomètres en dehors. Quand la police souhaitera faire un test d’alcoolémie ou de consommation de drogues, la durée du blocage sera limitée à deux heures. Elle passera à douze heures quand la police, ou le ministère de l’intérieur, souhaitera établir un barrage pour interpeller des terroristes, des évadés d’hôpitaux psychiatriques, des braqueurs ou autres malfaiteurs soupçonnés de crimes et délits passibles de trois ans de prison.
Durant ces fenêtres temporelles, toutes les alertes routières ne seront pas bloquées : seul le signalement des forces de police sera interdit. Les usagers continueront donc de recevoir les alertes radars puisque la Sécurité routière considère qu’elles sont utiles : elles permettent selon elle de faire « ralentir les conducteurs » dans les zones accidentogènes, comme le mentionne un communiqué de presse.