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Niveau 0
À ce niveau tout est manuel, le véhicule ne propose aucune autonomie vis-à-vis du conducteur. Il dispose simplement de mécanismes d’avertissement pour l’aider dans sa conduite et ses manœuvres tel que le radar de recul, voyants lumineux, etc. Le logiciel embarqué agit donc simplement comme un assistant. -
Niveau 1
Dans ce niveau, une fonction primaire du véhicule peut être prise en charge par le conducteur mais pas entièrement. La voiture ne peut prendre en charge qu’une seule dimension du guidage, longitudinale ou transversale. Le conducteur peut donc confier l’un ou l’autre au véhicule qui le gérera tout seul. Cependant le conducteur reste à tout moment responsable des manœuvres sur lesquels il peut reprendre la main totale sur la conduite à tout instant.
Des exemples d’assistance de niveau 1 :- Le régulateur adaptatif.
- Lane departure warning : littéralement « Avertissement de dépassement de voie » si le véhicule franchit la ligne blanche, un signal sonore retentit.
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Niveau NHTSA 3
Ce niveau est un cran au-dessus du niveau précédent car il permet temporairement aux conducteurs de déléguer la conduite et baisser son niveau de vigilance et effectuer d’autres tâches. Le véhicule peut toujours gérer la conduite sur les 2 dimensions de guidage. Cependant le conducteur doit s’assurer que les conditions nécessaires à cette autonomie soient présentes, le cas échéant il devra reprendre le contrôle.
Un exemple d’assistance de niveau 3 :- Conduite dans les embouteillages, comme l'Automated Lane Keeping System sur autoroute jusqu'à un maximum de 60 km/h.
- Dans ce cas, une demande de transition initie le transfert de la tâche de conduite dynamique du système (commande automatisée) au conducteur humain (commande manuelle). Cette demande est émise par le système à l’intention du conducteur humain.
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Niveau OICA 3
À ce niveau, le conducteur peut déléguer la conduite dans des situations précises.
Le conducteur pourra donc faire d’autres tâches pendant qu’il est dans un véhicule coincé dans les bouchons.
Cependant si le véhicule indique son incapacité à gérer la situation, le conducteur devra être prêt à reprendre la conduite
Un exemple assistance niveau 3 :- La fonction “embouteillage” du XC90 Volvo qui se place dans cette catégorie (voir aussi système automatisé de maintien dans la voie)
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Niveau NHTSA 4
À ce stade, l’autonomie du véhicule est quasi-totale. Il peut prendre l’ensemble des fonctionnalités de conduite sous sa charge et ne requiert pas la supervision du conducteur. Le véhicule est le seul responsable durant ces manœuvres sans surveillance.
Un exemple du Niveau 4 :- le Valet-Parking qui permet aux véhicules de se diriger vers un point, cependant le conducteur reste celui en charge d’activer ou non cette fonctionnalité
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Niveau OICA 4[
Dans un contexte limité, et une situation prédéfinie, le véhicule est capable de se déplacer sans conducteur. On peut prendre l’exemple d’une véhicule capable d’aller se garer dans un parking. Il pourra également revenir chercher son conducteur le moment venu.
En novembre 2021, la société Easymile obtient la première autorisation en Europe pour opérer des navettes de niveau 4 d’autonomie sur le site de l'Oncopole de Toulouse9, en avance sur le cadre réglementaire définitif autorisant la circulation de véhicules autonomes sur la voie publique en France, à partir de septembre 20229. Cette première ligne est desservie par une navette EZ10 d'Easymile supervisée à distance sur une liaison de 600 mètres entre le parking de l'oncopole et l'hôpital, sans aucune présence humaine ni pour conduire ni pour contrôler9. -
Niveau OICA 5
La voiture n'a plus besoin d'homme pour se déplacer et devient donc un taxi sans humain... L'Homme communique donc avec elle mais ne prend plus les commandes, ce niveau n'est pas répertorié dans le système de classement américain.