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La réunion des continents sud et nord-américain est relativement récente : elle a débuté il y a environ 15 millions d'années et s'est achevée il y a 2,8 millions d'années. Elle eut un énorme impact à la fois sur la biodiversité et le climat : l'isthme de Panama favorisa la biodiversité dans la région, les espèces pouvant désormais migrer d'un continent à l'autre, et la modification des courants marins créa le Gulf Stream, qui radoucit considérablement le climat en Europe.
A cause du réchauffement climatique, le point le plus bas de la Terre voit son altitude baisser chaque année. Il s'agit des rivages de la mer Morte, qui se situent à environ -434 mètres d'altitude. Depuis les années 1960, leur altitude s'amenuise chaque année, au fur et à mesure que l'eau s'évapore.
Le réchauffement climatique actuel a été prédit en 1896 ! S’appuyant sur la découverte de l’effet de serre, le scientifique suédois Svante Arrhenius a calculé qu’un doublement du taux de CO2 de l’époque, émis par la combustion du charbon, causerait un réchauffement d'environ 5 °C.
C’est en pleine révolution industrielle qu’Arrhenius, prix Nobel de Chimie, va calculer les effets de l’augmentation du taux de CO2 atmosphérique. Il avait même calculé qu’il faudrait 3000 ans pour arriver à cette augmentation de 5 °C. L’augmentation considérable des émissions a réduit à 100 ans sa prédiction.
Les glaces du Groenland et d’Antarctique fondent beaucoup plus rapidement que prévu. Une équipe de l’Université sud-coréenne de Pohang a refait tourner les meilleurs modèles climatiques connus en les corrigeant pour qu’ils correspondent aux données réelles enregistrées en Arctique, et les ont ensuite utilisés pour prédire les décennies suivantes. Il en résulte que la fonte totale de la banquise du pôle Nord prévue pour 2050 pourrait être constatée dès 2030.
Ce phénomène s’amplifie aux Pôles. La température en Arctique augmente 3 à 4 fois plus vite que le reste de la planète. Le recul des calottes glaciaires d’eau douce en Antarctique et Groenland est 20 fois plus rapide que ce qui était prévu en 2020. Posées sur un socle rocheux, elles contribuent directement à la montée des eaux.
Lors de la précédente mesure, en 2021, le mont Blanc avait été estimé à 4 807,81 mètres, soit deux mètres perdus en deux ans.
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Les variations de taille n’ont rien d’étonnant, ont averti, en amont, les géomètres, car « depuis la nuit des temps, l’altitude du mont Blanc oscille continuellement ». Le sommet « rocheux » de la montagne culmine à 4 792 mètres, mais c’est l’épaisseur de la couche de « neiges éternelles » qui le recouvre, fonctionnant comme une énorme congère, qui « varie en fonction des vents d’altitude et des précipitations », avaient-ils détaillé en 2021. L’altitude du sommet varie également selon les saisons, le mont Blanc étant un « complexe dunaire » où le vent, plus violent en hiver, rabote davantage la neige qu’en été. Le sommet est donc plus haut à la fin de la belle saison qu’au printemps, avaient-ils souligné.
L'évolution des moyennes climatiques de 1880 à nos jours en une animation.
Le nucléaire a ses défauts, mais pour le climat, c'est une des meilleures énergies.
Attention à une idée reçue : disposer d'une pastille Crit'air 1 n'implique absolument pas que votre véhicule est vertueux pour le #climat (même pas qu'il l'est davantage qu'un véhicule moins bien classé).
Explications :
Les pastilles Crit'air attestent que votre véhicule correspond à un certain niveau concernant les normes européennes d'émission. Par exemple, une pastille Crit'air 1 sur un véhicule essence atteste qu'il respecte la norme Euro 5 ou Euro 6.
Or ces normes ne s'intéressent qu'aux polluants présentant un effet sur la santé : oxydes d'azote, monoxyde de carbone et particules fines.
Les émissions de #CO2 – directement liées à la quantité de carburant consommé et qui ont un impact sur le #climat mais pas sur la santé – n'entrent absolument pas en compte dans ces normes.
Ainsi, si vous roulez dans une Rolls moderne, qui consomme plus de 20L/100km en ville, vous pourrez avoir une pastille Crit'air 1 ou 2 (selon qu'elle est à essence ou diesel).
A contrario, une petite voiture consommant beaucoup moins mais avec une motorisation et un pot plus anciens – donc émettant moins de CO2 mais plus de particules fines, oxydes d'azote et/ou monoxyde de carbone – pourra avoir une pastille Crit'air 3, 4 ou 5.
Retenez donc que Crit'air ne concerne que les émissions de gaz ayant un effet sur la santé, ça n'a rien à voir avec les gaz à effet de serre ayant un impact sur le #climat.
À Churchill, dans le Grand Nord canadien, il existe une prison spécifique pour les ours polaires. En effet, suite à de nombreuses intrusions d’ours dans la ville pour cause de fonte des glaces, les autorités ont été contraintes de créer un centre de détention. En 2016, ils en avaient "incarcéré" 53 avant bien sûr de les relâcher.