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Une vidéo montrant une femme testant le volume d'essence délivré à une pompe. Elle affirme démontrer une arnaque courante.
Un représentant du Laboratoire National de Métrologie explique :
- On voit qu'une partie du carburant est renversé, donc pas pris en compte dans la mesure.
- L'objet utilisé pour la mesure n'est pas certifié. Il n'y a aucune garantie qu'il soit correctement étalonné.
- La quantité minimale pour garantir la bonne mesure de la pompe est de 5 litres.
- Les modèles de pompes à essence sont certifiées avant d'être mises sur le marché. Elles subissent notamment des tests simulant leur vieillissement pour garantir que la qualité de la mesure soit pérenne.
- Des organismes indépendants, agréés par le préfet et accrédités par le COFRAC assurent aussi, tout au long de l'année, des contrôles périodiques sur les installations.
- Chaque pompe est vérifiée au moins une fois par an. Une pastille collée sur la pompe atteste la date de la dernière inspection.
La DGE rapporte qu'en 2023, "près de 14.600 instruments ont été vérifiés" par ses soins, "lors de contrôles ponctuels". Sur ce nombre, quatre seulement "délivraient un volume non conforme, soit moins de 0,02% des instruments contrôlés".
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Lorsque l'instrument est non conforme à la vérification périodique, nous apposons une vignette rouge et informons la DREETS", des services dépendants de la DGE.
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Par ailleurs, pour éviter toute intervention extérieure sur les pompes à essence, elles sont "protégées par des scellements de tous leurs sous-ensembles métrologiques". De fait, "lorsqu'un technicien découvre un sous-ensemble non scellé ou avec un scellement n'appartenant pas à un organisme agréé, l'information est immédiatement remontée aux DREETS".