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Tout comme ses lointains ancêtres ruminants, le dauphin a plusieurs "estomacs" : un avant-estomac, un estomac pylorique et une ampoule duodénale. Cet estomac organisé en 2 poches principales lui permet de digérer des aliments non mâchés qui arrivent parfois en grande quantité.
Au-delà de la sensation de bien-être, la masturbation pourrait également contribuer à protéger contre les infections sexuellement transmissibles en nettoyant les voies génitales, du moins chez les primates mâles, d'après une nouvelle étude.
Certains vertébrés, à l'instar de l'ornithorynque, n'ont pas d'estomac : les aliments ingérés arrivent directement dans l'intestin, sans être prédigérés. L'estomac est apparu chez les animaux il y a environ 400 millions d'années, mais chez certaines espèces, il ne s'est pas avéré vraiment utile. Il s'est donc graduellement atrophié avant de disparaitre, chez près de 5000 espèces.
Il n'y a aucun muscle dans vos doigts : leurs mouvements sont contrôlés uniquement par des tendons extenseurs et fléchisseurs, reliés aux muscles de la main, et, dans le cas des extenseurs, aux muscles de l’avant-bras également.
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La cadavérine et la putrescine se forment aussi bien dans les cadavres que dans les fromages. Des scientifiques ont découvert qu'une bactérie présente dans certains fromages produisait de l'histamine, mais aussi de la putrescine et de la cadavérine, deux composés organiques issus de la décomposition, à l'odeur nauséabonde.
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Les escargots escrimeurs tiennent leur nom d'une curieuse pratique. Durant l'accouplement, ils se transpercent avec un dard. Cette pratique étrange favoriserait la survie des millions de spermatozoïdes transmis.
Grâce à la suppression ou masquage saccadique, notre vision est stable. Ce phénomène intervient lorsque nos yeux font de brusques mouvements : normalement, notre vision devrait être brouillée, mais notre cerveau supprime cette phase, de façon à ce que nous puissions voir clairement. Ce phénomène intervient plusieurs centaines de fois par jour sans que nous nous en rendions compte, et nous "perdons" ainsi environ 40 minutes de perception visuelle quotidiennement.
Le poisson Serranus tortugarum peut sembler banal, mais il possède une particularité extraordinaire : capable de produire des spermatozoïdes et des ovules, il peut changer de sexe 20 fois par jour.
Réponse : "C'est pour permettre de définir d'où viennent les sons."
C'est bien dommage, il n'y a aucune référence. 🙁
Découvert en 1883, Trichoplax adhaerens est l'un des animaux les plus "primitifs" connus aujourd'hui. Constitué d'environ 6 types de cellules différentes, il ne possède pas d'organes, pas de système digestif ni de système nerveux. Il possède en revanche d'étonnantes capacités de régénération : son organisme peut se reconstituer entièrement à partir de quelques cellules seulement, et s'il est coupé en plusieurs morceaux, ces derniers vont chercher à se rejoindre pour reconstituer l'organisme.
Dans le registre des coïncidences troublantes, le cas des deux Brady Feigl est édifiant. Ces deux Américains partagent le même nom, le même métier (joueurs de baseball) mais ils sont aussi sosies. Leur ressemblance est telle qu'ils ont passé un test ADN pour savoir s'ils étaient apparentés. La réponse fut négative : leur ressemblance est due au hasard.
Les oiseaux possèdent tous une caractéristique anatomique particulière : les femelles ne disposent que d'un ovaire fonctionnel, généralement le gauche. Le second est atrophié au point de quasiment disparaitre. Cette particularité leur permettrait de diminuer leur masse, rendant le vol plus aisé.
Le cerveau humain rétrécit depuis environ 3000 ans. Nous avons perdu environ 10% de matière grise, l'équivalent de 4 balles de ping-pong. [...]
Les "souris de glacier" sont des colonies de mousses de différentes espèces qui poussent sur les glaciers ou dans des environnement similaires. Elles intriguent les scientifiques car elles se déplacent d'environ 2,5 cm par jour, en groupe. Les mécanismes de ces "migrations" n'est pas bien compris.
La nouvelle étude, menée par une équipe de l’Université de Padoue (Italie), est une synthèse de plusieurs années de recherches, comparant les sources de protéines animales et végétales par rapport à leurs impacts sur l’environnement et sur la santé humaine. Les chercheurs ont conclu que « la consommation de sources de protéines végétales est associée à de meilleurs résultats pour la santé dans l’ensemble (à savoir notamment sur le système cardiovasculaire) que l’utilisation de produits d’origine animale ».
[...]Les inconvénients d’un régime exclusivement végétalien
Malgré les avantages prônés par l’alimentation végétalienne, elle peut tout de même comporter des risques pour la santé, notamment de nombreuses carences en oligo-éléments, censés être fournis par des sources de protéines animales comme le poisson, les œufs et le lait. Pour compenser, les personnes adoptant un régime végétalien doivent généralement prendre des compléments alimentaires, au risque de subir des anémies chroniques ainsi qu’une grande faiblesse physique et mentale. Être végétalien tout en visant une alimentation saine et équilibrée nécessite ainsi une grande connaissance nutritionnelle, impliquant des investissements importants en termes de temps et d’argent (les produits végétaliens étant souvent plus chers que la moyenne).
Les végétaliens doivent en effet compenser l’apport en vitamine B12, en fer, en calcium, en zinc, en acide gras oméga 3, etc., qui ne sont essentiellement contenus que dans des aliments d’origine animale. L’on ne peut pas se passer de ces nutriments. La carence en vitamine B12 est par exemple associée à des dommages neurologiques irréversibles. Il existe également un risque de carence en zinc et en calcium en adoptant un régime végétalien, car les phytates contenus dans les céréales complètes par exemple, réduisent leur absorption dans l’intestin.
L’apport en protéines doit également être constamment surveillé, car les sources végétales n’apportent généralement pas la même qualité et quantité de protéines que celles animales. Le risque de carence est d’autant plus élevé que l’Homme a évolué en tant qu’animal omnivore, ayant adapté de ce fait son régime alimentaire au cours de milliers d’années d’évolution. De plus, des études ont démontré antérieurement que les compléments alimentaires ne pourront jamais remplacer les nutriments et oligoéléments apportés par une alimentation saine et variée, à la fois d’origine animale et végétale.
Ces risques de carence sont d’ailleurs plus importants chez les femmes enceintes, allaitantes, ainsi que chez les enfants en croissance. Ces périodes de la vie nécessitent notamment des besoins nutritionnels aussi spécifiques qu’élevés, et les carences liées à un régime végétalien mal conçu peuvent avoir de graves conséquences. 65% des femmes végétaliennes enceintes ont par exemple une carence en vitamine B12, qui peut impacter le développement du fœtus. Chez l’enfant, un mauvais régime végétalien peut provoquer un retard de croissance, une faible densité osseuse, des déficiences immunitaires, etc.
Les impacts du végétalisme sur l’environnement
Bien que des statistiques aient révélé que les produits alimentaires d’origine végétale ont une empreinte carbone bien moins grande que ceux d’origine animale, un régime exclusivement végétalien et généralisé à grande échelle comporterait tout de même des risques pour l’environnement. « Un modèle alimentaire végétalien généralisé nous mènerait à une impasse d’un point de vue environnemental », estime Thomas Nesme, professeur d’agronomie à Bordeaux Sciences Agro.
La suppression de l’élevage (si tout le monde se convertissait au végétalisme) pourrait par exemple avoir des conséquences imprévisibles, notamment sur les prairies que les animaux d’élevage entretiennent. À savoir qu’au même titre que les forêts, les prairies jouent également un rôle majeur dans la séquestration de carbone et leur importance écosystémique dans la conservation de la biodiversité et la régulation des flux d’eau n’est pas négligeable. Concernant l’agriculture biologique, les animaux d’élevage sont également essentiels pour la fertilisation.
Sans compter que les sources de protéines utilisées dans les régimes végétaliens, comme le soja, font polémique en matière d’impact environnemental. Les cultures du soja, du cacao ou de l’huile de palme ont notamment conduit à des déforestations massives. Or, un végétalisme généralisé impliquerait une importation massive de ces produits.
Les chercheurs accordent beaucoup d'attention aux pénis, historiquement parlant. C'est particulièrement vrai chez les serpents, car les scientifiques en savent long sur les organes reproducteurs mâles de ces animaux, mais relativement peu sur ceux des femelles, notamment le clitoris. Cela a conduit certains scientifiques à conclure que cette structure n'a pas grand-chose à voir avec l'accouplement chez les espèces de serpents, et certains doutaient même de son existence. Une étude publiée cette semaine (lien plus bas) remet les pendules à l'heure...
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Une étude publiée cette semaine (lien plus bas) remet les pendules à l’heure : non seulement le clitoris des serpents existe, mais il pourrait également jouer un rôle important dans la reproduction. Des chercheurs de l’Université d’Adélaïde (Australie) ont, pour la première fois, décrit la diversité frappante des hémiclitoris des serpents chez neuf espèces. Ce faisant, ils ont apporté la preuve que cette structure est répandue chez les serpents et qu’elle a probablement une fonction vitale. Cette étude vient s’ajouter à la pile croissante de preuves que le clitoris n’est probablement pas moins important que le pénis lorsqu’il s’agit de copulation dans le règne animal.
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Les résultats montrent que les clitoris sont encore plus répandus chez les amniotes, le groupe des vertébrés qui comprend les mammifères, les reptiles et les oiseaux, qu’on ne le pensait auparavant, ce qui indique une origine ancestrale unique pour cette structure. Et tous ces clitoris, selon Folwell, doivent faire l’objet de recherches plus approfondies, car les chercheurs commencent tout juste à comprendre leurs fonctions. Ces connaissances et le contexte évolutif pourraient éclairer des domaines disparates, du comportement animal à la santé sexuelle humaine.
First evidence of hemiclitores in snakes
Snake clitoris described for first time
Chez le ragondin, les mamelles de la mère sont situées sur les flancs, et non sur le ventre comme les autres mammifères, ce qui lui permet de nager alors que les jeunes sont accrochés aux tétines. On compte 2 à 3 portées par an de 4 à 6 jeunes, et l'allaitement dure 7 à 8 semaines, d'où leur prolifération.
Il semblerait que :
- 1 - l'air expiré se condense le long des parois nasales lors de l'expiration ;
- 2 - le nez en réchauffant l'air inspiré, la muqueuse se refroidit par évaporation et humidifie l'air ;
- 3 - Curiosité : le nez produit 1 à 2 litres de mucus (= morve) quotidiennement ! Les cils de la muqueuse nasale emmènent volontairement le mucus à l'arrière du nez où il tombe ensuite naturellement dans la gorge pour être avalé dans le système digestif (miam). Le mouvement des cils est un battement rapide vers le fond du nez, puis lent vers l'avant répété 1 000 fois par minute. La vitesse de déplacement dudit mucus est de 5 mm/min. Ce fonctionnement ralentit sous les 20°C pour s'arrêter à partir de 5°C. Le mucus au lieu d'aller vers la gorge se met donc à couler du nez.
Pour éviter/limiter cela, il faut préchauffer l'air avant qu'il soit inspiré. Une écharpe, un masque font généralement bien l'affaire (jusqu'à un certain seuil). Une fourrure autour du visage aide aussi à conserver une couche d'air plus chaude près du visage.