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Il existe un mythe répandu selon lequel boire de l’eau distillée est nocif car elle ne contient pas de minéraux et épuise donc les réserves de minéraux de votre corps. Cette croyance est fausse à plusieurs niveaux.
Premièrement, il existe des endroits dans le monde où l’eau est naturellement douce et contient peu de minéraux. J'ai bu de l'eau du robinet à Ottawa (Canada) et dans diverses villes du Japon, et elle était plus douce que l'eau de Toronto. Pourtant, il n’y a pas de crise de santé publique ni de tollé concernant l’eau dans ces endroits. Les gens y sont en bonne santé et l’eau n’a pas besoin d’être modifiée.
Deuxièmement, toute eau potable contient moins de minéraux que les cellules de notre corps. La teneur globale en sel de l'homme est d'environ 0,4 % en poids. Dans le sang, elle est d'environ 0,9 %, soit 9 000 ppm – c'est pourquoi les solutions salines pour injections intraveineuses sont préparées à cette concentration. L’eau que nous buvons est hypotonique, mais nos cellules n’explosent pas à chaque fois que nous buvons de l’eau.
Si les minéraux présents dans l’eau potable sont largement ignorés, d’où les obtenons-nous ? De la nourriture, bien sûr. Les plantes et les animaux incorporent des minéraux dans leurs tissus, et nous obtenons les minéraux nécessaires à partir de la nourriture que nous mangeons.
Les musaraignes ont une stratégie étonnante pour passer l’hiver : leur corps entier rétrécit. En quelques mois, leurs organes mais aussi leur cerveau ou leur squelette diminue d'un facteur allant jusqu'à 30%, afin de survivre à la pénurie alimentaire.
Les femmes aussi ont une prostate, mais elle est à un état vestigial, non développée. Il s'agit des glandes de Skene, situées entre la vessie et l'urètre. Ces glandes produisent un liquide qui est éliminé par l'urètre pendant l'orgasme.
Ce liquide contient des PSA (antigènes spécifiques de la prostate) que l'on retrouve dans le liquide séminal masculin. Il ne faut pas confondre ce processus avec celui des femmes fontaines, qui de leur côté, évacuent un fluide provenant de la vessie.
La Pinanga subterranea est un palmier bornéen qui développe ses fleurs et ses fruits entièrement sous terre. On ne sait pas encore tout à fait comment les fleurs sont fécondées mais la dispersion des graines est assurée par les sangliers de l'île qui retournent la terre pour manger ses fruits.
Des chauves-souris sérotines mâles vivant dans le grenier d’une église aux Pays-Bas ont été filmées en train de se livrer à des séances marathon de sexe sans pénétration, le tout premier cas d’accouplement par contact superficiel chez des mammifères.
Les chercheurs de l’université de Lausanne ont rapidement découvert que ce comportement très inhabituel des mammifères était une stratégie bien plus complexe qu’il n’y parait, car le mâle de la chauve-souris sérotine (Eptesicus serotinus) est également doté d’un pénis qui, lorsqu’il est en érection, mesure un cinquième de la longueur de son corps (7 cm) et est 7 fois plus long que le vagin de sa partenaire.
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Au lieu d’avoir des rapports sexuels avec pénétration, le mâle a utilisé son appendice mal ajusté comme un troisième bras, poussant la queue de la chauve-souris femelle sur le côté pour s’engager dans un accouplement par contact, ressemblant au « baiser du cloaque » commun dans le monde des oiseaux.
Quand deux sœurs jumelles font des enfants avec deux frères jumeaux, leurs enfants sont appelés jumeaux quaternaires. Les enfants sont alors cousins mais génétiquement frères et sœurs, et présentent de fortes ressemblances. Environ 300 cas de mariages "quaternaires" sont documentés.
S'il est une chose utile pour distinguer les insectes, c'est bien leurs organes génitaux. Ces derniers évoluent pour être différents d'une espèce à l'autre, c'est pourquoi c'est l'une des premières choses que les entomologistes recherchent.
L'effet Purkinje désigne le fait que, chez l'être humain, la vision des couleurs dépend de la luminosité : à forte luminosité, ce sont les couleurs rouges que l'œil distingue le mieux mais lorsque l'illumination diminue, ce sont les couleurs plus bleues qui sont le mieux perçues.
Le poisson crapaud est un poisson étrange sur bien des aspects : il possède trois genres (une femelle et deux types de mâles), il est bioluminescent et produit des vocalisations si fortes qu'elles sont audibles depuis la côte et empêchent les gens de dormir à bord des navires.
Contrairement à ce que leur apparence peut laisser penser, les hippopotames ne sont pas gras : la couche de graisse sous-cutanée est en réalité très fine, et c'est la peau qui est épaisse (environ 6 cm). Ainsi, la masse des hippopotames est principalement musculaire, et la graisse ne constitue que 5 à 15 % de leur masse.
Une peau épaisse de 6 cm. ! À quoi cela lui sert-elle ?
Avant les tests ADN, on pouvait utiliser le test PTC en cas de doute sur la paternité. La capacité à percevoir l'amertume de la phénylthiocarbamide est en effet d'origine génétique : si le père la percevait, l'enfant devait aussi la percevoir.
Le test était toutefois imprécis car réellement utile qu'en cas de résultat différent : père et enfant ayant le même résultat ne voulait pas forcément dire qu'ils étaient parents.
Les différents globules blancs utilisent des méthodes différentes pour neutraliser les agents infectieux. La plus originale est probablement celle des neutrophiles : ces cellules peuvent expulser leur ADN pour s'en servir comme un filet toxique qui capture l'agent infectieux.
Figure-toi que le hérisson est capable de grimper tout en haut d’un arbre et de se laisser tomber sans craindre les effets de la chute ! Quel est donc son secret ?
Eh bien, figure-toi que des chercheurs se sont penchés sur la question !
Alors, pour absorber les chocs, il faut pouvoir encaisser de l’énergie en se déformant ! C’est exactement ce que fait le hérisson : l’énergie est absorbée par ses piquants et ses muscles.
Nous portons tous une part de gènes néandertaliens, mais elle varie beaucoup : en Afrique, elle est d'environ 0,3%, alors que la proportion grimpe à 2% en moyenne chez les Eurasiens. De façon étonnante, elle atteint 6% chez les aborigènes d'Australie et les Papous de Nouvelle-Guinée.
Ces différences s'expliquent par l'histoire des migrations et des métissages : il a fallu attendre que l'Homme moderne s'aventure hors de l'Afrique avant qu'il ne se mélange aux Néandertaliens. Ainsi, la proportion de gènes néandertaliens chez certains peuples africains est quasi-nulle.
Une étude dans « Science » révèle le rôle d’un vecteur apparenté aux virus qui, jadis, a capturé des gènes cellulaires, puis les a introduits dans une dizaine d’espèces de vers nématodes, très éloignées sur le plan évolutif.
De récentes recherches ont mis en évidence un curieux cycle de 36 millions d'années, ponctuant l'histoire de la Terre par une explosion de biodiversité marine. Mais quels sont les mécanismes sous-jacents qui orchestrent ces énormes changements ? La tectonique des plaques pourrait bien avoir un rôle à jouer.
Pour lutter contre la sécheresse désertique, certains coléoptères ont fortement augmenté leur efficacité à absorber le peu d'eau disponible. Ils boivent l'eau de condensation formée sur leur carapace par le rectum et absorbent 100% de l'humidité de leur nourriture. Leurs selles quant à elles sont complètement déshydratées.
Si le rôle de l’eau dans l’hydratation du corps n’est plus à prouver, une étude menée par l’Université de St. Andrews en Écosse démontre que d’autres boissons pourraient surpasser l’eau en matière d’hydratation. Cette recherche, dirigée par le professeur Ronald Maughan de la faculté de médecine de St. Andrews, a révélé que les boissons contenant une petite quantité de sucre, de gras ou de protéines pourraient maintenir l’hydratation du corps plus longtemps que l’eau, qu’elle soit plate ou gazeuse.
Pour éviter d'être mangées par les chenilles, passiflora boenderi a recours au mimétisme. Ses feuilles sont ornées de motifs qui imitent des œufs de papillon. Ces derniers, croyant que les feuilles sont déjà occupées, iront pondre ailleurs.