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Prendre des notes à la main ne serait pas forcément mieux que d’utiliser un ordinateur.
De nombreux chercheurs se sont intéressés à différents aspects de l’impact potentiel de l’utilisation de l’ordinateur portable, comparé à l’utilisation d’un plus classique stylo, notamment dans la prise de note.
Même si cela peut sembler assez contre-intuitif, commettre délibérément des erreurs pourrait améliorer l’apprentissage.
Faire une erreur n’est souvent pas vraiment intentionnel et nous semblons autant que possible les fuir. Car en commettre peut nous donner l’impression d’être dans une situation d’échec, mais aussi parce que, de manière plus prosaïque, l’ancrage, ainsi que la répétition de cette erreur, en lieu et place d’une correcte réponse, semble avoir des conséquences néfastes sur l’apprentissage. Néanmoins, l’erreur ne peut-elle pas, tout de même, être utile à l’apprentissage, en particulier, lorsqu’elle est consciemment commise ?
Une nouvelle étude révèle que l’une des meilleures méthodes pour surprendre une personne en train de mentir consiste à essayer de la distraire lorsque celle-ci ne vous dit pas toute la vérité.
Il semble que l’effort cognitif supplémentaire requis pour élaborer un mensonge et faire autre chose en même temps rende le bobard moins tenable.
Il y a cependant quelques réserves à faire : par exemple, la tâche secondaire doit être considérée comme importante par la personne qui ment, sinon elle sera capable de donner la priorité au mensonge par rapport à tout ce qu’elle est censée faire.
Les chercheurs à l’origine de cette nouvelle étude suggèrent que les entretiens pourraient être structurés d’une certaine manière afin d’impliquer des tâches secondaires et donc de repérer les mensonges. Ils soulignent toutefois qu’il ne s’agit pas d’un système infaillible et que des travaux supplémentaires sont nécessaires pour comprendre pleinement comment le multitâche gêne les menteurs.
Le biais de supériorité touche de très nombreuses personnes et montre que moins un individu est bon dans un domaine et plus il se surestime. Un domaine qui intéresse les psychologues.
Que sont les biais cognitifs ? Quels sont les différents types connus ? Comment influencent-ils nos prises de décision ? Quels sont les mécanismes cognitifs permettant leur mise en oeuvre et pourquoi ? Quelle est l’influence des émotions sur les biais cognitifs ?
avec :
Stefano Palminteri (Chercheur en neurosciences cognitives. Chargé de recherche inserm dans l’équipe “Apprentissage par renforcement” du laboratoire de Neurosciences cognitives et computationnelles de l’Ecole normale supérieure de Paris.), Olivier Houdé (Professeur de psychologie du développement de l'enfant à l'Université Paris Descartes).
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En cette période de « post-vérité », pourquoi est-il si difficile de ré-implémenter de la raison dans notre approche de l’information, démultipliée par les réseaux que nous fréquentons de plus en plus assidûment, peut-être parce que nous sommes, dans ce bombardement informatif, de plus en plus victimes de nous-mêmes, à savoir de nos biais cognitifs et que les pourvoyeurs de fake news jouent, consciemment ou non, sur ces distorsions intérieures qui déforment notre perception du réel. C’est pourquoi nous vous proposons, aujourd’hui, un petit guide pratique pour réapprendre à penser contre soi.
Quelques manières dont la survie — en tant que discipline — peut être applicable pour mieux vivre. Dans cet épisode je reprends la fameuse pyramide des compétences et la règle des trois, en essayant de voir de quelle manière on peut utiliser ces deux checklists pour améliorer sa qualité de vie, et reprendre du pouvoir […]
Plein de bon mots et de réflexions profondes
Au début des années 1960, le psychologue américain Milton Rokeach mena une expérience devenue célèbre : il confronta à plusieurs reprises 3 patients schizophrènes clamant chacun être Jésus Christ, notant leurs réactions. De façon intéressante, chaque patient pensait que les deux autres souffraient de troubles psychiatriques expliquant leur croyance.
Il publia un livre, qui fut adapté au théâtre et au cinéma.
La "loi de proximité" est un principe qui veut que l'importance d'une information dépend de sa proximité géographique, temporelle, affective, etc. Nous sommes par exemple plus "touchés" par un drame qui se produit près de chez nous ou dans un pays que nous avons visité que par un drame lointain.
Dans le même ordre d'idées, on parle aussi de "mort kilométrique" : ce terme désigne le fait qu'une mort nous affecte d'autant moins qu'elle nous parait éloignée.
D'après un pédo-psy (lequel ?), il y a 5 grands traumatismes qu'il à tout prix faut éviter dans l'enfance :
- rejet
- abandon
- humiliation
- trahison
- injustice
Aujourd'hui, un couple d'amis nous font part de leurs problèmes pour avoir un enfant. Mon fils de 5 ans les a beaucoup aidés : "C'est pas compliqué ! Un zizi, une zezette, on pousse au fond, et c'est bon ! Tout le monde sait ça !" VDM
L’effet Brandolini (du nom de l’informaticien italien l’ayant établi) est un adage selon lequel le temps et l’énergie qu’il faut pour réfuter une sottise seront toujours largement supérieurs (jusqu’à dix fois plus) au temps et à l’énergie qu’il faut pour l’émettre. On parle d’asymétrie dans l’argumentation.
Le « sage » sera donc constamment désavantagé par rapport à l’« idiot », notamment sur les forums et réseaux sociaux, ou dans les débats politiques, où le contexte (temps de parole à respecter, temps passé à écrire sur un clavier, etc.) ne permet pas à une personne de réfuter une sottise. Le sage apparaîtra donc toujours moins convaincant que l’idiot.