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Les gens portent plus d'importance à la première information qu'ils voient.
Notre tendance à chercher coûte que coûte une explication logique à chaque histoire quitte à en inventer une et à négliger la vérité brute.
Notre tendance à juger une chose ou une personne selon la première impression qu'elle nous a fait.
Notre tendance à préférer éviter de perdre quelque chose plutôt que d'en gagner une autre.
Nous donnons plus de valeur à ce que nous possédons qu'à ce que l'on ne possède pas.
On préfère éviter de perdre 20€ plutôt que de tenter de gagner 20€.
Les biais des coûts irrécupérables (Sunk Cost Effect en anglais) est la tendance irrationnelle d'agir selon des décisions prises antérieurement (temps passé, efforts consentis, argent dépensé etc...).
Ce journaliste s'est "amusé" à prouver à quel point les études scientifiques bidons (et les régimes les plus absurdes) pouvaient être crus par des millions de personnes.
Il a donc monté des études foireuses avec de vrais protocoles, les résultats sont parfaitement douteux, mais il a su monter ça en épingle très facilement, et l'info a été reprise par des très nombreux médias.
Et son "Institure of Diet and Health" qui a publié l'étude était... juste un site web.
Eh bé voila, je me suis fais avoir moi aussi
Pour soutirer des informations aux généraux allemands capturés durant la Seconde Guerre mondiale, les Britanniques employaient le contraire de la torture. Les officiers étaient bichonnés au château de Trent Park, à coups de bons repas et de verres de whisky. Le château était truffé de micros. L'Angleterre put ainsi obtenir des informations précieuses, comme l'existence et l'emplacement du centre de recherche militaire de Peenemünde.
La torture n'est pas fiable et est inhumaine. Le contraire fonctionnerait-il mieux ?
Qu’est-ce qui sous-tend le rejet des preuves scientifiques?
Premièrement, la source qui apporte l’information, un scientifique par exemple, manque de crédibilité.
Deuxièmement, le public auquel s’adresse le message s’identifie à des groupes qui nourrissent des attitudes anti-scientifiques.
Troisièmement, un message scientifique contredit les croyances et les préférences de la personne.
Enfin, il existe un décalage entre la façon dont est présenté le message et la façon de penser de la personne.
L’« empoisonnement du puits » désigne une figure rhétorique consistant à donner au public une information négative, vraie ou fausse, peu importe, afin de décrédibiliser une personne ou un groupe dans tout ce qu’elle ou il pourra dire par la suite. L’objectif est de rendre la source d’information inutilisable. Cette expression fait référence aux accusations lancées au Moyen Âge contre les juifs présumés responsables d’avoir empoisonné des fontaines et des sources d’eau pour assoiffer les chrétiens. On leur a par la suite imputé de nombreux maux, dont celui de propager la peste.
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I work for money. If you want loyalty, hire a dog.
Notre tendance à privilégier les succès d'une histoire plutôt que les échecs. En oubliant de prendre en compte le contexte qui entoure l'histoire et en se concentrant principalement sur les exceptions.
Les minorités sexuelles sont plus susceptibles de subir des situations de stress en raison de leur orientation sexuelle, telles que des expériences de préjugés. À ce jour, il n’existe que quelques études représentatives qui examinent le bien-être des enfants de parents de même sexe. Une étude menée par des chercheurs de l’Institut de sociologie et de psychologie sociale de l’Université de Cologne montre que les enfants et les adolescents dont les parents sont de même sexe sont aussi bien adaptés que ceux dont les parents sont de sexe différent.
Et PAN ! Les dégénérés, fermez vos clapets et laissez vivre les autres !
Prendre des notes à la main ne serait pas forcément mieux que d’utiliser un ordinateur.
De nombreux chercheurs se sont intéressés à différents aspects de l’impact potentiel de l’utilisation de l’ordinateur portable, comparé à l’utilisation d’un plus classique stylo, notamment dans la prise de note.
Même si cela peut sembler assez contre-intuitif, commettre délibérément des erreurs pourrait améliorer l’apprentissage.
Faire une erreur n’est souvent pas vraiment intentionnel et nous semblons autant que possible les fuir. Car en commettre peut nous donner l’impression d’être dans une situation d’échec, mais aussi parce que, de manière plus prosaïque, l’ancrage, ainsi que la répétition de cette erreur, en lieu et place d’une correcte réponse, semble avoir des conséquences néfastes sur l’apprentissage. Néanmoins, l’erreur ne peut-elle pas, tout de même, être utile à l’apprentissage, en particulier, lorsqu’elle est consciemment commise ?
Une nouvelle étude révèle que l’une des meilleures méthodes pour surprendre une personne en train de mentir consiste à essayer de la distraire lorsque celle-ci ne vous dit pas toute la vérité.
Il semble que l’effort cognitif supplémentaire requis pour élaborer un mensonge et faire autre chose en même temps rende le bobard moins tenable.
Il y a cependant quelques réserves à faire : par exemple, la tâche secondaire doit être considérée comme importante par la personne qui ment, sinon elle sera capable de donner la priorité au mensonge par rapport à tout ce qu’elle est censée faire.
Les chercheurs à l’origine de cette nouvelle étude suggèrent que les entretiens pourraient être structurés d’une certaine manière afin d’impliquer des tâches secondaires et donc de repérer les mensonges. Ils soulignent toutefois qu’il ne s’agit pas d’un système infaillible et que des travaux supplémentaires sont nécessaires pour comprendre pleinement comment le multitâche gêne les menteurs.
Le biais de supériorité touche de très nombreuses personnes et montre que moins un individu est bon dans un domaine et plus il se surestime. Un domaine qui intéresse les psychologues.
Que sont les biais cognitifs ? Quels sont les différents types connus ? Comment influencent-ils nos prises de décision ? Quels sont les mécanismes cognitifs permettant leur mise en oeuvre et pourquoi ? Quelle est l’influence des émotions sur les biais cognitifs ?
avec :
Stefano Palminteri (Chercheur en neurosciences cognitives. Chargé de recherche inserm dans l’équipe “Apprentissage par renforcement” du laboratoire de Neurosciences cognitives et computationnelles de l’Ecole normale supérieure de Paris.), Olivier Houdé (Professeur de psychologie du développement de l'enfant à l'Université Paris Descartes).
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En cette période de « post-vérité », pourquoi est-il si difficile de ré-implémenter de la raison dans notre approche de l’information, démultipliée par les réseaux que nous fréquentons de plus en plus assidûment, peut-être parce que nous sommes, dans ce bombardement informatif, de plus en plus victimes de nous-mêmes, à savoir de nos biais cognitifs et que les pourvoyeurs de fake news jouent, consciemment ou non, sur ces distorsions intérieures qui déforment notre perception du réel. C’est pourquoi nous vous proposons, aujourd’hui, un petit guide pratique pour réapprendre à penser contre soi.