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Franck nous parle de nos derniers prédateurs, les virus, champignons, et surtout bactéries contre lesquelles nous luttons avec les antibiotiques, qu'il décortique pour nous. Bonne écoute !
Samedi 22 juin, c'est la journée nationale de réflexion sur le don d'organes. Une belle occasion pour Frédéric Fromet et Charline Vanhoenacker de vous faire profiter de leurs plus beaux organes.
Une très intéressante vidéo sur le comportement à adopter en cas de commotion cérébrale ...
... La 2ème partie du billet est ici : Le ‘certificat de vaccine’ : un papier indispensable au XIXe siècle (2/2)
Températures normales du corps humain
- Mesure rectale : de 36,6° à 37,8°C
- Mesure axiliaire (sous le bras) : de 34,7° à 37,3°C
- Mesure buccale (dans la bouche) : de 35,5° à 37,5°C
- Mesure auriculaire : de 35,8° à 37,8°C
En 1747, James Lind mena une expérience qui est considérée comme le premier essai clinique comparatif en médecine : il composa 6 groupes de 2 marins atteints du scorbut et testa sur chaque groupe des substances différentes (cidre, vitriol, vinaigre, pâte d'orgeat, eau de mer et agrumes). Après 6 jours de traitement, l'état de santé des marins du groupe traité par les agrumes (oranges et citron) s'était nettement amélioré par rapport aux autres groupes.
Bien que cette expérience montra les bienfaits des agrumes contre le scorbut (qui fut démontré plus tard comme étant une carence en vitamine C), James Lind était persuadé que le scorbut était causé par une humidité excessive et non une carence alimentaire. Il pensa que l'efficacité des agrumes était en réalité liée à leur acidité détruisant les fluides néfastes piégés dans le corps, et proposa différents types de remèdes (dont des agrumes bouillis, qui perdent leur teneur en vitamine C) qui s'avérèrent peu efficaces.
Toujours déconseillés
Au rang des médicaments épinglés par la rédaction de Prescrire, on retrouve des médicaments couramment utilisés. Sans surprise, les décongestionnants oraux (Dolirhume, gamme Actifed, Humex Rhume, etc.) sont à éviter : ils sont peu utiles dans le rhume et comportent un risque cardiovasculaire réel. Les alertes se sont d’ailleurs multipliées à leur sujet et leur usage est officiellement déconseillé. Il en va de même pour les médicaments traitant le mal de gorge (Maxilase, Thiovalone, etc.) et la toux (Toplexil, Biocalyptol, etc.). Face aux maux de l’hiver, le recours occasionnel au paracétamol est à privilégier.
Dans le traitement de la douleur, plusieurs anti-inflammatoires ne devraient plus être prescrits. C’est le cas du diclofénac (Voltarène) ainsi que ceux finissant en « coxib », qui comportent bien plus d’effets indésirables que les autres molécules disponibles. Quant à la capsaïcine en patch (Qutenza), elle n’a pas démontré son intérêt et expose à des irritations cutanées, voire des brûlures.
L’oxygène est abondant dans l’air ambiant, mais l’isoler le mettre à disposition des malades en insuffisance respiratoire n’est pas si simple.
FAKE OFF
Le graphique reproduit par les internautes provient d’une étude sur les caractéristiques des hospitalisations pour grippe entre 2012 et 2017, publiée par Santé publique France en 2019. On y constate que, durant les semaines de pic de l’épidémie, plus de 300 patients touchés par la grippe sont admis en réanimation. Il s’agit d’indicateurs qui doivent être comparés à ceux utilisés pour le suivi de l’épidémie de coronavirus.
Sur la question précise des admissions en réa, la comparaison est sans appel : selon les chiffres publiés lundi 22 novembre 2021 portant sur les sept derniers jours, 512 patients ont été admis en réanimation pour une infection au Covid-19, selon le baromètre de Santé publique France. Des admissions plus nombreuses, donc, alors même que l’Hexagone n’a pas atteint le pic de la cinquième vague. A titre de comparaison, plus de 400 personnes ont été admises chaque jour en « soins critiques » au plus fort de la troisième vague, en avril 2021.
Le Covid-19 cause davantage de décès
Autre élément de comparaison, le nombre de décès lié à chaque maladie. Le constat est sans appel : « La grippe tue beaucoup moins que le Covid-19 », souligne Catherine Hill, épidémiologiste, auprès de 20 Minutes. Selon des travaux de recherche menés par l’université de Dijon et publiés dans la revue scientifique The Lancet, le taux de mortalité des patients hospitalisés en raison du Covid-19 est trois fois plus élevé que le celui lié à la grippe saisonnière. 16,9 % des admis pour coronavirus entre le 1er mars et le 30 avril 2020 en France sont décédés, contre seulement 5,8 % de ceux hospitalisés entre le 1er décembre 2018 et le 28 février 2019 pour la grippe.
La grippe surcharge également moins les hôpitaux, car les séjours y sont plus courts : en moyenne 11 jours, contre 16 pour une admission due au Covid-19, selon les chiffres de l'Agence technique de l'information sur l'hospitalisation. Le virus actuel laisse en outre plus de séquelles. Selon la même étude des chercheurs de Dijon, un patient sur quatre atteint de Covid-19 au printemps 2020 a souffert d’une insuffisance respiratoire aiguë, contre moins d’un patient sur cinq souffrant de la grippe.
Bien qu’il soit en vente libre, le millepertuis ne doit en aucun cas être pris à la légère. Cet antidépresseur naturel est incompatible avec la prise de médicaments courants.
Le Collège national des gynécologues et obstétriciens français a publié [...] une "Charte de la consultation en gynécologie ou en obstétrique".
Une vidéo sur le paracétamol et comment éviter son surdosage.
La maladie de Lyme, causée par des bactéries nommées « boréllies » (Borrelia garinii, B. afzeli, B. burgdorferi, etc.) et transmise par les tiques, peut s’avérer persistante et dangereuse si elle n’est pas traitée à temps. Jusqu’ici, les efforts se sont concentrés sur le développement ou l’amélioration des traitements, mais une équipe de chercheurs a récemment découvert qu’un antibiotique connu possède en réalité un spectre d’action suffisamment « ciblé » pour éliminer certaines bactéries sans être nocif pour les animaux ou la flore. Répandu dans la nature, il pourrait ainsi permettre d’éradiquer la maladie de Lyme directement à la source, selon les chercheurs. Les premiers essais sur le terrain auront lieu l’été prochain.
Dans l’ensemble, l’équipe de Bilde a examiné la soie de sept espèces d’araignées différentes en utilisant des méthodes expérimentales améliorées et n’a trouvé aucun signe d’activité antimicrobienne. Bien que ces résultats n’excluent pas l’existence d’une activité antimicrobienne pour toutes les espèces d’araignées, ils remettent en question tous les comptes rendus précédents.
Le monde des fakemed est un univers dont la seule limite est l'imagination de ceux qui les inventent et en font la promotion. Cette page a vocation à le recenser et à vous donner, pour chacune d'entre elle, les éléments scientifiques vous permettant de vous faire votre opinion.