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Le bon sens voudrait que l’on adopte une position verticale. Cependant, en raison de la forme asymétrique de l’estomac, il a été constaté que le fait de s’allonger sur le côté droit permettait à un comprimé de se dissoudre 2,3 fois plus vite que si l’on se tenait debout.
En d’autres termes, alors qu’une pilule prise en position debout mettrait 23 minutes à se dissoudre, elle ne mettrait que 10 minutes en position couchée sur le côté droit. La position couchée sur le côté gauche est le pire choix, la pilule mettant plus de 100 minutes à se dissoudre.
Labo des savoirs, version 2021-2022, et une saison à nouveau sous la surveillance de la covid-19. Alors c’est sûr, on en a peut-être un peu marre de cette pandémie et on aimerait bien passer à autre chose mais… Mais impossible de ne pas aborder en cette rentrée le délicat sujet de la vaccination.
Un mouvement antivax né en même temps que le développement de la vaccination et son caractère obligatoire. Pour tenter de comprendre son histoire, nous avons pu interviewer Françoise Salvadori, docteure en immunologie en maîtresse de conférences à l’université de Bourgogne en juillet dernier. A l’occasion d’une conférence publique donnée au Museum d’histoire naturelle de Nantes : Petite histoire de la vaccination et de ses opposants, Dounia Saez a pu lui poser quelques questions sur son parcours et ses travaux en préambule de sa conférence. Pour compléter cette émission, Sophie Podevin viendra ensuite nous parler du fameux vaccin à ARN messager et des implications pour de nouvelles pistes thérapeutiques. Place ensuite à notre interview de Françoise Salvadori sur l’histoire des mouvements anti-vax, le tout entrecoupé de morceaux choisis de la playlist de Prun’.
Silvio Dolzan s'intéresse au raifort. En plus de ses qualités culinaires, cette racine au gout de moutarde possède des propriétés thérapeutiques, notamment antiinflammatoires et antibactériennes.
Avec Kurt Hostettman, professeur honoraire des Universités de Genève et Lausanne où il a enseigné la phytochimie et la pharmacognosie.
Comment passe-t-on d'une épidémie à une pandémie ? Historiquement qu’avait-on mis en place pour d’autres virus comme le SRAS, VIH, Ebola ? Qu’induit la déclaration d’état d’épidémie ou de pandémie dans les gestion de crises ?
Avec :
Anne-Claude Crémieux (Infectiologue), Arnaud Fontanet (Directeur de l'unité d'épidémiologie des maladies émergentes à l'Institut Pasteur de Paris).
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Plus de 100 000 personnes ont été contaminées par le Coronavirus, le seuil a été franchi cet après-midi selon le décompte en temps réel en ligne réalisé par l’Université Johns Hopkins. Pour autant, l’OMS n’a toujours pas déclaré l’état de pandémie – qui avait pourtant été déclaré pour la grippe H1N1. Pourquoi et comment une épidémie se déclenche-t-elle au niveau viral, quels moyens pour la contenir, comment s’organise la recherche tant sur le virus que sur un remède, que faire lorsque les barrières de confinement tombent les unes après les autres. Edition spéciale aujourd’hui consacrée à cette épidémie de COVID19.
“Tant que vous avez des dents, croquez des pommes !” nous rappelait un spot publicitaire de 2002. Alors pour cette émission point question de pommes, mais de dents ! Certains les ont longues, qui rayent le parquet, quand d’autres en ont une dure, ou contre quelqu’un. D’autres encore, ma préféré pour terminer, ont même les dents qui courent après le bifteck ! Enfin quelque soit votre dentition, allez vite vous chercher quelque chose à vous mettre dessous, car l’émission “croquer la science à pleine dents”, ça commence maintenant ! Dans cet épisode, nous partons dans un voyage au centre de notre bouche, en compagnie d’un spécialiste.
Franck nous parle de nos derniers prédateurs, les virus, champignons, et surtout bactéries contre lesquelles nous luttons avec les antibiotiques, qu'il décortique pour nous. Bonne écoute !
Samedi 22 juin, c'est la journée nationale de réflexion sur le don d'organes. Une belle occasion pour Frédéric Fromet et Charline Vanhoenacker de vous faire profiter de leurs plus beaux organes.
Une très intéressante vidéo sur le comportement à adopter en cas de commotion cérébrale ...
... La 2ème partie du billet est ici : Le ‘certificat de vaccine’ : un papier indispensable au XIXe siècle (2/2)
Températures normales du corps humain
- Mesure rectale : de 36,6° à 37,8°C
- Mesure axiliaire (sous le bras) : de 34,7° à 37,3°C
- Mesure buccale (dans la bouche) : de 35,5° à 37,5°C
- Mesure auriculaire : de 35,8° à 37,8°C
En 1747, James Lind mena une expérience qui est considérée comme le premier essai clinique comparatif en médecine : il composa 6 groupes de 2 marins atteints du scorbut et testa sur chaque groupe des substances différentes (cidre, vitriol, vinaigre, pâte d'orgeat, eau de mer et agrumes). Après 6 jours de traitement, l'état de santé des marins du groupe traité par les agrumes (oranges et citron) s'était nettement amélioré par rapport aux autres groupes.
Bien que cette expérience montra les bienfaits des agrumes contre le scorbut (qui fut démontré plus tard comme étant une carence en vitamine C), James Lind était persuadé que le scorbut était causé par une humidité excessive et non une carence alimentaire. Il pensa que l'efficacité des agrumes était en réalité liée à leur acidité détruisant les fluides néfastes piégés dans le corps, et proposa différents types de remèdes (dont des agrumes bouillis, qui perdent leur teneur en vitamine C) qui s'avérèrent peu efficaces.
Toujours déconseillés
Au rang des médicaments épinglés par la rédaction de Prescrire, on retrouve des médicaments couramment utilisés. Sans surprise, les décongestionnants oraux (Dolirhume, gamme Actifed, Humex Rhume, etc.) sont à éviter : ils sont peu utiles dans le rhume et comportent un risque cardiovasculaire réel. Les alertes se sont d’ailleurs multipliées à leur sujet et leur usage est officiellement déconseillé. Il en va de même pour les médicaments traitant le mal de gorge (Maxilase, Thiovalone, etc.) et la toux (Toplexil, Biocalyptol, etc.). Face aux maux de l’hiver, le recours occasionnel au paracétamol est à privilégier.
Dans le traitement de la douleur, plusieurs anti-inflammatoires ne devraient plus être prescrits. C’est le cas du diclofénac (Voltarène) ainsi que ceux finissant en « coxib », qui comportent bien plus d’effets indésirables que les autres molécules disponibles. Quant à la capsaïcine en patch (Qutenza), elle n’a pas démontré son intérêt et expose à des irritations cutanées, voire des brûlures.
L’oxygène est abondant dans l’air ambiant, mais l’isoler le mettre à disposition des malades en insuffisance respiratoire n’est pas si simple.
FAKE OFF
Le graphique reproduit par les internautes provient d’une étude sur les caractéristiques des hospitalisations pour grippe entre 2012 et 2017, publiée par Santé publique France en 2019. On y constate que, durant les semaines de pic de l’épidémie, plus de 300 patients touchés par la grippe sont admis en réanimation. Il s’agit d’indicateurs qui doivent être comparés à ceux utilisés pour le suivi de l’épidémie de coronavirus.
Sur la question précise des admissions en réa, la comparaison est sans appel : selon les chiffres publiés lundi 22 novembre 2021 portant sur les sept derniers jours, 512 patients ont été admis en réanimation pour une infection au Covid-19, selon le baromètre de Santé publique France. Des admissions plus nombreuses, donc, alors même que l’Hexagone n’a pas atteint le pic de la cinquième vague. A titre de comparaison, plus de 400 personnes ont été admises chaque jour en « soins critiques » au plus fort de la troisième vague, en avril 2021.
Le Covid-19 cause davantage de décès
Autre élément de comparaison, le nombre de décès lié à chaque maladie. Le constat est sans appel : « La grippe tue beaucoup moins que le Covid-19 », souligne Catherine Hill, épidémiologiste, auprès de 20 Minutes. Selon des travaux de recherche menés par l’université de Dijon et publiés dans la revue scientifique The Lancet, le taux de mortalité des patients hospitalisés en raison du Covid-19 est trois fois plus élevé que le celui lié à la grippe saisonnière. 16,9 % des admis pour coronavirus entre le 1er mars et le 30 avril 2020 en France sont décédés, contre seulement 5,8 % de ceux hospitalisés entre le 1er décembre 2018 et le 28 février 2019 pour la grippe.
La grippe surcharge également moins les hôpitaux, car les séjours y sont plus courts : en moyenne 11 jours, contre 16 pour une admission due au Covid-19, selon les chiffres de l'Agence technique de l'information sur l'hospitalisation. Le virus actuel laisse en outre plus de séquelles. Selon la même étude des chercheurs de Dijon, un patient sur quatre atteint de Covid-19 au printemps 2020 a souffert d’une insuffisance respiratoire aiguë, contre moins d’un patient sur cinq souffrant de la grippe.
Bien qu’il soit en vente libre, le millepertuis ne doit en aucun cas être pris à la légère. Cet antidépresseur naturel est incompatible avec la prise de médicaments courants.
Le Collège national des gynécologues et obstétriciens français a publié [...] une "Charte de la consultation en gynécologie ou en obstétrique".
Une vidéo sur le paracétamol et comment éviter son surdosage.