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Plongeons dans le monde des médecins-plombiers
La liste des médicaments antidouleurs est longue. Mais toutes les options ne se valent pas, et les risques d’effets indésirables sont à évaluer. C’est particulièrement le cas de l’association ibuprofène-codéine, commercialisée sous le nom d’Antarène codéine. L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) vient d’émettre une alerte sur des effets indésirables graves au niveau des reins (insuffisance rénale, déficit sévère en potassium, etc.) et du système digestif (perforations, hémorragies, etc.).
Les complications observées sont survenues chez des patients prenant ce médicament à des doses trop élevées sur de longues périodes. C’est tout le problème de cette association : elle peut générer une dépendance, et des abus, du fait de la présence de codéine. Celle-ci peut s’installer à des doses normales. Les médecins sont donc invités à alerter leurs patients sur le risque de dépendance. Elle se traduit généralement par le besoin de prendre des doses de plus en plus élevées et l’impossibilité d’arrêter le traitement.
Au vu des autres risques de l’association ibuprofène-codéine, mieux vaudrait se passer de ce traitement, lorsque c’est possible. Cette option n’est pas vraiment plus efficace que l’ibuprofène seul, et elle s’avère plus risquée que l’association paracétamol-codéine. En outre, l’Antarène codéine est susceptible d’interagir avec de nombreux médicaments (anti-inflammatoires, anticoagulants oraux, héparines, lithium, etc.). La présence d’ibuprofène, elle, peut masquer les premiers symptômes d’une infection, voire entraîner des complications graves.
On ne sait pas encore synthétiser les antivenins. Pour les obtenir, on récolte d'abord le venin de l'animal avant de l'injecter à petites doses à un mammifère (cheval, chèvre, mouton ou encore lapin). Le système immunitaire de l'animal fabrique alors des anticorps que l'on récupère dans son sang.
La revue médicale Prescrire publie sa liste noire des médicaments à écarter pour se soigner. Dans l'édition 2023, 107 médicaments "plus dangereux qu'utiles" sont pointés du doigt dont 88 commercialisés en France car leur balance bénéfices-risques est défavorable dans toutes les situations cliniques dans lesquelles ils sont autorisés. "Ce bilan porte sur les médicaments dont l'analyse détaillée a été publiée dans Prescrire de 2010 à 2022.
Quels sont les médicaments à écarter ?
- En rhumatologie/ Anti douleur : [...] le diclofénac (Voltarène® ou autre) par voie orale, [...] le kétoprofène en gel (Ketum® gel ou autre), [...] la capsaïcine en patchs (Qutenza®), la quinine (Hexaquine®)
- En gastro-entérologie : [...] la diosmectite (Smecta® ou autre), la dompéridone (Motilium® ou autre), la métopimazine (Vogalène®, Vogalib®), [...]
- En cas de maux de gorge ou de toux : l'alpha-amylase (Maxilase® ou autre) expose à des troubles cutanés ou allergiques parfois graves ; l'oxomémazine (Toplexil® ou autre) , expose à "des effets indésirables disproportionnés" ; le tixocortol en pulvérisation buccale (un corticoïde associé avec la chlorhexidine (Rhinadvil maux de gorge®)) expose à des réactions allergiques de type angiœdèmes de la face, glossites, voire angiœdèmes de Quincke.
- En cas de rhume : les décongestionnants par voie orale ou nasale (l'éphédrine, la naphazoline, l'oxymétazoline, la phényléphrine, la pseudoéphédrine, le tuaminoheptane et la xylométazoline (non commercialisée en France)).
- Dépression, psychotrope : le citalopram (Seropram® ou autre) et l'escitalopram (Seroplex® ou autre) ; la duloxétine (Cymbalta® ou autre) ; l'étifoxine (Stresam®).
WhyDoc #42 : Deuxième vidéo sur les papillomavirus (HPV) Cette fois on parle du dépistage du cancer du col de l’utérus avec le frottis et le test HPV.
Deux sœurs de l’enfant, aujourd’hui décédées, étaient elles aussi atteintes de cette maladie génétique rare, qui avait conduit à une grave cardiomyopathie. Âgée de 16 mois, la petite fille se porte bien et présente pour le moment un développement normal.
Un rhume peut faire tousser pendant 6 semaines maximum.
Une infection :
- du nez, c'est une rhinite,
- de la gorge, c'est une pharyngite,
- des 2, c'est une rhinopharyngite, ce qu'on appelle une rhume,
- des bronches, c'est une bronchite.
Ces infections ne sont pas dues à "un coup de froid", mais à un virus :
- adénovirus,
- rhinovirus,
- coronavirus.
Le nom de l'infection dépend du lieu où le virus s'installe. Quelqu'un qui a une rhinite peut infecter une autre personne qui développe une pharyngite. Si le virus se plait bien, il peut s'étendre et donner une bronchite (par exemple).
Toutes ces infections évoluent à peu près de la même façon :
- semaine 1 -> on est bien malade : fièvre, toux, etc.
- semaine 2 -> ça va mieux, on s'est enfin débarrassé du virus, mais on peut encore tousser tant que l'irritation reste là,
- puis 1 à 4 semaines où les choses rentrent dans l'ordre.
Donc passé la 1ère semaine, il est inutile de consulter si les choses s'améliorent. Par contre, si la situation se dégrade au delà d'une semaine, alors, ce n'est pas un simple rhume. Exemples : dyspnée (= essoufflement), respiration sifflante, oppression thoracique, toux de plus en plus forte ... Ce sont des symptôme de l'asthme.
Une toux sèche qui devient grasse -> pas grave.
39°C de fièvre et on se sent à peu près bien -> pas grave.
Une petite trace de sang dans les crachats à force de tousser -> pas grave non plus.
Dans tous les cas, on est ici face à un virus, donc surtout pas d'antibiotiques ! Ça aggraverait les choses en détruisant NOS bonnes bactéries en provoquant des diarrhées, mycoses ou autres.
On utilise les antibiotiques quand cela se surinfecte avec des bactéries (otite, sinusite, pneumonie).
La 1ère chose à faire est d'aider nos voies respiratoires à cicatriser :
- éviter les fumées -> pas de tabac,
- éviter les poussières,
- humidifier la gorge -> boire suffisamment.
Les médicaments ne sont ici pas plus efficaces que les remèdes de grand-mère : la tisane de thym et citron au miel.
- la tisane hydrate,
- le thym, en fait on ne sait pas mais là, ça ne peut pas être mauvais,
- le citron idem,
- le miel semble avoir un vrai effet contre la toux.
ça peut calmer les choses le temps que ça cicatrise.
/!\ Attention, le miel EST mauvais :
- en cas de diabète,
- pour les enfants de moins de 1 an, car il contient des spores de botulisme qui sont dangereux à cet âge là.
Si le nez est pris, il est conseillé de faire un lavage de nez afin d'évacuer les sécrétions et les virus qui sont piégés dedans.
LE meilleur traitement contre le rhume, c'est le lavage de nez.
Merci WhyDoc.
Si les systèmes ABO et Rhésus sont les systèmes de classification de groupes sanguins les plus connus (et les plus utilisés), il faut savoir qu’il existe en réalité des dizaines de façons de regrouper les globules rouges selon les molécules (sucres, protéines) qu’ils portent à leur surface, appelées antigènes. Des scientifiques du NHS Blood and Transplant (NHSBT) et de l’Université de Bristol ont découvert un nouveau système de groupes sanguins, appelé Er. C’est le 44e système de groupes sanguins à ce jour.
44 ... Ben merde alors.
Plusieurs études effectuées sur des pigeons montrent qu’une fois entraînés, ils sont capables de détecter des cancers humains sur des radiographies. Après 15 jours, 87% d’entre eux parvenaient à reconnaître une cellule cancéreuse, et à terme, ils ont un taux de détection similaire aux humains sur les radiographies mammaires.
C'est con, ça chie partout, mais ça détecte les cancers sur les radiographies ... Eh bé ...
On peut soigner certaines maladies avec des virus. La phagothérapie s'appuie sur une classe de virus (les bactériophages) qui s'attaquent aux bactéries, y compris celles qui causent des maladies, comme la dysenterie par exemple. On peut ainsi traiter des patients en leur inoculant le bon virus : le bactériophage va neutraliser les bactéries causant la maladie, et le patient sera guéri, sans autres effets secondaires.
La technique fut mise au point dans les années 1915 par le français Félix d'Hérelle, et elle est encore utilisée aujourd'hui dans certains pays.
Les véhicules des médecins arborant le caducée, ou ceux des sages-femmes arborant leur insigne professionnelle, pourront bénéficier de mesures de tolérance en matière de stationnement irrégulier dès lors que leurs propriétaires sont appelés à exercer leurs activités professionnelles au domicile de leurs patients, ou à proximité de leur domicile en cas d'astreinte et essentiellement pour satisfaire à leurs obligations, en cas d’urgence.
Ces stationnements irréguliers ne doivent pour autant pas être de nature à gêner exagérément la circulation générale ou constituer un danger pour les autres usagers, notamment des piétons.
Circulaire du Ministre de l’Intérieur, 26 janvier 1995 (https://web.lexisnexis.fr/LexisActu/Facilitedestationnementaccordeesauxvehiculesdemedecinsetsagesfemmes.pdf)
Il existe aussi la circulaire no 69–140 du 27 mars 1969 qui concerne les infirmiers.
Le bon sens voudrait que l’on adopte une position verticale. Cependant, en raison de la forme asymétrique de l’estomac, il a été constaté que le fait de s’allonger sur le côté droit permettait à un comprimé de se dissoudre 2,3 fois plus vite que si l’on se tenait debout.
En d’autres termes, alors qu’une pilule prise en position debout mettrait 23 minutes à se dissoudre, elle ne mettrait que 10 minutes en position couchée sur le côté droit. La position couchée sur le côté gauche est le pire choix, la pilule mettant plus de 100 minutes à se dissoudre.
Labo des savoirs, version 2021-2022, et une saison à nouveau sous la surveillance de la covid-19. Alors c’est sûr, on en a peut-être un peu marre de cette pandémie et on aimerait bien passer à autre chose mais… Mais impossible de ne pas aborder en cette rentrée le délicat sujet de la vaccination.
Un mouvement antivax né en même temps que le développement de la vaccination et son caractère obligatoire. Pour tenter de comprendre son histoire, nous avons pu interviewer Françoise Salvadori, docteure en immunologie en maîtresse de conférences à l’université de Bourgogne en juillet dernier. A l’occasion d’une conférence publique donnée au Museum d’histoire naturelle de Nantes : Petite histoire de la vaccination et de ses opposants, Dounia Saez a pu lui poser quelques questions sur son parcours et ses travaux en préambule de sa conférence. Pour compléter cette émission, Sophie Podevin viendra ensuite nous parler du fameux vaccin à ARN messager et des implications pour de nouvelles pistes thérapeutiques. Place ensuite à notre interview de Françoise Salvadori sur l’histoire des mouvements anti-vax, le tout entrecoupé de morceaux choisis de la playlist de Prun’.
Silvio Dolzan s'intéresse au raifort. En plus de ses qualités culinaires, cette racine au gout de moutarde possède des propriétés thérapeutiques, notamment antiinflammatoires et antibactériennes.
Avec Kurt Hostettman, professeur honoraire des Universités de Genève et Lausanne où il a enseigné la phytochimie et la pharmacognosie.
Comment passe-t-on d'une épidémie à une pandémie ? Historiquement qu’avait-on mis en place pour d’autres virus comme le SRAS, VIH, Ebola ? Qu’induit la déclaration d’état d’épidémie ou de pandémie dans les gestion de crises ?
Avec :
Anne-Claude Crémieux (Infectiologue), Arnaud Fontanet (Directeur de l'unité d'épidémiologie des maladies émergentes à l'Institut Pasteur de Paris).
En savoir plus
Plus de 100 000 personnes ont été contaminées par le Coronavirus, le seuil a été franchi cet après-midi selon le décompte en temps réel en ligne réalisé par l’Université Johns Hopkins. Pour autant, l’OMS n’a toujours pas déclaré l’état de pandémie – qui avait pourtant été déclaré pour la grippe H1N1. Pourquoi et comment une épidémie se déclenche-t-elle au niveau viral, quels moyens pour la contenir, comment s’organise la recherche tant sur le virus que sur un remède, que faire lorsque les barrières de confinement tombent les unes après les autres. Edition spéciale aujourd’hui consacrée à cette épidémie de COVID19.
“Tant que vous avez des dents, croquez des pommes !” nous rappelait un spot publicitaire de 2002. Alors pour cette émission point question de pommes, mais de dents ! Certains les ont longues, qui rayent le parquet, quand d’autres en ont une dure, ou contre quelqu’un. D’autres encore, ma préféré pour terminer, ont même les dents qui courent après le bifteck ! Enfin quelque soit votre dentition, allez vite vous chercher quelque chose à vous mettre dessous, car l’émission “croquer la science à pleine dents”, ça commence maintenant ! Dans cet épisode, nous partons dans un voyage au centre de notre bouche, en compagnie d’un spécialiste.