13 liens privés
Une vidéo montrant une femme testant le volume d'essence délivré à une pompe. Elle affirme démontrer une arnaque courante.
Un représentant du Laboratoire National de Métrologie explique :
- On voit qu'une partie du carburant est renversé, donc pas pris en compte dans la mesure.
- L'objet utilisé pour la mesure n'est pas certifié. Il n'y a aucune garantie qu'il soit correctement étalonné.
- La quantité minimale pour garantir la bonne mesure de la pompe est de 5 litres.
- Les modèles de pompes à essence sont certifiées avant d'être mises sur le marché. Elles subissent notamment des tests simulant leur vieillissement pour garantir que la qualité de la mesure soit pérenne.
- Des organismes indépendants, agréés par le préfet et accrédités par le COFRAC assurent aussi, tout au long de l'année, des contrôles périodiques sur les installations.
- Chaque pompe est vérifiée au moins une fois par an. Une pastille collée sur la pompe atteste la date de la dernière inspection.
La DGE rapporte qu'en 2023, "près de 14.600 instruments ont été vérifiés" par ses soins, "lors de contrôles ponctuels". Sur ce nombre, quatre seulement "délivraient un volume non conforme, soit moins de 0,02% des instruments contrôlés".
[...]
Lorsque l'instrument est non conforme à la vérification périodique, nous apposons une vignette rouge et informons la DREETS", des services dépendants de la DGE.
[...]
Par ailleurs, pour éviter toute intervention extérieure sur les pompes à essence, elles sont "protégées par des scellements de tous leurs sous-ensembles métrologiques". De fait, "lorsqu'un technicien découvre un sous-ensemble non scellé ou avec un scellement n'appartenant pas à un organisme agréé, l'information est immédiatement remontée aux DREETS".
Pour nous inciter à dépenser plus, les marchands en ligne ont développé des interfaces orientant nos choix. Des pièges numériques désormais illégaux.
Selon une enquête de la Commission européenne, publiée en 2022, 97 % des 75 sites les plus populaires de l’Union européenne en affichent. En 2023, le règlement européen Digital Services Act (DSA), qui encadre les activités des plateformes en ligne et interdit le recours aux interfaces trompeuses, est entré en vigueur. La Répression des fraudes (DGCCRF), aussi, s’intéresse de près aux dark patterns : « Nous venons d’être habilités à réaliser les contrôles à ce sujet par la loi Sécurisation et régulation de l’espace numérique (SREN) et travaillons en étroite collaboration avec l’ensemble des États membres et la Commission européenne pour ce qui concerne les plateformes établies hors de France. » Mais, pour l’heure, c’est toujours le Far West.
Amazon, Rakuten, Shein ou encore Temu continuent d’en utiliser massivement.
1) Créer un sentiment d’urgence
2) Capter l’attention
3) Contester vos demandes
4) Bidouiller nos paniers
5) Harceler avec des fenêtres pop-up
6) Provoquer un effet d’aubaine
7) Inciter à revenir
8) Miser sur la peur de la perte
9) Soumettre trop de choix
10) Compliquer la désinscription