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Très intéressant
Les joueurs peuvent donner plusieurs réponses différentes.
Sur des cas de figures simples, les réponses se répartissent sur l'ensemble des possibilités en suivant une règle : meilleur est le coup, plus il a de votes.Donc la réponse qui a le plus de votes correspond au meilleur coup.
Sur des cas de figures contenant des pièges, la majorité tombe plus facilement dans le panneau.
Il y a donc une forme d'intelligence collective, mais qui est limité par les situations pièges.
Les pièges sont rares mais ont un effet catastrophique sur le résultat.
La fin de la vidéo est plus compliquée. Il faudrait que je la revois 2 ou 3 fois pour bien la comprendre et la résumer ici.
C'est intéressant ça.
- Sans concertation préalable, la majorité semble avoir raison ;
- après concertation préalable, la majorité semble renforcer les bonnes réponses ;
- sans concertation, mais :
- en affichant ouvertement que l'on est certain de sa réponse ;
- ceux-là ont juste à ~80% ;
- ils influencent naturellement les autres et amplifient la bonne réponse ;
- sur les questions "idiotes" :
- avec possibilité d'en discuter ;
- les plus convaincus influencent les autres et renforcent leurs positions ;
- plus les gens sont convaincus, et plus après discutions ils renforcent leurs influences ;
Le téléphone arabe =~ la rumeur simplifie et distord l'information d'autant plus que la chaîne est longue.
Conclusion de la vidéo : Toujours chercher à remonter à l'origine de l'information pour retrouver le message intact.
L’« empoisonnement du puits » désigne une figure rhétorique consistant à donner au public une information négative, vraie ou fausse, peu importe, afin de décrédibiliser une personne ou un groupe dans tout ce qu’elle ou il pourra dire par la suite. L’objectif est de rendre la source d’information inutilisable. Cette expression fait référence aux accusations lancées au Moyen Âge contre les juifs présumés responsables d’avoir empoisonné des fontaines et des sources d’eau pour assoiffer les chrétiens. On leur a par la suite imputé de nombreux maux, dont celui de propager la peste.
[...]
La "loi de proximité" est un principe qui veut que l'importance d'une information dépend de sa proximité géographique, temporelle, affective, etc. Nous sommes par exemple plus "touchés" par un drame qui se produit près de chez nous ou dans un pays que nous avons visité que par un drame lointain.
Dans le même ordre d'idées, on parle aussi de "mort kilométrique" : ce terme désigne le fait qu'une mort nous affecte d'autant moins qu'elle nous parait éloignée.
Traduction :
Si vous n'êtes pas un scientifique et que vous n'êtes pas d'accord avec les scientifiques sur des sujets scientifiques, ce n'est en réalité pas un désaccord. Vous avez simplement tort. La science n'est pas la vérité. La science, c'est la recherche de la vérité. Quand la science change ses positions, elle ne vous ment pas, elle en a appris plus.
L’effet Brandolini (du nom de l’informaticien italien l’ayant établi) est un adage selon lequel le temps et l’énergie qu’il faut pour réfuter une sottise seront toujours largement supérieurs (jusqu’à dix fois plus) au temps et à l’énergie qu’il faut pour l’émettre. On parle d’asymétrie dans l’argumentation.
Le « sage » sera donc constamment désavantagé par rapport à l’« idiot », notamment sur les forums et réseaux sociaux, ou dans les débats politiques, où le contexte (temps de parole à respecter, temps passé à écrire sur un clavier, etc.) ne permet pas à une personne de réfuter une sottise. Le sage apparaîtra donc toujours moins convaincant que l’idiot.
Durant un cours, je cite cette fameuse maxime, en parlant des GAFA : « si c’est gratuit c’est vous le produit ».
Une étudiante dans la salle : « ah, c’est pour ça que l’entrée en boîte est gratuite pour les filles ! »
Et voilà ...
Les religions, c’est comme un ver luisant : pour briller il leur faut de l’obscurité.
- aider la famille
- aider la communauté
- rendre les faveurs
- être courageux
- se référer aux instances supérieures
- répartir les ressources de manière équitable
- respecter la propriété des autres