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L’expression « virer sa cuti » trouve son origine dans le domaine médical, spécifiquement dans le test de la cuti-réaction. En effet, de 1949 à 2007 était obligatoire le vaccin BCG (vaccin Bilié de Calmette et Guérin) pour lutter contre la tuberculose.
Le test de la cuti-réaction servait, une fois le vaccin administré, à vérifier son efficacité en injectant au vacciné de la tuberculine. Si le patient est immunisé, alors la cuti « vire », c’est-à-dire qu’on observe une réaction cutanée sous forme de rougeur due à la réaction du corps contre le bacille de Koch, responsable de la tuberculose.
Ce test était devenu une sorte de rite de passage obligatoire pour les enfants, quelques jours après l’injection du vaccin BCG. C’est pourquoi l’expression a été popularisée au fil du temps.
L’expression « virer sa cuti » signifie, au sens figuré, être positif au test de la cuti-réaction à la tuberculine.
Par extension, « virer sa cuti » désigne le changement radical d’opinion, de conviction, de conduite ou d’orientation sexuelle.
À l’origine, l’expression « virer sa cuti » s’employait principalement pour décrire le changement de sexualité d’un homme hétérosexuel devenu homosexuel. On employait aussi l’expression dans le sens de « perdre sa virginité ». Aujourd’hui, ce sens de « virer sa cuti » est considéré comme familier, voire vulgaire, et a tendance à disparaître.
Désormais, cette expression est de plus en plus utilisée, dans un langage journalistique, pour décrire un changement brusque d’opinion, de conviction, de conduite, ou encore pour indiquer une transformation radicale dans d’autres domaines.
Bigre, ce n'est pas si simple :-(
L’expression « chat échaudé craint l’eau froide » est ancrée dans le patrimoine culturel français, et pour cause : son origine remonte au Moyen Âge. La première occurrence se trouve au XIIe siècle, dans le célèbre Roman de Renart, où elle est présentée sans référence à un animal spécifique : « l’échaudé craint l’eau » (eschaudez iaue creint).
Le XIIIe siècle marque l’ajout du mot « chat » : « chat échaudé craint l’eau » (chat eschaudez iaue creint) ; et c’est en 1584 que l’adjectif « froide » est employé par Adrien Turnèbe, consolidant ainsi la phrase que nous connaissons aujourd’hui : « Le chat une fois échaudé craint l’eau froide ».
L'expression "peuchère" très utilisée en Provence et notamment à Marseille, n'est pas une indication de basse valeur. Elle provient de "pêcheur", pas celui du poisson mais celui du péché religieux. Elle marque la commisération ou l'exclamation.
Après avoir perdu leur territoire canadien à la faveur des Anglais en 1763, la France se lança dans une "guerre des berceaux" : elle encourageait principalement via l'Eglise Catholique les couples à avoir beaucoup d'enfants, afin de maintenir une population française compétitive. Les curés faisaient du porte à porte, harcelant les femmes pour leur rappeler leur devoir, et la natalité explosa : un couple avait en moyenne 14 enfants !
Cette culture de la fécondité perdura jusque dans les années 1970, et donna lieu à des situations dramatiques : certaines femmes refusant d'enfanter pour raisons médicales étaient par exemple excommuniées.
Définition de l’expression « les chiens aboient la caravane passe »
« Les chiens aboient, la caravane passe » est une expression que l’on emploie, à propos de soi ou de quelqu’un d’autre, lorsque les injures, les critiques et les insultes formulées par autrui sont inutiles, sans effet, face à quelqu’un qui a une très grande confiance en lui (oui qui feint d’avoir confiance en lui).
La personne faisant l’objet des reproches est si sûre d’elle, tant convaincue de sa valeur, qu’elle en devient sourde aux critiques, même les plus virulentes. Celle-ci fait preuve de dédain à l’égard de ses calomniateurs ; mais attention : cette attitude peut la mener à une confiance exacerbée, et à une forme d’arrogance ou d’entêtement, face à des critiques parfois légitimes.
Comme souvent, la langue française comporte quelques expressions équivalentes : l’une des plus connues est « la bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe », qui traduit encore plus intensément le mépris ressenti face aux critiques, et le sentiment de supériorité par rapport à ceux qui les formulent.
Plus rares, les expressions « bien faire et laisser braire » ou « laisser pisser le mérinos » ont aussi un sens similaire. On trouve enfin, dans le registre familier, la formule « cause toujours, tu m’intéresses », qui exprime, elle aussi, l’idée de rester sourd aux paroles d’autrui.
Origine de l’expression « les chiens aboient la caravane passe »
L’expression « les chiens aboient, la caravane passe » est à l’origine un proverbe arabe, qui naît au Moyen-Orient autour du XIXe siècle. Le peuple nomade des Douars, originaire d’Afrique du Nord, emploie alors des chiens de garde pour assurer la sécurité de ses campements.
Or, à cette époque, le désert est régulièrement traversé par des « caravanes » : non pas le véhicule employé aujourd’hui par les vacanciers, mais un groupement de chameaux, transportant des personnes à travers le pays.
À l’approche de ces longues files d’animaux, les chiens de la tribu se mettent à aboyer, comme pour marquer leur territoire et repousser la « menace ». Imperturbables, les chameaux continuent pourtant leur chemin, sans sourciller, ni même jeter un regard à ces canidés qui leur hurlent dessus. L’analogie avec la personne qui fait mine de ne pas entendre les reproches qui lui sont adressés, et qui poursuit sa route sans hésitation, semble dès lors assez parlante.
L’expression d’origine arabe s’est ainsi distillée dans d’autres régions du monde : on la retrouve notamment dans les langues allemande (die Hunde bellen, die Karawane zieht weiter), espagnole (los perros ladran, la caravana pasa), néerlandaise (de honden blaffen, maar de karavaan trekt verder) ou française, où elle demeure employée de nos jours.
L’inclinaison désigne l’état de ce qui est incliné, de ce qui est oblique par rapport à une ligne horizontale. Synonymes : déclivité, pente, obliquité.
L’inclination, de manière absolue, désigne l’action d’incliner la tête ou le corps en signe d’acquiescement ou de respect. De manière générale, l’inclination désigne l‘expression spontanée d’un sentiment envers quelque chose ou quelqu’un. Synonymes : penchant, goût, propension, sympathie.
Règle : Le verbe essayer accepte deux orthographes différentes lorsqu’on le conjugue. À la troisième personne du singulier, on peut donc écrire : « on essaie » ou « on essaye ». Le verbe essayer n’est pas le seul à s’écrire de deux façons, c’est aussi le cas d’autres verbes en -yer comme balayer, bégayer, déblayer, remblayer etc.
Attention, on n’écrit jamais « on essai » sans -e ou -ye ! Un « essai » est un nom commun qui désigne l’action d’essayer. Il est synonyme de tentative ou expérimentation.
Le comte de la fleur et son domestique s’ennuient dans leur château. Le comte propose de faire des vers pour passer le temps, le domestique lui demande alors :
- Qu’est-ce qu’un vers ?
Le comte lui dit : - Je vais te donner un exemple, moi comte de la fleur, j'ai fait l'amour avec ta sœur.
Et, le domestique de lui répondre : - Ah bon, et ben moi, j'ai troussé la comtesse !
- Peut-être, mais ce n'est pas un vers.
- Bien, lui dit le domestique, mais vers ou pas vers, ç'a duré tout l’hiver.
Les Huns ont fortement marqué l'histoire de l'Europe et de l'Asie, mais on ne sait presque rien de leur langue. Cela tient principalement au fait que les Huns ne connaissaient pas l'écriture, la transmission du savoir étant orale. Aujourd'hui, on ne connait que 3 mots de leur langue.
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J'adore les jeux vidéos vidéo.
Pour vous en souvenir, retenez que ce ne sont pas « des jeux et des vidéos », mais « des jeux au format vidéo ».
En français, on différencie simplement le masculin du féminin. Mais, comment apprendre les articles en allemand der, die et das ?
- Si un nom finit par -or, -ling, -ig, -ner, ou -smus, il est masculin et doit être précédé par der. Par exemple, vous diriez : der Generator, der Frühling, der Honig, der Rentner et der Kapitalismus.
- Si un nom finit par -ung, -ie, -ei, -keit, -heit, -schaft, -täk, -ik ou -tion, il est féminin et doit être précédé par die. Par exemple, vous diriez : die Zeitung, die Komödie, die Bäckerei, die Tätigkeit, die Schönheit, die Mannschaft, die Universität, die Musik and die Situation.
- Si un nom finit par -chen, -lein, -ment, -tum, -ma ou -um, il est neutre et sera précédé par das. Par exemple, vous diriez : das Mädchen, das Fräulein, das Supplement, das Rittertum, das Schema et das Museum.
On écrit « quel que » en deux mots : si « quel que » est placé devant un verbe, alors il faut l’écrire en deux mots. On écrit donc toujours « quel que soit » car « quel que » précède le verbe être conjugué au subjonctif.
Les pléonasmes
Les pléonasmes, c'est l'art de redire ce qu'on a déjà dit ou comment ajouter des mots inutiles dans votre phrase.
Au jour d'aujourd'hui
En une heure de temps
Prévoir/préparer/planifier/prévenir à l'avance
tri sélectif
Optimiser au mieux
S'entraider mutuellement
Co-construction
Ce qui ne se dit pas
Malgré que -> malgré le fait
Solutionner -> résoudre
Si j'aurai -> si j'avais
Qu'ils croivent -> qu'ils croient
Plus meilleur -> meuilleur
libre de droit -> sous licence libre
sans aucun doute -> sans le moindre doute
On écrit « chaque » : « chaque » est un adjectif indéfini qui s’écrit toujours au singulier. Il se place avant le nom et désigne une personne ou une chose qui fait partie d’un tout.
[...]
On écrit « chacun » : « chacun » est un pronom indéfini qui s’écrit lui aussi toujours au singulier. À noter que « chacun » peut s’écrire au masculin ou au féminin (« chacune »). Mais on n’écrira jamais « chacuns » ou « chacunes ».
Le largonji est un ensemble de procédés de déformation qui se sont développés en argot à partir de la fin du XVIIIe siècle ou du début du XIXe siècle : il a ainsi commencé à être à l'origine des mots largue et larque pour marque (« femme »), lomben pour bon, La Lorcefé pour La Force, etc. (voir l'historique ci-dessous).
On écrit toujours « je me suis rendu compte »
Règle : l’expression « se rendre compte » est toujours invariable. On écrit donc « je me suis rendu compte », que ce soit un homme ou une femme qui parle.
Dès la fin du XVIe siècle, on désigne le cocard avec l’expression « un œil poché au beurre noir ».
En cuisine, l’œuf poché est un œuf qui cuit, sans sa coquille, dans un liquide frémissant. Lorsqu’on passe l’œuf à la poêle, dans du beurre, ce dernier a tendance à noircir si on le laisse cuire trop longtemps, de sorte que le blanc de l’œuf prend à son tour une teinte plus sombre. La plaisanterie, de mauvais goût, veut que cet œuf noirci par le beurre ressemble à un œil tuméfié par un coup de poing.
Au XIXe siècle, l’adjectif « poché » disparait et la formule « œil au beurre noir » subsiste. Elle demeure, depuis lors, une expression du langage courant.