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Argumentaire sur le "rien à cacher"
Enfin un argumentaire (sous forme de retex-fiction) qui tient la route sur les raisons de partager (ou non) les photos de ses enfants sur les réseaux sociaux.
Le "sharenting", néologisme, contraction de share (= partager) et parenting (être parent), désigne le fait de partager les photos de ses enfants sur les réseaux.
75 % des parents partagent des photos de leurs progénitures sur les réseaux sociaux. Selon Deutshe Telecom, 80 % des parents y ont des abonnés qu'ils n'ont jamais rencontrés.
Ces photos/vidéos peuvent être récupérées pour :
- être éventuellement vieillies par une IA ;
- faire de faux documents d'identité (vol d'identité) ;
- copier la voix et générer de faux enregistrements vocaux (ex. : appel au secours fictif de ses parents) ;
- en faire la cible de harcèlement scolaire ;
- partager du contenu pédopornographique.
Malheureusement, l'actualité regorge de ces faits.
Le spot relate que les ados voient leurs photos partagées, en moyenne, 1 300 fois avant l'âge de 13 ans. Alors qu'ils ne peuvent légalement pas encore créer leur propre profil.
En France, 30 % des enfants à naître auraient une empreinte numérique (selon un sondage de l'institut GECE réalisé en 2021) car leurs parents postent des photos de l'échographie sur les réseaux.
Une proposition de loi a été adoptée à l'Assemblée Nationale (en mars 2023), et doit être maintenant examinée par le Sénat, visant à sensibiliser les parents sur le respect du droit à l'image des enfants. Le texte prévoit des sanctions pour les parents qui vont trop loin (c'est-à-dire… Trop loin comment ?). Ils pourraient se voir imposer une délégation partielle de leur autorité parentale, si les images diffusées portent gravement atteinte à la dignité ou a l'intégrité morale de l'enfant.
Puis-je vous demander une copie de tous vos emails, de vos messages et photos sur Facebook, et de tous les fichiers sur votre ordinateur ? J’aimerais tout savoir sur votre vie privée.
Cette décision européenne est intéressante : le RGPD vous permet donc aussi de demander qui a consulté vos données et dans quel but.
Un juge d'un tribunal de district de New York a établi un précédent historique en devenant le premier à établir qu'un mandat est nécessaire pour effectuer des fouilles de téléphones portables à la frontière, à moins que des circonstances exigeantes ne le justifient. Pour l'Electronic Frontier Foundation (EFF) il s'agit d'une grande victoire et de l'aboutissement de près de dix ans d'efforts menés par l'ONG en faveur de l'exigence d'un tel mandat pour les perquisitions d'appareils électroniques aux frontières. Dans cet avis, l'EFF rappelle le contexte, l'exception relative aux perquisitions à la frontière et les implications de cette décision sur les droits à la vie privée dans le domaine numérique.
Enfin !
Un script PowerShell pour bloquer les données de télémétrie sous Windows.
Phase 1 : « Mais vous êtes parano, qu'est-ce que ça peut bien faire que Google ou Facebook collecte des données sur moi ? Je n'ai rien à cacher, je ne fais rien d'illégale. »
Phase 2 : Des états rendent l'avortement illégal.
Phase 3 : Les états exigent des GAFAM les données qu'ils ont collectées. Les GAFAM collaborent pour respecter la loi.
Phase 4 : Les états poursuivent les gens en justice à partir de ces données.Le plus triste dans l'histoire, c'est que même des pharmacies partagent des données avec Google et Facebook, données qui ont donc pu ensuite être utilisées contre les personnes. Ah oui, les états ont également utilisé les messages échangés en privé dans Facebook comme preuves (HINT HINT UTILISEZ DES MESSAGERIES CHIFFRÉES DE BOUT EN BOUT !)
Si une femme en salle d'attente d'une clinique d'avortement a sorti son téléphone pour jouer à un jeu, cela suffit pour la poursuivre en justice puisque par défaut Google (et beaucoup de développeurs d'applications) collectent les positions GPS des appareils. Google a donc dans ses bases de données la date, l'heure et l'adresse exacte de la clinique d'avortement qu'a fréquentée cette femme.Voilà, vous ne pourrez pas dire qu'on ne vous avait pas prévenu. 🤷♂️
Aucune collecte de données n'est sans conséquences, même celles qui vous paraissent anodines.
Un fork de Signal
Donc :
1) Miam le tiers qui va collecter les identités de tous les français qui veulent consulter du porno.
2) Technique du pied-dans-la-porte, le système sera utilisé pour restreindre l'accès à tout un tas d'autres genres de sites.
Decathlon a un comportement de merde sur le web :-(
Plusieurs images capturées par des versions de développement d’un nouveau modèle d’aspirateur Roomba se sont retrouvées sur Internet.
C'est quoi l'intérêt d'un appareil photo dans un aspirateur ?
Retrouver des personnes, des pseudos, etc. sur des chans Discord sans même y êtres abonnés ! [et sans même avoir Discord]
Un logiciel gratuit créé par une entreprise polonaise. Outil est impressionnant de précision et de rapidité. Vous lui fournissez la photo de votre choix et le voilà en train de rechercher pour vous, l’ensemble des supports numériques connectés pouvant exploiter cette même image ! Parfait pour l’OSINT. PimEyes. vous affiche, dans la foulée, les versions modifiées de la photo et l’url.
La Cour de cassation vient de confirmer que le refus de renseigner son code de déverrouillage de téléphone portable en cas d’arrestation constituait un délit, passible de trois ans d’emprisonnement.
Si un de vos contact utilise Facebook, Facebook a récupéré tout son carnet d'adresse, y compris votre numéro de téléphone et votre adresse mail.
Il est possible de demander à Facebook de les supprimer et de ne plus jamais les ré-importer, mais Facebook a bien planqué cette option.
Numérama nous donne le lien : https://www.facebook.com/contacts/removal