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Les règles de français sont bien compliquées ...
Cette expression du XVIe siècle vient du plus ancien et du plus important ordre de chevalerie britannique, l’Ordre de la Jarretière, dont la devise est « Honi soit mal qui mal y pense », orthographié avec un seul « n », sur l’emblème symbolique de l’Ordre.
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« Honni » est l’adjectif du verbe honnir dont la définition est la suivante d’après Le Petit Robert : « Dénoncer, vouer à la détestation et au mépris publics de façon à couvrir de honte. »L’expression « Honni soit qui mal y pense » s’emploie pour attirer l’attention sur le fait que quelque chose a été dit ou fait sans intention malveillante ou moqueuse. Dans un langage plus moderne, on dira donc : « Honte à celui qui trouve à redire » ou « Honte à celui qui y voit du mal. »
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Pour trouver l’origine de cette expression, il faut remonter au XIVe siècle. L’expression « Honni soit qui mal y pense » est à l’origine la devise de l’Ordre de la Jarretière, en Angleterre, le plus élevé des ordres de la chevalerie britannique, fondé par le roi Edouard III d’Angleterre, le jour de la saint Georges, en 1348. Le mot « Jarretière », apparu au XIVe siècle, est dérivé du mot gaulois garra, qui signifie jambe.La légende raconte que la comtesse Elisabeth de Salisburry (connue également sous le nom de Jeanne de Kent) laissa tomber sa jarretière au cours d’un bal de la cour à Calais. Devant les moqueries et les plaisanteries des courtisans, le roi Edouard III la ramassa et la noua à sa jambe en s’écriant : « Messieurs, Honni soit qui mal y pense ! Tel qui s'en rit aujourd'hui s'honorera de la porter demain, car ce ruban sera mis en tel honneur que les railleurs le chercheront avec empressement ».
Il fit donc une promesse à la comtesse : faire de ce ruban bleu « un insigne prestigieux et très désiré, que les courtisans les plus fiers ou ambitieux s’estimeraient plus qu’heureux de porter. » (Georges Planelles, 1001 expressions préférées des français)
On écrit toujours « M^(me) » : l'abréviation de « madame » s'écrit toujours « M^(me) » et non « Mme » ou « Mme. ». Contrairement à « M. » pour les hommes, on ne met pas de point abréviatif du fait que la dernière lettre de « madame » est un « e ». Attention, on veillera à mettre en exposant (à surélever) « me ». Au pluriel, l'abréviation de « mesdames » s'écrit « M^(mes) ».
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On écrit toujours « M^(lle) » : l'abréviation de « mademoiselle » s'écrit toujours « M^(lle) » et non « Mlle » ou « Mlle. ». Là encore, puisque la dernière lettre de « mademoiselle » est un « e », on ne met pas de point abréviatif et on veille à mettre en exposant « lle ». Au pluriel, l'abréviation de « mesdemoiselles » s'écrit « M^(lles) ».
On écrit toujours « M. » : l'abréviation de « monsieur » s'écrit toujours « M. » et non « Mr ». Au pluriel, l'abréviation de « des messieurs » s'écrit « MM. » et non « Mrs ». Pour rappel, « monsieur » vient de la contraction de « mon » et « seigneur ».
Écrire « Mr » est de plus en plus fréquent, bien que cet usage soit erroné. Cette graphie serait influencée par l'anglais mister.
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Si vous ne savez pas comment écrire les symboles des unités de mesure, il y a une règle très simple : si l'unité est dérivée d'un nom propre, il faut mettre une majuscule. Ainsi on écrira W (watt) ou Hz (hertz) avec une majuscule, contrairement à g (gramme) ou m (mètre).
Il y a une exception pour litre qui peut s'écrire l ou L, la majuscule permettant d'éviter la confusion avec le chiffre 1.
Début décembre commence la période de l'Avent et non de l'avant bien que ces 4 semaines soient avant Noël. Cela vient du fait que Avent vienne du latin "adventus" qui signifie l'avènement, la venue de Jésus.
On peut écrire les deux : si l'orthographe traditionnelle de ce mot est « relais » avec un -s, la réforme de l'orthographe de 1990 propose de supprimer le « s » pour écrire « relai ». Cela permet en effet d'aligner l'orthographe de « relai » qui vient du verbe relayer avec celle du mot « essai » (essayer) et « balai » (balayer). Constatant que ces noms dérivent tous de verbes finissant en -ayer, la nouvelle orthographe proposent ainsi d'harmoniser leur orthographe sans -s.
Il y a des fautes qui sont si fréquentes [...]. À ne plus savoir quelle est la bonne orthographe face à la mauvaise !
Mon résultat à ce quizz : 5/10 :-(
On écrit « carrousel » : le mot « carrousel » s'écrit toujours avec deux « r » et un seul « s ». On n'écrira donc jamais carroussel, carousel ou caroussel.
Pour les curieux, le mot « carrousel » vient de l'italien carosello et désigne historiquement un tournoi exécuté par des cavaliers partagés en quadrilles. Par métonymie, il désigne le lieu où se déroulait ces tournois, le carrousel. Enfin, par extension, il signifie également « tourner » puisque les chevaux tournent dans le carrousel.
À noter qu'en théorie le mot « carrousel » se prononce \ka.ʁu.zɛl\ (« carrouzel ») mais que dans l'usage, de nombreuses personnes préfèrent le prononcer \ka.ʁu.sɛl\ avec le son « sel ».
4/10 ... Fichtre :-(
La locution adverbiale « de Charybde en Scylla » signifie que l’on va de mal en pis, qu'on passe d’une situation qui nous mettait déjà en mauvaise posture à une autre, bien pire encore. On dira de quelqu’un qu’il « est tombé de Charybde en Scylla » dans deux cas précis : ou bien une personne a vu sa situation se dégrader de pire en pire ; ou bien une personne, en voulant éviter un malheur, en rencontre un plus grand encore.
En effet, Charybde et Scylla sont deux dangers affrontés par Ulysse dans l’Odyssée : l’un étant un gouffre profond, un tourbillon aspirant les navires et leur équipage, le second étant un récif escarpé contre lequel se fracassent les bateaux.
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En effet, l’expression « tomber de Charybde en Scylla » trouve son origine dans les pages désormais bien connues de l’Odyssée (épopée qui raconte le retour d’Ulysse dans sa patrie Ithaque après la guerre de Troie). Le poème est peuplé de monstres et de dieux, de phénomènes merveilleux et de personnifications de la nature. On pense souvent que Charybde et Scylla sont deux monstres mythiques. En réalité, ils sont surtout la personnification de deux dangers maritimes qu’Ulysse trouvera sur son chemin : un gouffre et un récif. Mais dans le texte grec, Charybde et Scylla sont à la fois désignées comme des « écueils » – l’une est un gouffre dans la mer, l’autre un rocher aux parois lisses – mais aussi comme des « monstres ».
On écrit généralement « en congé » au singulier : « en congé » s'écrit en général au singulier car on parle ici de l'état d'un individu qui est est congé.
La seule est exception à cette règle est « en congés payés » qui s'écrit au pluriel.
La locution verbale « être Gros-Jean comme devant » est quelque peu désuète mais vaut le détour : elle signifie éprouver une désillusion ou encore, pour être plus précis, selon la définition du CNRTL : « avoir conçu de grandes espérances et se retrouver dans la même situation qu’auparavant. »
L'Académie française rappelle, dans sa rubrique Dire, ne pas dire, que la locution « tout à fait » est de plus en plus utilisée, de manière erronée, en tant que synonyme de « oui ». Or, la définition de « tout à fait » est « entièrement ; absolument » (à ne pas confondre avec « assurément »).
Une épanadiplose est une figure de style qui consiste à répéter, à la fin d’une phrase, le même mot ou locution que celui situé en début d’une proposition précédente. Exemples d'épanadiploses.
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Au cinéma, on parle d’épanadiplose lorsqu'une scène initiale du film est reprise à la chute, au dénouement ou à la fin.