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Le martel est une ancienne forme du nom marteau mais utilisé au sens figuré dans la locution « martel en tête ».
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Une personne qui se met « martel en tête » signifie qu'elle s'inquiète fortement, sous forme d’interrogations ininterrompues et parfois de manière quasi obsessionnelle.
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Il faut savoir qu’à l’origine, l’expression « se mettre martel en tête » était plutôt réservée au désarroi que pouvait ressentir une femme ou un homme qui soupçonnait l’infidélité de son conjoint et avait pour signification « être jaloux ».
L'expression « faire le point » vient du domaine maritime, et désigne le moment où on dresse un bilan ou un état des lieux d’une situation quelconque.
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Quand nous décidons de « faire le point », l’objectif primordial est de dresser un bilan ou un état des lieux d’une situation quelconque, d’élaborer une synthèse à l’aide des éléments en notre possession.Apparue au début du XXe siècle, l’expression « faire le point » est construite à partir d’une métaphore, qui trouve son origine dans les navires de la Marine.
Autrefois, les navigateurs en haute mer s’orientaient grâce à des cartes et d’anciens instruments de navigation comme l’astrolabe, le sextant ou le compas. Pour diriger correctement le navire et atteindre leur objectif, ils utilisaient, en complément de ces outils, des éléments visibles qui se trouvaient autour d’eux, à savoir le soleil et les astres.
En s’appuyant sur ces repères, les navigateurs calculaient la position exacte du navire. Celle-ci était identifiée et marquée avec un « point » au crayon. Ils « faisaient le point » pour obtenir des indications sur la direction à prendre.
Ils analysaient donc une situation à partir d’éléments observables pour connaître l’évolution de cette dernière.
Au fil du temps, l’expression « faire le point » est entrée dans le langage courant.
La roue de la fortune est bien plus ancienne que le jeu télévisé : dans la mythologie antique, c'est la roue que la déesse Fortune tourne pour fixer le sort de chaque être humain, les faisant passer aléatoirement de la chance à la malchance. Cette symbolique est à l'origine de l'expression "la roue tourne".
Le polyptote est une figure de style qui consiste à employer un mot sous des formes grammaticales différentes, dans une même phrase.
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Les variations les plus courantes se situent au niveau d’un verbe, qui apparaît sous des formes conjuguées différentes, en fonction de la voix, du mode, du temps ou de la personne utilisés.
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Ô que c’est un doux martyre
Que d’aimer et d’être aimé
Catherine des Roches, TobieTel est pris qui croyait prendre.
Jean de La Fontaine, Le rât et l’huîtreMadame se meurt ! Madame est morte !
Oraison funèbre de Henriette-Anne d’Angleterre
L’hypotypose est une figure de style qui consiste à décrire de manière précise un objet ou une scène, développer de façon imagée une partie du récit et le rendre vivant.
On écrit toujours « inclus » : le mot « inclus » s'écrit toujours avec un -s au masculin, que ce soit au singulier ou au pluriel. « Inclus » est le participe passé du verbe inclure ou un adjectif. Il désigne quelque chose « qui est contenu, enfermé, compris dans quelque chose » (voir définitions). Au féminin, on l'écrit « incluse », puisque le masculin s'écrit avec un -s.
On écrit « sans faute » : la logique veut qu'on écrive « sans faute » au singulier quand on souhaite signifier qu'il n'y a aucune faute. Puisqu'il n'y a pas de faute (zéro faute), aucune raison d'accorder « faute » au pluriel.
On écrit « sans fautes » : on peut aussi écrire « sans fautes » au pluriel pour signifier implicitement qu'il y aurait pu en avoir plusieurs. On peut alors le remplacer par « sans faire des fautes ».
On écrit toujours « un sans-faute » : cette locution nominale composée de « sans » et « faute » s'écrit toujours avec un trait d'union : « un sans-faute ». On l'utilise généralement avec le verbe faire : « faire un sans-faute », pour signifier au figuré que c'est une réussite totale, sans erreur (en sport ou dans d'autres domaines). Au pluriel, on écrira « des sans-fautes. »
On peut écrire « pour tout renseignement » et « pour tous renseignements »
Pour une fois, ne vous tordez pas trop les neurones, car vous pouvez écrire les deux formes !
L'antanaclase est une figure de style qui consiste à employer un mot plusieurs fois dans une même phrase, dans deux sens différents.
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- « Vous vous changez, changez de Kelton » (Montres Kelton)
- « S’exposer au soleil sans s’exposer au pire » (Nivéa)
- « Avec nos imprimantes, la qualité d’impression fait toujours impression »
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Egiste, écrivait-il, mérite un meilleur sort,
Il est digne de vous, et des Dieux dont il sort
Voltaire, Mérope
Le pléonasme est une figure de style qui consiste à répéter des mots, idées ou expressions de sens identique dans une même phrase ou un énoncé.
Exemples :
"Tout ce que vous avez décrit s’est avéré exact." Dard, Du plomb pour ces demoiselles
Sortir dehors
Se réunir ensemble
Au jour d’aujourd’hui
Applaudir à deux mains
Un don gratuit
Un bref résumé
Deux jumeaux, trois triplés…
Il était son seul et unique enfant.
Achever complètement
Collaborer ensemble
Marcher à pied
Le but final d’une action
Être contraint malgré soi
Une dune de sable
Comme par exemple
Incessamment sous peu
Une heure de temps
On écrit toujours « un de ces quatre » : puisqu'on omet le mot « matins », certains seraient tentés d'accorder « quatre » à « ces » et de l'écrire avec un -s. Or, pour rappel, les nombres cardinaux (qui désignent une quantité) ne s'accordent pas. On écrit ici « ces » pour désigner les matins, qui sont omis, mais restent bien présents dans la phrase !
On écrit donc « un de ces quatre [matins] » et non
« un de ces quatres ».
La syllepse est une figure de style qui consiste à employer un mot dans une même phrase, à la fois dans son sens propre, par métonymie, mais aussi dans son sens figuré par métaphore.
Le terme syllepse, du grec ancien σύλληψις, súllēpsis signifie littéralement « action de prendre ensemble ».
En jouant sur la polysémie, le mot sur lequel se construit la syllepse prend plusieurs sens.
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Les miroirs feraient bien de réfléchir avant de nous renvoyer notre image
C’est au XVIe siècle que l’expression « Sainte-nitouche » apparaît dans Gargantua, œuvre majeure de François Rabelais, sous la formulation « Saincte Nytouche ! » quand l’auteur évoque plusieurs saints :
Croiez que c’estoit le plus horrible spectacle qu’on veit ocnques, les uns cryoient saincte Barbe ; les aultres sainct georges ; les aultres saincte Nytouche, les aultres nostre Dame de Cunault, de Laurette, de bonnes nouvelles, de la lenou, de la rivière.
François Rabelais, Gargantua, chapitre XXVIILe terme « nytouche » est en fait dérivé d’un jeu de mots, un calembour, dérivé d’une déformation phonétique. Il s’agit d’un raccourci pour dire « on n’y touche pas » et donc phonétiquement « on nitouche pas » ; « nitouche » désignant l’individu qui n’a pas l’air d’y toucher.
Une sainte nitouche est donc, comme le précise Alain Rey, dans son dictionnaire 200 drôles d'expressions, une « Sainte qui n'y touche pas ».
Règle 1 : lorsqu'on écrit « cent » tout seul, alors on n'ajoutera jamais un -s. Exemple : J'ai invité cent personnes.
Règle 2 : si cent est multiplié par un nombre sans être suivi d'un autre adjectif numéral, il prend un -s. Exemple : Il a trois cents euros.
Règle 3 : si cent est multiplié et est suivi d'un autre numéral, alors il est invariable et on l'écrit sans -s. Exemple : Deux cent trente-deux.
Règle 4 : quand « cent » est un nombre ordinal, prenant le sens de « centième », il est invariable. Exemple : il n'a pas pu aller plus loin que la page deux cent.
Il est à noter que ces règles s'appliquent également à « vingt ».
L’expression « partir à Tataouine » nous vient du début du XXe siècle. Elle était en particulier utilisée chez les militaires, et ce pour une simple et bonne raison : Tataouine était le nom d’un bagne situé dans la ville tunisienne du même nom (anciennement appelée Foum Tataouine). Jusqu’en 1938, année de sa fermeture, le bagne accueillait les soldats français qui avaient été condamnés pour insubordination. « Une prison qui deviendra jusqu'en 1938 le réceptacle des “déserteurs”, des “insoumis des Bat d'Af” et des “condamnés de droit commun” », complète un article du Figaro sur le sujet.
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Rapidement, l’expression « partir à Tataouine » a donc été utilisée péjorativement pour signifier que l’on partait au bout du monde, voire au bout de l’enfer, dans un lieu qui n’avait rien de paradisiaque.
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Pétaouchnoque, Perpète-les-Oies, Trifouillis-les-Oies, Trou-en-Cambrousse… Sinon, vous pouvez imiter Léon Bloy et dire : « Partir à Cochons-sur-Marne »
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Le saviez-vous ? Le réalisateur de la saga, George Lucas, s’est inspiré de la région et de la ville en question pour sa planète-sable Tatooine et la caserne qui se trouve désormais à l’emplacement de l’ancien bagne a même servi de décor à plusieurs scènes.
On écrit « compte tenu » : la locution « compte tenu » s'écrit toujours sans trait d'union. On n'écrit donc jamais « compte-tenu ».
On écrit « bancaire » : bien qu'on écrive le mot « banque » avec « qu », il faut bien écrire « bancaire » avec un « c ». « Bancaire » est un adjectif qui désigne tout ce qui est relatif à la banque.
Immigration et délinquance : à la télé, la preuve que ce n’est pas lié · Liens en vrac de sebsauvage
Définition de l’expression « faire amende honorable »
Dans la locution verbale « faire amende honorable », le mot « amende » est à comprendre au sens de la « peine morale » et non en tant que « peine pécuniaire infligée pour une infraction ». Selon le TLFi, l’amende honorable était une « peine infamante qui, sous l'Ancien Régime, obligeait le coupable à reconnaître publiquement son crime et à en demander pardon ». Ainsi, « faire amende honorable », par extension, signifie aujourd’hui faire « l’aveu public d’une faute dans l’intention de se faire pardonner ».
Vous n'avez fait aucune erreur, bravo ! (taux de réussite : 100.0 %)
Vous êtes 13ème ex æquo sur 343 participants.
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Classement Pseudonyme Taux de réussite
1 Fran6 100.0 %
2 JOSY31 100.0 %
3 DonFanfan 100.0 %
4 atomiseam 100.0 %
5 Aurortho 100.0 %
6 Emma 90.0 %
7 ISASerra 90.0 %
8 La langue française 90.0 %
9 Langue française 80.0 %
10 Sab 80.0 %
11 Fran50 80.0 %
12 colinnirjam 70.0 %
13 Kat77 60.0 %
J'ai tout bon, mais je suis 13ème ex-æquo ? Et je suis même derrière des personnes n'ayant pas tout réussi ...
Ils sont fort en français, mais mauvais en maths ...
Edit ... J'ai dû m'inscrire pour leur signaler l'erreur, et après avoir refait le test, les résultats du classement sont maintenant corrects.