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On peut écrire les deux orthographes : les dictionnaires indiquent que le mot « plate-forme » peut également s'écrire « plateforme » en un seul mot, depuis la rectification orthographique de 1990. Cette réforme de l'orthographe cherchait en effet à simplifier les règles de formation de mots composés en supprimant systématiquement l'usage du trait d'union. « Plateforme / plate-forme » est ainsi devenu un mot à double orthographe.
L'expression "avoir la dalle" provient du XIVe siècle. En ancien scandinave, le terme "daela" qui a donné "dalle" désignait un tuyau permettant l’écoulement d’un liquide. On disait "avoir la dalle en pente" pour une personne qui buvait beaucoup d’alcool. Aujourd'hui cela signifie avoir très faim.
Le nom "gens" est particulier en français : les adjectifs s’accordent au féminin si placé avant ce nom (de vieilles gens, de bonnes gens, de petites gens) et au masculin si placé après (des gens vieux, des gens bons). Ce nom est d'ailleurs l'ancien pluriel du nom féminin "gent".
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Peut mieux faire :-(
Il est courant de retrouver l'expression : "sans dessus dessous" orthographiée de la sorte. Il s'agit d'une erreur car l'expression ne renvoie pas à l'absence de dessus ou de dessous mais à l'orientation de l'objet en question. Il faut ainsi écrire : "sens dessus dessous"
Le féminin de la fraternité est la sororité. Si ce terme est né dans les années 1970, notamment dans les universités américaines, il recouvre une réalité historiquement plus ancienne : celle des mouvements de lutte des femmes pour l’égalité des droits, notamment politiques.
On appelle « ligne de désir » un sentier tracé par l’érosion sous l’effet du passage répété d’hommes ou d’animaux, qui préfèrent cet itinéraire à celui proposé par les parcours aménagés. Très souvent, cette ligne représente un « raccourci », et signale un aménagement urbain inapproprié.
La chauve-souris devrait s’appeler chouette-souris. À l’origine, l’animal était désigné sous le nom de cava sorex, pour chouette-souris parce qu’elle ressemblait à une souris qui vole la nuit. Cette forme fut altérée, sous l’influence de calvus (« chauve »), en « calvas sorices », qui donna le terme « chauve-souris ».
Un sac à procès, utilisé lors des procès sous l'Ancien Régime, contenait les différentes pièces du dossier. Pour protéger les documents des rongeurs, ce sac était stocké accroché à une poutre, ce qui a donné l’expression "une affaire pendante". Lorsque l'ensemble des pièces nécessaires étaient présentes dans le sac, "l'affaire était dans le sac" pour signifier que le dossier était prêt. Lors de l'audience, le procureur et les avocats "vidaient leur sac" en sortant les pièces nécessaires à la plaidoirie.
Il existe plusieurs termes pour désigner un groupe d’animaux. Une meute désigne un groupe de canidés. Un banc désigne un groupe sans hiérarchie connue, une horde un groupe d’animaux violents, une harde un groupe de ruminants, un troupeau un groupe d’animaux herbivores, et un essaim désigne un groupe d’insectes de la même espèce.
Par exemple : une meute de chiens, un banc de méduses, une horde de loups affamés, une harde de cerfs, un troupeau de moutons, un essaim d’abeilles.
Il existe également : une assemblée de babouins, une compagnie de perdrix, une échouerie de phoques, une fierté de lions, une flamboyance de flamants, une foule de kangourous, une nichée de souris, un nœud de vipères, une nuée de papillons, un panier de crabes, un parlement de hiboux, une perchée de goglus, une volée de moineaux, une colonie de fourmis, etc.
L’emploi de horde est contesté pour les animaux et ne s’applique normalement qu’aux groupes d’humains.
– On passe des nuits blanches quand on a des idées noires.
– Pourquoi dit-on d’un pauvre malheureux ruiné qu’il est dans de beaux draps ?
– Quand un homme se meurt, on dit qu’il s’éteint. Quand il est mort, on l’appelle « feu ».
– Pourquoi lave-t-on une injure et essuie-t-on un affront ?
– Pourquoi parle-t-on des quatre coins de la terre, puisque la terre est ronde ?
– On remercie un employé quand on n’est pas content de ses services.
– Comment peut-on faire pour dormir sur les deux oreilles ?
– Pourquoi appelle-t-on coup de grâce le coup qui tue ?
– Comment distinguer le locataire du propriétaire lorsque ces deux personnes vous disent à la fois : « Je viens de louer un appartement » ?
– Pourquoi lorsque l’on veut avoir de l’argent devant soi, faut-il en mettre de côté ?
Le terme retour est polysémique et peut signifier le fait de revenir à son point de départ ou bien renvoyer une chose à son expéditeur. Par contre, le mot ne peut en aucune manière être employé comme un synonyme de réponse, comme dans l'expression "dans l’attente d’un retour de votre part".
Le terme snob n’est pas d’origine anglo-saxonne, comme on pourrait le croire, mais d’origine latine. Il s’agit de l’abréviation de « Sine NOBilitate », une expression employée par les professeurs de l’Empire romain, désignant les enfants de la classe plébéienne (sans noblesse) autorisée par l’empereur à pouvoir bénéficier de l’enseignement réservé aux enfants des patriciens.
Repris par les Anglais pour désigner une personne de condition modeste, ce n’est qu’au XXe siècle qu’il a pris le sens que nous lui connaissons : quelqu’un de condescendant avec les personnes de classes « inférieures ».
Le mot boulevard vient du langage militaire. C’était un ouvrage de protection avancé construit en madriers et en terre. Avec la transformation de la fortification, le mot désigna un ouvrage ajouté en avant d'une fortification plus ancienne et destiné à porter de l'artillerie. Ces fortifications furent souvent remplacées par des voies routières.
En français, le verbe gésir désigne notamment le fait d'être étendu, inerte. La particularité de ce verbe est de ne pouvoir être conjugué qu'au présent ("il gît"), à l'imparfait ("il gisait") et au participe et gérondif présent ("gisant" et "en gisant"). Aucun autre temps ne peut être utilisé.
On écrit toujours « placer la barre haut » : « haut » est ici un adverbe et non un adjectif, il est donc invariable ! Cet adverbe se rapporte au verbe de la phrase, ici « placer » et non à « la barre » dans le cas où il serait un adjectif. On écrit donc « placer la barre haut » ou « mettre la barre haut ». A noter que « haut » peut aussi être un adjectif, et s’accorde alors en genre et en nombre : « la barre est trop haute » (ici « haut » est un adjectif et s’accorde donc au féminin puisqu’il qualifie « la barre »).
On écrit toujours « pallier » sans le faire suivre d’une préposition : le verbe pallier est un verbe transitif direct, c’est-à-dire qu’il se construit à l’aide d’un complément d’objet direct (un nom ou un groupe nominal, un pronom, un infinitif etc.) et donc sans préposition (contrairement aux verbes transitifs indirects). On n’écrira donc jamais « pallier à » mais bien « pallier quelque chose ».
Issu du mot gaulois "multo" et devenu générique pour désigner l'espèce, le terme "mouton" désigne à l'origine uniquement les mâles châtrés chez les béliers, à l'instar des bœufs chez les taureaux.
Autre particularité, la brebis bêle tandis que le bélier blatère (comme le chameau).
À son origine, l’expression « offrir le gîte et le couvert » ne signifie pas ce que l’on pense aujourd'hui. En effet, offrir le gîte veut dire que l’on met à disposition un lit pour la nuit, et le couvert signifie un toit et non pas un repas.