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Les messages suivants apparaissent lorsque la mise ajour de shaarli échoue ...
ERROR - Impossible de mettre à jour shaarli : Une erreur s’est produite durant l’exécution du script de mise à niveau de l’application
633 processing action [28699.1]: yunohost.backup.create with args={'methods': None, 'description': None, 'apps': ['shaarli'], 'system': None, 'output_directory': None, 'name': 'shaarli-pre-upgrade2'}
WARNING - 640 Une archive de sauvegarde avec ce nom existe déjà.
WARNING - Backup failed, the upgrade process was aborted.
Effectivement, ces fichiers
- shaarli-pre-upgrade2-old.info.json
- shaarli-pre-upgrade2-old.tar.gz
... existent déjà dans/home/yunohost.backup/archives/
Je résouds le problème avec les commandes suivantes :
mv /home/yunohost.backup/archives/shaarli-pre-upgrade2.info.json /home/yunohost.backup/archives/shaarli-pre-upgrade2-old.info.json
mv /home/yunohost.backup/archives/shaarli-pre-upgrade2.tar.gz /home/yunohost.backup/archives/shaarli-pre-upgrade2-old.tar.gz
La dette technique ...
Retex d'un développeur qui n'a pas su dire : "non". Il s'autoflagelle beaucoup pour cela, mais il oublie un peu vite que le chef et le commercial ont aussi pour rôle de lui faire confiance à lui et à son expertise.
Ce dév a failli en ne sachant pas dire "non", mais les autres sont tous aussi responsables en ayant refusé d'écouter la voix de la raison.
Je compresse maintenant mon site ouaib avec brotli et les images en avif afin d’alléger encore un peu plus le blog. Petit tour de comment mettre ça en place.
Exemple de chose à ne pas faire quand tu développer un site web ou une app: Du hotlinking. C'est à dire inclure dans ton site/app un lien direct vers un objet hébergé chez quelqu'un d'autre.
Dans ce cas, une application extrêmement populaire en Inde utilisait une photo de Wikipedia. Wikipedia s'est retrouvé bombardé avec 90 millions de requêtes par jour pour la photo de cette fleur.
C'est pas très cool de la part des auteurs de l'application.
"Quand on a froid, c'est pas parce qu'il fait froid, c'est parce qu'on est mal habillé." Mike Horn
Quelques conseils vestimentaires et de nutrition pour le froid et le grand froid.
En vrac :
- les sous-vêtements en laine mérinos, c'est LE top ;
- 1ère couche en laine mérinos à 150 g/m² ;
- à partir de la 2ème couche, des sous-vêtements en laine mérinos à 200 g/m², à raison d'une couche supplémentaire par tranche de 10°C ;
- les couches se superposent sans JAMAIS comprimer celles du dessous ;
- la fameuse paire de chaussettes toujours sèche : dès que les chaussettes sont humides, on les remplace par une paire bien sèche et on les met à sécher en les gardant contre soi sous les vêtements (elles seront sèches en 1h) ;
- le sous-pantalon pas trop long pour ne pas être superposé avec les chaussettes
- des chaussures trop serrées, c'est des pieds froids à coup sûr ;
- toujours rester sec ; être humide (voire mouillé), c'est avoir froid ;
- avoir des bonnets en laines à superposer aussi et un tour de cou ;
- quand il fait bien sec, le duvet est très bien mais la laine est plus intéressante s'il ne fait pas trop froid ;
- les moufles réchauffent mieux les doigts que les gants ;
- toujours bien s'hydrater (3 à 5 litres par jour) même quand il fait froid ;
- manger des protéines dans la journée, et réserver le gras pour le soir.
Et encore d'autres conseils à écouter et ré-écouter ...
Le renforcement des contrôles pendant la crise sanitaire contre les « fêtes clandestines », annoncé par le gouvernement, se fait en dehors de tout cadre légal spécifique. « On ne peut pas sanctionner le fait d’être à 30 dans un appartement », rappellent les juristes, sauf pour tapage nocturne ou non-respect du couvre-feu, s’il est bien constaté. La mise en danger de la vie d’autrui « ne tient pas » non plus sur le plan du droit.
[...]
« On peut refuser l’entrée aux policiers. Et s’ils rentrent quand même, c’est une violation de domicile et c’est une infraction pénale, aggravée par leur statut de force de l’ordre », explique Evan Raschel.Les forces de l’ordre arrivent pourtant parfois à rentrer. Comment ? « Il y a du bluff en quelque sorte, car les personnes ne savent pas. Quand les policiers tambourinent pour rentrer, c’est impressionnant. Ils profitent de la méconnaissance de la réglementation pour venir ». A partir du moment où on les laisse rentrer, le cadre légal est respecté. Même « bluff » sur les verbalisations pour non-respect du couvre-feu, alors que la personne est déjà à l’intérieur d’un domicile. « Ils verbalisent à tout va en sachant très bien que les verbalisés n’auront pas le courage de contester ou ne savent pas », ajoute le professeur de l’université de Clermont-Auvergne.
[...]
Reste que « ça ne tient pas », soutient l’avocat Avner Doukhan. « Il faut un élément matériel et moral pour la mise en danger de la vie d’autrui, être persuadé que vous êtes atteint du coronavirus. La personne n’est pas forcément au courant, a fortiori si elle est asymptomatique », ajoute-t-il. « Vous ne pouvez pas montrer la causalité, il n’y a pas de preuve que les gens vont se contaminer dans ces lieux-là », confirme Audrey Darsonville, professeur de droit pénal à Nanterre. Sans parler du fait que le taux de mortalité du covid-19 est très faible chez les jeunes.« Ça se plaide comme on dit en droit. Car on est face à l’article 223-1 du Code pénal, qui n’a pas été pensé pour ça. La façon dont il est rédigé est assez floue, ce qui fait que certains procureurs, parquetiers, ont tenté de recourir à la mise en danger de la vie d’autrui. Mais pour l’instant, sans succès », souligne Evan Raschel. Les procédures sont donc très faibles pour ne pas dire vouées à l’échec. En résumé, comme rien « ne permet aux forces de l’ordre d’empêcher une fête clandestine, hormis pour tapage nocturne ou non-respect du couvre-feu s’il est constaté, pas mal de procédures ont fait l’objet d’un classement sans suite », explique Avner Doukhan.
De la même manière que sur la fermeture des frontières, le gouvernement a pris des mesures dont il sait parfaitement que certaines sont contraires aux droits fondamentaux et ne tiennent pas face au juge.
L’élément le plus important de la confiance en soi est sans doute la possibilité d’agir, si possible contre la menace, à défaut d’agir tout court. Dans le film d’Alain Resnais, Mon oncle d’Amérique, le professeur Henri Laborit décrit une expérience de laboratoire. Un rat, seul dans une cage, subit des décharges électriques. À la fin de l’expérience, le rat présente tous les symptômes de stress aggravé. Lorsqu’on place deux rats ensemble dans la même cage et sous les mêmes décharges électriques, on s’aperçoit à la fin de l’expérience qu’ils ne présentent pas de signes de stress. La différence avec le premier cas est qu’ils se sont battus entre eux. Cela n’a diminué en rien la quantité d’électricité reçue mais, au contraire du premier rat qui n’a fait que subir, ils ont agi. La comparaison avec les rats peut choquer, pourtant la réalité est la même, un combattant qui agit diminue sa tension nerveuse, encore faut-il qu’il puisse agir.
On a évoqué la difficulté de la période d’attente avant le combat. De la même façon, une étude sur les troubles psychologiques dans la Royal Air Force de 1941 à 1945 montre que ceux-ci frappèrent surtout les équipages de bombardiers, pour la plupart soumis à une menace diffuse, mais permanente lors de leur missions. De nombreux pilotes de chasse avouent aussi avoir préféré affronter la chasse adverse plutôt que l’artillerie antiaérienne contre laquelle ils ne pouvaient rien. Cette action sécurisante consiste souvent à ouvrir le feu, pour rien sinon satisfaire son besoin de faire quelque chose. Certains sont trop stressés pour prendre même cette décision, il faut alors les obliger à faire quelque chose de positif comme creuser un poste de combat ou apporter les premiers soins à un camarade par exemple. L’expérience montre qu’ils s’empresseront de le faire, même si c’est dangereux, car cela les soulage aussi.
Une autre expérience psychosociale a consisté à faire travailler deux groupes d’individus dans des pièces séparées, mais avec, pour tous, un fond sonore permanent très déplaisant. Les membres d’un de ces groupes disposaient d’un bouton permettant d’arrêter le bruit, les autres en étaient dépourvus. Les résultats des travaux de ceux qui disposaient d’un bouton furent meilleurs mais, ce qui est plus étonnant, sans que ce bouton ne soit utilisé. Le simple fait d’avoir la possibilité d’agir sur leur environnement avait suffi. À Sarajevo de 1992 à 1995, les règles d’ouverture du feu, dans le cadre des règlements des Nations Unies, pouvaient varier considérablement d’un bataillon à l’autre. Dans certains cas, le chef de corps se réservait seul le droit de faire ouvrir le feu ; dans d’autres unités, au contraire, l’initiative du tir était laissée au jugement de chacun, quel que soit son grade. La complexité des situations fit que les bataillons « décentralisés » n’ont pas beaucoup plus ouvert le feu que les unités « centralisées » mais il est certain que la frustration, et donc les troubles psychologiques, y fut bien moindre.
En résumé, dans ce premier cercle, l’homme doit se sentir fort, capable d’agir et avec le sentiment intime d’avoir de bonnes chances de s’en sortir. Pourtant cela ne suffit pas. En 1944, en Normandie et dans les Ardennes, de nombreuses unités américaines furent disloquées, entraînant la dispersion de milliers de soldats. Ces milliers d’hommes isolés furent d’une efficacité très faible. Les groupes formés à la hâte avec ces isolés ne s’avérèrent guère plus efficaces, limitant leurs actions à leur survie. En revanche les équipes de pièces, groupes de combat ou sections qui avaient été arrachés à leur position et à leurs unités d’origine, mais étaient restés ensemble pendant le repli, furent au contraire beaucoup plus solides. Aligner des hommes compétents ne suffit donc pas, il faut les « coudre ensemble » pour reprendre le mot de MacDonald à la bataille Wagram. Cette « couture morale » constitue le deuxième cercle de confiance. La force, c’est les autres.
Comme à chaque changement majeur, on s'aperçoit que les mille faiblesses de l'ancienne organisation sont soudain révélées et exacerbées. Si le télétravail pose problème, c'est que le travail était un problème, que le présentéisme était favorisé sur l'efficacité. Le chapitre sur la productivité vient ainsi rappeler des évidences comme la nécessité d'avoir des indicateurs de la productivité attendue. En ce temps de crise, il s'agit bien là d'une lecture salutaire, d'autant que le texte est clair, écrit de façon agréable et qu'il donne sans jargon les clés de la productivité du monde actuel et de demain.