Le vélo est souvent surnommé "La petite reine". Cette expression vient de Wilhelmine d'Orange-Nassau, reine des Pays-Bas, qui prit l'habitude de se balader à vélo au début de son règne, débuté à l'âge de 10 ans en 1890. La presse française évoqua alors "la petite reine à vélo", surnom bientôt étendu au seul vélo.

L’opération Mockingbird (Oiseau moqueur) est une opération de la CIA destinée à influencer les principaux médias américains ou étrangers. Parmi les journaux infiltrés par des journalistes recrutés par la CIA se trouvaient CBS, Time Magazine, Life, le New York Times ou encore le Washington Post.

L'orange n'est pas un fruit "naturel" : elle est apparue en Chine il y a plusieurs milliers d'années, suite à des croisements successifs sans doute volontaires entre un mandarinier et un pamplemoussier. Les analyses génétiques indiquent que l'orange est une mandarine à 58%.

Le monastère de Sakya, fondé en 1073 au Tibet, abrite l'une des plus belles bibliothèques du monde. Elle compte quelques 84 000 livres anciens, entreposés dans des rayonnages de 10 mètres de haut, maintenus en excellent état de conservation grâce au climat sec et froid.

La plupart traitent de bouddhisme, mais on y trouve aussi des volumes sur la littérature, l'histoire, la philosophie, les sciences, l'agriculture ou l'art. L'un des volumes est le plus lourd au monde : il pèse 500 kg. Environ 20% de la collection a été digitalisée, mais la grande majorité n'a pas été traduite.

Si les Américains ont pu développer les premiers avions furtifs, c'est grâce à un scientifique russe. Dans les années 60, l'Union Soviétique ne se rendit pas compte de l'importance des travaux sur les ondes et leur réflexion du physicien Piotr Oufimtsev, et il fut donc autorisé à publier ses résultats à l'international. Il développa tous les outils théoriques qui servirent de base à la conception des premiers avions furtifs, dont les célèbres Lockheed F-117 et bombardier B2.

L'ordonnance de Brunoy est une règlementation visant à préserver les ressources forestières françaises. Elle n'est pas l'œuvre d'un gouvernement récent, mais fut édictée par Philippe VI en 1346, marquant les prémisses du développement durable. Colbert continua dans ce sens via une ordonnance en 1669.

Avant d'être un gâteau, la buche de Noël servait vraiment à chauffer les maisons. La tradition ancestrale, héritée de rites païens, voulait que l'on consume le plus lentement possible une immense buche, pour fêter le passage du solstice d'hiver et attirer les bonnes grâces de diverses divinités.

La buche était bénie avant d'être brulée et les cendres étaient récupérées pour fertiliser les champs et divers usages magiques. La buche pâtissière devint une tradition bien plus tard, dans les années 1950.

L’analyse des gènes de onze individus passés par la grotte de Chagyrskaya, en Sibérie, suggère une fois de plus que les Néandertaliens vivaient au sein de communautés très consanguines d’au plus une trentaine de personnes.

Khutulun, une descendante de Genghis Khan, était réputée pour ses talents de combattante. Elle imposa une condition à ceux qui voulaient l'épouser : la battre à la lutte. En cas de défaite, le prétendant éconduit devait lui donner des chevaux. Elle finit par se marier sans combat, pour faire taire des rumeurs prétendant qu'elle entretenait une relation incestueuse avec son père.

La cornemuse est un instrument millénaire, probablement inventé plusieurs fois en différents endroits. Le plus ancien instrument connu a plus de 3000 ans, et on sait qu'il était commun dans l'Egypte antique. Les Romains s'en servaient également dans l'infanterie, sous le nom de "tibia utricularis".

Avant l'invention du micro-ondes, il existait différents moyens plus ou moins pratiques de réchauffer un plat. Le plus malin était le chauffe-plat radiateur. Généralement placé dans la salle à manger, ce radiateur atypique possédait un compartiment qui permettait de réchauffer les plats. On peut encore se procurer aujourd'hui des modèles d'époque restaurés.

Original :-)

Vers 700 av. J.-C., les Etrusques, un peuple vivant au cœur de la péninsule italienne, adaptent l’alphabet grec à leur système phonologique. L’alphabet étrusque comporte quatre lettres jugées inutiles car jamais utilisées à l’écrit : B, C, D et O.

Les romains vont prendre à leur compte l’alphabet étrusque et utiliser ces quatre lettres dans un premier alphabet latin, qualifié aujourd’hui d’« archaïque », composé de vingt lettres : A, B, C, D, E, F, H, I, K, L, M, N, O, P, Q, R, S, T, V et X. Cet alphabet est alors monocaméral, c’est-à-dire qu’il ne comporte que des majuscules.

Par la suite, trois lettres sont ajoutées. Au IIIe siècle, on introduit la lettre G. Les lettres Y et Z sont ajoutées dans un second temps depuis l’alphabet grec pour transcrire certains mots grecs dans la langue latine.

L’ajout des trois dernières lettres de l’alphabet français, « j », « u » et « w », est beaucoup plus tardif.
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Quant à la lettre « w », dernière entrée dans l’alphabet français, il faut attendre 1964 pour que le dictionnaire Le Robert déclare que le « W est la 23e lettre de l’alphabet. » !

De plus :

• L'alphabet romain est monocaméral, c’est-à-dire qu’il ne comporte que des majuscules.
• C’est à partir du VIIIe siècle, sous le règne de Charlemagne, que l’alphabet français devient bicaméral avec la distinction entre les majuscules et les minuscules.

En effet, Charlemagne cherchait alors à simplifier l'écriture mérovingienne, devenue progressivement illisible du fait de l’utilisation de lettres capitales liées les unes avec les autres par de nombreuses ligatures, et unifier les différentes formes d’écriture de l'Empire carolingien. Son conseiller, le poète, savant et théologien anglais Alcuin, proposa alors la création de la minuscule caroline, plus lisible, ainsi que des règles d’écriture qui simplifieront drastiquement la lecture, comme la nécessité de séparer les mots par des espaces.

Aussi stupéfiant que cela puisse paraitre aujourd'hui, on a fait boire dans les années 1960 de l'alcool aux femmes enceintes pour traiter les contractions prématurées. Il était administré parfois en intraveineuse et souvent à très forte dose, au point que les femmes tombaient parfois en coma éthylique.

Les effets délétères étaient bien plus importants que les bénéfices attendus, et la pratique prit fin dans les années 1980.

De 1644 à 1660, fêter Noël, Pâques ou même la Pentecôte furent interdits en Angleterre par les puritains. Ils reprochaient à ces fêtes (païennes) leurs origines "papistes". En parallèle, aux Etats-Unis, ils interdirent le sport le dimanche, les danses de couple et le fait de trinquer à la santé de quelqu'un.

Quant au blasphème, il était tout simplement puni de mort.

Quand la religion nourrit la connerie ... :-(

Les Vikings ont beaucoup contribué à la diffusion des chats en Europe. Les guerriers et navigateurs en emportaient lors de leurs voyages, et le chat jouissait d'un statut particulier chez eux : associé à la déesse de l'amour et de la fertilité Freya, il était souvent offert en cadeau de mariage.

En Corée, le chauffage par le sol existe depuis des millénaires. Baptisé "Ondol", ce système unique au monde permet de chauffer un plancher en bois par le dessous, en utilisant de l'air chaud produit par un four. Le procédé inspira Frank Lloyd Wright, inventeur du plancher chauffant moderne.

Au Moyen-Âge, les Chinois utilisaient des sortes de pédalos géants en guise de navires de guerre. Ces "Qianli chuan" étaient propulsés par des aubes mises en mouvement par un système de pédales, et pouvaient parcourir plusieurs centaines de kilomètres par jour, même en l'absence de vent.

Ces bateaux furent inventés par Zu Chongzhi à la fin du Ve siècle.

A Paris et dans quelques villes, le bourreau bénéficiait du droit de havage, qui lui permettait de prélever des denrées vendues sur le marché, "autant que peut en prendre la main". Ce droit était destiné à compenser le fait que, vu son impopularité, beaucoup de marchants refusaient de le servir.

La main remplacée par une cuillère qui avait tendance à grandir de plus en plus, additionné à l'aversion des marchands à être marqués d'une croix quand ils s'étaient acquittés de ce droit conduisit le parlement à remplacer le droit de havage par une perception fixe.

La comptine "Jean Petit qui danse", loin d'être une manière d'apprendre les parties du corps aux tout petits, fait référence au supplice de la roue, où l'on brisait un par un les membres et articulations des suppliciés : doigts, main, coude. La chanson raconte le supplice de Jean Petit, chirurgien de Villefranche de Rouergue qui fut l'un des chef de l'insurrection des croquants en 1643.