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Oui – et les déchets émettent beaucoup plus de radiations dans l'environnement que les centrales nucléaires.
Traduction : Google Translate
Différents types de bombes
Il existe une grande variété de types de bombes nucléaires, aussi bien dans les objectifs militaires que dans les conceptions. Quelques-uns des plus notables sont brièvement décrits ci-dessous.
La bombe stratégique « classique » à trois étages, dite de Teller-Ulam. Généralement utilisée pour les fortes puissances (plus de 300 kt), elle utilise un premier étage à fission pour allumer un deuxième étage à fusion, dont les neutrons font fissionner un troisième étage en uranium (fission – fusion – fission). L’essentiel de la puissance provient alors de fission, ce qui génère de nombreux produits radioactifs, et donc des retombées radioactives importantes.
Les bombes « propres ». Il s’agit de bombes H, mais sans troisième étage à fission, et où plus de 50 % de la puissance provient de la fusion. Comme cette dernière ne produit pas de produits de fission, les retombées radioactives sont réduites. Ces bombes sont moins puissantes que si elles avaient eu un troisième étage à fission.
Les bombes « à neutrons ». Il s’agit d’une sous-catégorie de bombes « propres », de très faible puissance (généralement proche de 1 kt, soit dix fois moins qu’Hiroshima). Leur concept d’utilisation est de tuer les soldats ennemis localement (zone de l’ordre du kilomètre) avec les rayonnements nucléaires et le flux de neutrons généré lors de l’explosion, mais en endommageant peu les infrastructures locales et avec peu de retombées radioactives.
Les bombes « salées ». Au contraire des bombes « propres », les bombes salées visent à maximiser les retombées radioactives (pour tuer et contaminer les territoires). Il s’agit de bombes à trois étages dans lesquelles le dernier étage ne contient pas d’uranium mais un élément qui s’active sous le flux de neutrons pour donner un isotope particulièrement radiotoxique comme du sel (le sodium 24 ainsi produit étant particulièrement radiotoxique) ou du cobalt (qui produirait du cobalt 60, dont la demi-vie est de cinq ans et qui contaminerait la zone pour des décennies).
La bombe A « dopée ». Il s’agit d’une bombe A à un seul étage (fission), mais avec une amorce de fusion (deutérium et tritium) au milieu, produisant ainsi un flux de neutrons qui va augmenter le rendement et la puissance de la bombe A à fission initiale.
Les bombes à impulsion électromagnétique nucléaire. Le concept est de faire exploser des bombes à très haute altitude (plusieurs dizaines à plusieurs centaines de kilomètres), de façon à générer de forts champs électromagnétiques pour détruire les appareils électriques et électroniques et brouiller les télécommunications. La zone touchée serait complètement désorganisée, mais les populations ne seraient pas impactées par les effets meurtriers des bombes de plus basse altitude. Il y aurait alors peu de victimes directes. Selon la position par rapport au champ magnétique terrestre, l’altitude et la puissance, il est possible d’avoir un impact sur les systèmes électriques à plusieurs centaines de kilomètres, voire à plus de 1 000 km. L’essai Starfish Prime en 1962, à 400 km au-dessus du Pacifique, avait causé de légers dommages électriques sur l’ile d’Hawaï à 1 450 km de distance.
Les têtes nucléaires « mirvées ». Le concept de mirvage, de l’anglais MIRV (Multiple Independently Targeted Reentry Vehicle), consiste à placer dans une tête de missile plusieurs ogives nucléaires indépendantes qui peuvent chacune viser une cible différente. Par exemple, les missiles stratégiques français contiennent chacun six têtes nucléaires de 100 kt.
Les bombes « sales ». Ce ne sont pas des bombes nucléaires puisqu’elles ne tirent pas leur énergie de fission ou de fusion. Elles consistent à disséminer avec des explosifs conventionnels de la matière radioactive pour contaminer localement une zone.
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L’arsenal nucléaire mondial actuel contient des bombes beaucoup plus puissantes. Il est généralement décomposé en deux classes :
- les armes dites « tactiques » qui seraient susceptibles d’être utilisées pour un usage dans les opérations militaires sur le terrain et dont les puissances peuvent monter jusqu’à 300 kt (20 fois Hiroshima) ;
- les armes dites « stratégiques », plus puissantes, dont l’objectif est la dissuasion (être suffisamment menaçantes pour qu’aucun pays ne prenne le risque de s’y exposer). Elles peuvent être significativement plus puissantes et atteindre la mégatonne (1 Mt = 1 000 kt, soit 60 fois Hiroshima).
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Parmi les bombes les plus puissantes utilisées lors des essais nucléaires, certaines ont dépassé la dizaine de Mt, comme l’américaine Castle Bravo en 1954 (15 Mt, soit 1 000 fois la puissance d’Hiroshima) et la Tsar Bomba russe en 1961 (57 Mt).En 1945, pour les deux villes d’Hiroshima et de Nagasaki, on a dénombré entre 100 000 et 250 000 victimes immédiates suivant les sources, représentant 20 % à 30 % de la population pour Nagasaki et 25 % à 50 % de celle d’Hiroshima.
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Le site Nukemap permet d’évaluer et de visualiser sur une carte les conséquences des différentes armes nucléaires sur diverses cibles. Le logiciel estime plusieurs rayons caractéristiques en fonction des différents effets immédiats de l’explosion. Le site a été créé par Alex Wellerstein, un historien des sciences, professeur au Stevens Institute of Technology. Les simulations proposées n’ont pas prétention à être exactes, mais visent plutôt à sensibiliser sur les ordres de grandeur des différents effets en fonction de la puissance des armes utilisées.
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Dans les toutes premières secondes qui suivent l’explosion, trois effets vont intervenir : la chaleur intense dégagée, l’effet de souffle et les très fortes irradiations.
Et bien d'autres choses encore à lire sur le sujet dans l'article.
Cette semaine, des physiciens du National Ignition Facility au laboratoire national Lawrence Livermore (LLNL/ États-Unis) en Californie ont fait une annonce historique. Pour la première fois, des scientifiques américains ont produit plus d’énergie à partir de la fusion nucléaire que celle qu’ils ont utilisée pour alimenter le réacteur de fusion, ce que l’on appelle « seuil d’ignition » (Fusion ignition en anglais), un résultat qui a nécessité des décennies de travail. Cependant, il reste encore un long chemin à parcourir avant de parvenir à une fusion cohérente qui puisse alimenter les foyers et les industries.
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L’expérience a dépensé 2,05 MJ (mégajoules) d’énergie et produit 3,15 MJ en sortie, soit près de 50 % d’énergie de fusion en plus de celle qui a été introduite. En d’autres termes, les scientifiques ont réussi l’allumage par fusion ou atteint le seuil d’ignition. Au début de cette année, les scientifiques britanniques ont produit près de 60 MJ d’énergie de fusion, soit près de 20 fois plus que le projet américain, mais le laboratoire britannique n’a réalisé qu’un gain net de 1 MJ.
Le nucléaire a ses défauts, mais pour le climat, c'est une des meilleures énergies.
Dans les années 40, lors du projet Manhattan qui permit la création de l’arme atomique aux Etats-Unis, les chercheurs utilisèrent des cobayes humains, en dehors de tout consentement. Il s'agissait souvent de petites gens malades et/ou diminuées mentalement, sur qui étaient testés les effets du plutonium, en le leur injectant dans différentes parties du corps pour voir les effets que cela produirait.
Ce scandale fut révélé au monde lorsque Bill Clinton déclassifia ces documents. La loi américaine interdit aux plaignants de demander réparation, pour raison d’état.
Bande de pourritures !
Un argumentaire sourcé détaillant pourquoi le nucléaire est moins nocif/dangereux que le charbon ; grandes catastrophes comprises.
Poutine aime foutre le bordel :-(
Houlala ...
La plage d'Areia Preta au Brésil est connue pour son sable noir, mais aussi pour sa radioactivité naturelle, près de 400 fois supérieure à la normale. Le rayonnement y atteint 90 mGy/heure en raison de la présence de monazite, qui contient des traces de thorium et d'uranium.
Les radiations peuvent atteindre par endroit 55 μSv par heure, soit l'équivalent de la moitié de la dose reçue lors d'une radiographie. Autrement dit, rester à cet endroit durant 24h reviendrait à passer plus de 12 radiographies en une journée.
Pendant des milliards d’années, les éruptions volcaniques ont contribué à façonner la Terre, et ce depuis les débuts de sa formation. Notre planète a alors évolué avec des volcans (dont la plupart sont aujourd’hui éteints) qui, au fil du temps, ont fondamentalement conditionné la composition de son atmosphère, paramètre essentiel de son climat global. Une éruption record s’est produite le 15 janvier de cette année sur les îles Tonga, dans l’Ouest de l’océan Pacifique sud. Bien que sa puissance rivalise avec celle du célèbre Krakatoa et constitue d’après les scientifiques la plus puissante explosion jamais enregistrée dans l’atmosphère par des instruments modernes, son influence sur le climat ne serait que peu probable.
L’éruption du volcan sous-marin baptisé Hunga Tonga-Hunga Ha’apai — car il reliait dès 2015 les deux petites îles Tonga et Ha’apai — du 15 janvier 2022 serait bien plus puissante que n’importe quel autre événement volcanique du 20e siècle. Une partie du volcan a émergé en 2009, à la suite d’une éruption qui a donné naissance aux deux îles. Elles ont ensuite été reliées après une autre éruption en 2015, avant que celle de 2022 ne fasse à nouveau disparaître cette connexion.
Après une brève période calme en 2021, le volcan a explosé d’une façon spectaculaire en janvier 2022. Des cendres et de la fumée ont été projetées à plus de 30 kilomètres d’altitude, tel un gigantesque champignon nucléaire. Ces éruptions sont notamment susceptibles d’être fréquentes, car toute la zone se situe sur la « ceinture de feu du Pacifique », l’endroit précis où se rencontrent deux plaques tectoniques.
L’éruption du volcan était si intense que des personnes vivant à près de 10 000 kilomètres (en Alaska) ont pu l’entendre. Il s’agit probablement du bruit le plus fort que l’on ait jamais pu enregistrer sur Terre. Même le réseau international de surveillance pour le respect du traité d’interdiction des essais nucléaires a détecté le signal infrason.
Les enregistrements par ces détecteurs ont montré que l’onde de pression atmosphérique générée par le volcan était comparable à la plus grande explosion nucléaire de l’histoire (la bombe Tsar, conçue par les Soviétiques en 1961). Cependant, l’explosion volcanique a duré quatre fois plus longtemps.
D’après des experts internationaux, qui ont publié une étude sur l’éruption dans la revue Science, l’événement serait également comparable à celui de l’éruption du Krakatoa en 1883. L’explosion de ce volcan fait notamment partie des cataclysmes majeurs relatés par de nombreux historiens, et serait l’équivalent en puissance de 13 000 bombes d’Hiroshima. Et comme cette éruption historique, l’explosion du Hunga Tonga a été suivie de tsunamis qui se sont propagés jusque dans l’océan Atlantique et la mer Méditerranée.
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Le plutonium de la bombe atomique qui détruisit Nagasaki tenait dans cette (voir la photo sur le site) petite boîte. Portée par le physicien Harold M. Agnew, elle contenait le cœur de la bombe, qui causa 40 000 morts immédiates.
Non, il ne s'est pas arrêté à la frontière. Merci de le rappeler.
Première partie d'une vidéo traitant le sujet.
La suite ici : https://www.youtube.com/watch?v=6UlDUe4CfvA
Il était temps que quelqu'un s'y colle !
Dans famille des Timbrés Atomiques, je demande le père ... :-(
Bon, il lui faut du temps pour arriver sur le sujet du titre, mais en conclusion, l'impact de ce rejet d'eau est ridicule. Il ne représente rien par rapport à ce qui se produit naturellement dans l'environnement.
Après le séisme et le tsunami de 2011 au Japon, les premières aides à arriver sur les lieux de la catastrophe furent celles des Yakuzas, les membres de la mafia japonaise. Ils dépêchèrent des centaines d'hommes et des dizaines de camions chargés de vivres et de matériel, et mirent également à disposition des locaux pour les réfugiés.
Leur objectif était de favoriser ensuite la reprise économique et la reconstruction avec des entreprises dans lesquelles ils avaient des intérêts.