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Pour lutter contre la sécheresse désertique, certains coléoptères ont fortement augmenté leur efficacité à absorber le peu d'eau disponible. Ils boivent l'eau de condensation formée sur leur carapace par le rectum et absorbent 100% de l'humidité de leur nourriture. Leurs selles quant à elles sont complètement déshydratées.
Pour éviter d'être mangées par les chenilles, passiflora boenderi a recours au mimétisme. Ses feuilles sont ornées de motifs qui imitent des œufs de papillon. Ces derniers, croyant que les feuilles sont déjà occupées, iront pondre ailleurs.
Un escargot dont la coquille est cassée n'est pas forcément condamné. Leur coquille peut se réparer si les dégâts ne sont pas trop importants, notamment grâce à leur salive chargée de calcium qui couche après couche peut même reconstituer des morceaux manquants.
Le gouffre de Padirac est l’un des gouffres les plus impressionnants du monde avec plus de 55 km de cavités découvertes à ce jour. Ce gouffre abrite une espèce unique d’escargot aquatique appelé « bythinelle », qui mesure seulement 3 mm de long et se nourrit de débris organiques grâce a une minuscule mâchoire qu’elle laisse ouverte tout au long de sa vie.
Emporter avec soi une pompe peut causer un faux sentiment de sécurité. D'autres réflexes sont en effet à activer après une piqûre ou une morsure.
Pour aspirer les venins des guêpes, frelons, serpents... la pompe à venin est présentée comme l'alliée des vacanciers et des randonneurs. Mais est-elle utile ? Non, répondent en chœur le Dr Patrick Nisse, responsable du centre antipoison du CHU de Lille et la Dr Magali Oliva-Labadie, responsable du Centre antipoison et toxicologie du CHU de Bordeaux.
Un extracteur de venin (par exemple Aspivenin, Venimex, Venistop, Ndlr), est à la fois inutile, inefficace et dangereux, juge le Dr Nisse. Il est faussement rassurant pour la personne qui l’utilise, alors qu’il n’extrait rien et que cela ne diminue nullement la quantité de venin injecté. Le liquide qui sort n’est qu’un exsudat, un liquide limpide jaune très pâle qui apparait sur les plaies superficielles. »
Pas d'efficacité démontrée
« Après avoir été piqué par un insecte ou mordu par un serpent, le venin se diffuse très vite dans les tissus, et il n’a jamais été démontré qu’une pompe ou qu'un extracteur permette de l’aspirer et de réduire le risque d’une réaction allergique, renchérit la Dr Oliva-Labadie. D’autant que pour aspirer, il faut plaquer fortement l’outil contre la peau et cela favorise la diffusion des toxines… »
Les bons réflexes en cas de piqûre
Mais alors que faire en cas de piqûre ou de morsure ? Appliquer de la chaleur ? « Certains venins sont en effet sensibles à la température, mais il y a aussi un risque important de brûlure de la peau, mieux vaut donc éviter », juge la Dr Oliva-Labadie.
Le plus utile, c’est d’appliquer du froid. « Un glaçon par exemple, car cela provoque une vasoconstriction (réduction du diamètre des vaisseaux sanguins, Ndlr) qui va limiter la diffusion du venin », explique la spécialiste. Et bien sûr de désinfecter. « Enfin, la personne piquée doit rester calme et ne pas bouger, car si son rythme cardiaque s’accélère, là aussi les toxines se diffusent plus facilement », précise-t-elle.
En cas de morsure de serpent, il faut ensuite appeler les secours qui sauront vous guider. En cas de piqûre d'hyménoptères (abeille, guêpe, frelon...) également, si une réaction rapide survient à distance de l'endroit de la piqûre, car c'est le signe d'une réaction allergique qui débute. Mais, si seuls un gonflement et une rougeur se développent progressivement au niveau de la piqûre, pas d'inquiétude. Le venin d'hyménoptères est toxique, mais la plupart du temps bénin.
Tous les pigeons ne sont pas gris et ternes. Le pigeon de Nicobar (Caloenas nicobarica) qui vit dans l'océan Indien possède un plumage flamboyant et irisé. Il s'agirait du plus proche parent vivant du dodo.
Tout comme ses lointains ancêtres ruminants, le dauphin a plusieurs "estomacs" : un avant-estomac, un estomac pylorique et une ampoule duodénale. Cet estomac organisé en 2 poches principales lui permet de digérer des aliments non mâchés qui arrivent parfois en grande quantité.
Si vous voyagez en Islande, ne soyez pas surpris de voir des chevaux sauvages un peu partout : les prairies sont en effet peuplées de milliers de chevaux en semi-liberté, qui descendent tous de quelques spécimens importés avant 932. Leur lignée est donc isolée depuis plus de 1000 ans. Ils sont petits, trapus, et adaptés au rude climat de l'île.
Grâce aux programmes de réintroduction, l'oryx d'Arabie, une sorte d'antilope, est devenu le premier animal à inverser l'évolution de son statut IUCN : celui-ci a été revu à la hausse à plusieurs reprises après l'extinction de l'espèce à l'état sauvage en 1972, passant finalement à "vulnérable" en 2011.
Cette année-là, la population sauvage mondiale a atteint 1000 individus.
La fabrication de la soie requiert généralement de tuer les chrysalides : les cocons sont étouffés dans des étuves, puis ébouillantés. Mais il est également possible de produire de la soie "Ahimsa" ("non-violente"), en attendant une dizaine de jours que les papillons émergent de leurs cocons.
Cette soie "non-violente", également appelée "soie de la paix", est plus longue à produire, et coûte environ deux fois plus cher.
A la fin du XIXe siècle, Jack le babouin acquit une certaine renommée en Afrique du Sud, en devenant l'assistant d'un aiguilleur de chemin de fer handicapé. Il poussait l'aiguilleur dans sa chaise et actionnait les leviers d'aiguillage. Il était si compétent qu'il recevait un vrai salaire : vingt cents par jour et une demi-bouteille de bière par semaine, et il ne fit jamais d'erreur de sa carrière.
Les alvéoles des ruches d'abeilles ne sont pas directement conçues avec leur forme hexagonale caractéristique : à l'origine, elles sont cylindriques, épousant plus ou moins la forme de l'abdomen d'une abeille. Les cellules se déforment ensuite, notamment sous l'action de la chaleur.
En plus de leurs aptitudes de géolocalisation, les pigeons font preuve de performances physiques impressionnantes : ils sont capables de décoller verticalement et accélèrent aussi rapidement qu'une Formule 1, passant de 0 à 100 km/h en 2 secondes seulement.
Trichomyrmex destructor est une espèce de fourmi invasive, qui doit son nom au fait qu'elle s'attaque aussi bien aux êtres vivants qu'aux matériaux. Elle est connue pour déchiqueter des pneus, des cables, du tissu ou des objets en plastique, provoquant de nombreux dégâts et parfois des incendies.
Elle s'attaque aussi à l'homme, notamment pendant son sommeil.
Elle se trouve à Singapour
Le siamang, que l'on rencontre notamment en Malaisie, est le plus grand des gibbons. C'est aussi l'un des animaux dont le cri est le plus fort : il peut atteindre 113 dB, ce qui est proche du seuil de douleur. Sa voix est amplifiée par un sac gulaire, et peut porter sur plusieurs kilomètres.
Le record de vol sans escale pour un oiseau migrateur est aujourd'hui détenu par une barge rousse de 5 mois, partie de l'Alaska pour rejoindre la Tasmanie, où elle allait passer l'hiver. L'oiseau a parcouru 13560 km en 11 jours, sans se nourrir ni boire, équipée d'une balise GPS de 5 grammes.
Les ultramen font pâle figure à côté de ça !
Certains vertébrés, à l'instar de l'ornithorynque, n'ont pas d'estomac : les aliments ingérés arrivent directement dans l'intestin, sans être prédigérés. L'estomac est apparu chez les animaux il y a environ 400 millions d'années, mais chez certaines espèces, il ne s'est pas avéré vraiment utile. Il s'est donc graduellement atrophié avant de disparaitre, chez près de 5000 espèces.