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Tout le monde le sait, la température corporelle normale est de 37° Celsius. Ce que l'on ne sait pas, c'est que tout le monde se trompe! Il semblerait que cette mesure, déterminée en 1851, date un peu. Une révision s'imposait, et c'est l'École de médecine de l'université américaine de Stanford qui s'en est occupée.
L'équipe scientifique chargée de l'étude a combiné trois ensembles de données de température corporelle étalées sur les trois derniers siècles, afin de mesurer si oui ou non, notre corps a changé de température.
Les premières données n'ont pas été les plus faciles à trouver. Les scientifiques ont réussi à mettre la main sur les températures corporelles de 23.710 vétérans de l'armée de l'Union de la guerre de Sécession, relevées entre 1860 et 1940. Les autres données récoltées s'étalaient de 1971 à 1975 et de 2007 à 2017. Au total, l'équipe a analysé 677.423 mesures de température.
Disparités entre femmes et hommes
Selon l'étude, qui a donc été réalisée sur des Américain·es, la température normale d'un corps sain est plus basse qu'on ne l'imaginait. Les scientifiques de l'université Stanford établissent la température corporelle moyenne en 2020 à environ 36,6°C.
En moyenne, la température corporelle a baissé de 0,03°C par décennie, mais il existe des disparités entre les hommes et les femmes. Les hommes nés au début du XIXesiècle avaient des températures corporelles 0,59°C plus élevées que ceux d'aujourd'hui. Chez les femmes, la température corporelle a baissé de 0,32°C depuis les années 1890.
Julie Parsonnet, membre de l'équipe de recherche, précise que les thermomètres utilisés à l'époque étaient tout à fait fiables. Pour preuve, la même tendance au refroidissement est repérée sur les données récentes: «Le déclin que nous avons observé entre les années 1860 et 1960 est également visible des années 1960 à aujourd'hui», indique-t-elle.
Système immunitaire moins actif
Comment expliquer ce phénomène? Bien qu'aucune étude n'ait encore apporté de réponse, Julie Parsonnet estime que cette différence s'explique au niveau microbiologique.
De nos jours, nous développons moins d'infections que nos aïeux, notamment grâce aux vaccins et aux antibiotiques. Notre système immunitaire serait donc moins actif et nos tissus corporels moins inflammés.
Si l'on se prête à un rapide calcul en suivant cette logique, dans 12.200 ans, notre température corporelle sera de... 0°C. Pas de panique, rassure Julie Parsonnet: «Il va y avoir une limite, nous n'allons pas descendre à zéro. Mais on ne sait pas encore quelle sera cette limite.»
Le sujet du film Limitless est un produit pharmaceutique appelé NZT qui booste les capacités cognitives et décuple les facultés du cerveau. Bien que le NZT soit imaginaire, il existe réellement un médicament, le Piracétam qui améliore la concentration, la mémoire et les neurotransmissions.
Depuis les années 50, l'échelle de Kinsey permet de classifier l'orientation sexuelle sur une échelle de 0 a 6. Elle fit sensation lors de sa sortie, mais les différentes enquêtes réalisées depuis ont confirmé ses résultats et démontré que 20 à 40% des adultes ne pouvaient être classés dans la catégorie 0 (exclusivement hétérosexuel).
Contrairement à une idée répandue, l’essoufflement ne provient pas d’un manque d’oxygène dans l’organisme, mais de l’augmentation de la concentration en CO2 dans le sang, appelée hypercapnie. Ce phénomène est particulièrement dangereux lors des plongées sous-marines.
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Des recherches ont permis de mettre en évidence, pour les boissons chaudes, la température à partir de laquelle les risques d’apparition d’un cancer de l’œsophage augmentent.
La possibilité de contraction d’un cancer à cause de boissons trop chaudes avait déjà été décrite en 2016 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Cependant, la température à risque n’avait jamais été exactement déterminée. Une équipe internationale de chercheurs s’est réunie dans l’objectif de la définir.
« Beaucoup de gens aiment boire du thé, du café ou d’autres boissons chaudes », déclare Fahrad Islami, de l’American Cancer Society. « Cependant, selon notre rapport, boire du thé très chaud peut augmenter le risque de cancer de l’œsophage, il est donc conseillé d’attendre que les boissons chaudes se refroidissent un peu avant de boire ».
Dans les précédentes études sur le sujet, les participants étaient questionnés sur leur manière de boire du thé et comment ils le préfèrent. Mais ces interrogations n’étaient pas d’une grande précision (les affirmations des participants n’étaient pas toujours sûres). L’OMS s’était surtout fiée aux résultats des expériences effectuées sur des animaux, qui ont permis d’estimer une température limite d’environ 65 °C.
Mais pour améliorer les résultats, les chercheurs ont commencé leur étude en Iran, dans la province du Golestan. Ses habitants sont réputés pour consommer régulièrement du thé. Des scientifiques avaient déjà reporté un nombre important de cas de cancer de l’œsophage dans cette région, alors qu’elle possède l’un des taux les plus bas de tabagisme et d’alcoolisme du pays.
Les collectes de données sur plus de 50’000 habitants de la province, comme la moyenne de consommation de thé par jour ou encore leur statut socioéconomique ainsi que d’autres habitudes comme la consommation d’alcool, avaient débuté en 2004. Ces mêmes volontaires étaient régulièrement contactés les années suivantes sur leur état de santé.
Pour connaître leur température favorite, les chercheurs leur avaient fait siroter durant leur premier interview, une boisson à exactement 75 degrés. Si c’était trop chaud pour eux, ils baissaient à chaque fois la température de 5 °C, jusqu’à ce qu’elle leur convienne.
Après l’analyse des données, ils en sont arrivés à la conclusion que les individus qui boivent moins que 700 ml de thé (environ 3 tasses) à plus de 60 °C, doublaient leurs chances de contracter un cancer de l’œsophage.
Cependant, il faut prendre en compte que cette forme de cancer n’est pas des plus rares. En effet, elle est placée en huitième position, dans les formes les plus courantes. La prévalence est encore plus grande dans les pays à forte consommation de thé comme la Chine ou l’Iran, mais il ne faut pas négliger d’autres facteurs dans ces pays, comme le tabagisme ou la diète.
Fort heureusement, les boissons à « seulement » 50 °C sont déjà désagréables pour certains individus, il y a donc peu de chances que vous supportiez plusieurs gorgées d’une boisson à 10 degrés de plus.
Les scientifiques n’ont toujours pas trouvé d’explication exacte quant à l’augmentation du risque de cancer. Mais ils pensent que des dégâts sur les cellules après le passage des boissons sur ces dernières, en seraient la cause.
Certains thés sont réputés pour diminuer les risques de cancers, un bienfait qui, malgré le manque d’évidence, ne doit pas être oublié après les affirmations de cette étude. Pensez seulement à laisser refroidir un peu votre boisson si elle vous semble trop chaude.
En résumé:
- Y a t il un inventeur de la technique ? Est ce que ses écrits / paroles / conférence sont paroles d'évangile ?
- La thérapie en question prétend elle couvrir l'ensemble des maladies ?
- La pratique est elle centenaire ou millénaire, mais n'a pas fait ses preuves ou reste t elle très controversée ?
- Existe t il un complot international pour empêcher son utilisation ? 5.Le thérapeute en question fait il également le diagnostic en utilisant des outils non conventionnels ?
- Vous avez une maladie grave ou chronique ou mal étiquetée... Votre thérapeute vous explique t il que d'une manière ou d'une autre, vous l'avez voulu, causé ou mérité ?
- La théorie de votre thérapeute "bouleverse / révolutionne" t elle la compréhension de matières scientifiques telles que la biologie, la physique ou la chimie, l'anatomie ou la physiologie
- Le fondateur de la thérapeutique en question est il comparé à Galilée ? Brûlé par ses pairs avant qu'on se rende compte qu'il avait finalement raison
- Le thérapeute dénigre t il les soins qui vous ont été donné et vous incite t il à les abandonner ?
- Est ce que le succès de la thérapeutique est clairement défini ou est il suffisamment flexible pour parer à toute éventualité
- Mon thérapeute vous explique t il qu'il faut aider "votre corps à s'autoguérir" ou à se "débarasser des toxines" ou à "booster votre système immunitaire" ou à "équilibrer votre balance intérieure" ?
- Votre thérapeute fait il appel à une célébrité, un prix nobel ou à un livre quelconque pour légitimer sa pratique ?
- Votre thérapeute essaie t il de se donner des titres ou des références qu'il n'a pas ?
- Votre thérapeute vous parle t il de phénomènes "énergétiques" "magnétiques" "naturels" ou "quantiques" pour se donner une contenance ?
- Votre thérapeute utilise t il des anecdotes pour justifier sa pratique ?
- question joker: "Peux-tu m'expliquer comment ça fonctionne ?" S'il ne sait pas répondre, méfie toi. Si dans la réponse, il est question d'ondes, d'énergie, méfie toi. S'il ne sait pas l'expliquer vulgairement, méfie toi.
Impressionant 8-O
"Les médecins ont longtemps pensé que le système nerveux des bébés était peu développé et qu'ils ne ressentaient pas la douleur ou bien qu'elle était oubliée aussitôt. C'est pourquoi on les opérait sans anesthésie, pour éviter les risques liés à cette pratique. C'est seulement en 1987 qu'une étude a démontré que le système nerveux des nourrissons véhiculait les messages liés à la douleur."