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Continent méridional situé autour du pôle Sud, l’Antarctique est la région la plus froide et sèche de la planète, la plus venteuse, la plus glacée, la plus au sud, c’est un continent d’extrêmes. Au-delà de son positionnement géographique, l’Antarctique joue un rôle central dans le système climatique mondial et représente une source essentielle d’études des impacts de certaines menaces globales, telles que le changement climatique. Récemment, lors d’une étude sur le rôle potentiel d’un estuaire dans la fonte des glaces, des scientifiques néo-zélandais ont découvert un nouvel écosystème à 500 mètres sous la glace, où fourmillent de petites créatures ressemblant à des crevettes. Cette découverte ouvre littéralement une fenêtre sur le réseau de lacs et de rivières d’eau douce présent sous l’Antarctique, et jamais étudié jusqu’à présent.
Chaque année, au mois d'août, le lac Burlinskoye, situé en Russie, subit une impressionnante transformation : son eau passe du bleu au rose en l'espace de quelques jours. Ce brusque changement de couleur est dû à une explosion démographique d'artémies, de minuscules crustacés rose-orange.
En raison des températures de plus en plus douces, le phénomène survient de plus en plus tôt.
Entre les XVI et XVIIIe siècles, l'Acqua Tofana fut l'arme de prédilection des empoisonneuses italiennes. Ce poison indétectable, qui permettait de tuer quelqu'un en 3 ou 4 administrations, doit son nom à la célèbre empoisonneuse Giulia Tofana. Il servait principalement aux femmes désireuses de tuer leur mari, et offrait l'avantage de tuer en plusieurs jours, laissant le temps d'écrire un testament.
Les chercheurs pensent qu'il s'agissait d'un mélange d'arsenic, de plomb et de belladone.
La plus grande chute d'eau du monde se trouve sous l'eau, dans le détroit du Danemark. A cet endroit, l'eau glaciale plonge sur près de 3500 mètres, soit trois fois la hauteur de la plus grande chute d'eau terrestre (le Salto Angel). Son débit est estimé à 3,5 millions de mètres cubes par seconde.
Houlala ...
La plage d'Areia Preta au Brésil est connue pour son sable noir, mais aussi pour sa radioactivité naturelle, près de 400 fois supérieure à la normale. Le rayonnement y atteint 90 mGy/heure en raison de la présence de monazite, qui contient des traces de thorium et d'uranium.
Les radiations peuvent atteindre par endroit 55 μSv par heure, soit l'équivalent de la moitié de la dose reçue lors d'une radiographie. Autrement dit, rester à cet endroit durant 24h reviendrait à passer plus de 12 radiographies en une journée.
Pendant des milliards d’années, les éruptions volcaniques ont contribué à façonner la Terre, et ce depuis les débuts de sa formation. Notre planète a alors évolué avec des volcans (dont la plupart sont aujourd’hui éteints) qui, au fil du temps, ont fondamentalement conditionné la composition de son atmosphère, paramètre essentiel de son climat global. Une éruption record s’est produite le 15 janvier de cette année sur les îles Tonga, dans l’Ouest de l’océan Pacifique sud. Bien que sa puissance rivalise avec celle du célèbre Krakatoa et constitue d’après les scientifiques la plus puissante explosion jamais enregistrée dans l’atmosphère par des instruments modernes, son influence sur le climat ne serait que peu probable.
L’éruption du volcan sous-marin baptisé Hunga Tonga-Hunga Ha’apai — car il reliait dès 2015 les deux petites îles Tonga et Ha’apai — du 15 janvier 2022 serait bien plus puissante que n’importe quel autre événement volcanique du 20e siècle. Une partie du volcan a émergé en 2009, à la suite d’une éruption qui a donné naissance aux deux îles. Elles ont ensuite été reliées après une autre éruption en 2015, avant que celle de 2022 ne fasse à nouveau disparaître cette connexion.
Après une brève période calme en 2021, le volcan a explosé d’une façon spectaculaire en janvier 2022. Des cendres et de la fumée ont été projetées à plus de 30 kilomètres d’altitude, tel un gigantesque champignon nucléaire. Ces éruptions sont notamment susceptibles d’être fréquentes, car toute la zone se situe sur la « ceinture de feu du Pacifique », l’endroit précis où se rencontrent deux plaques tectoniques.
L’éruption du volcan était si intense que des personnes vivant à près de 10 000 kilomètres (en Alaska) ont pu l’entendre. Il s’agit probablement du bruit le plus fort que l’on ait jamais pu enregistrer sur Terre. Même le réseau international de surveillance pour le respect du traité d’interdiction des essais nucléaires a détecté le signal infrason.
Les enregistrements par ces détecteurs ont montré que l’onde de pression atmosphérique générée par le volcan était comparable à la plus grande explosion nucléaire de l’histoire (la bombe Tsar, conçue par les Soviétiques en 1961). Cependant, l’explosion volcanique a duré quatre fois plus longtemps.
D’après des experts internationaux, qui ont publié une étude sur l’éruption dans la revue Science, l’événement serait également comparable à celui de l’éruption du Krakatoa en 1883. L’explosion de ce volcan fait notamment partie des cataclysmes majeurs relatés par de nombreux historiens, et serait l’équivalent en puissance de 13 000 bombes d’Hiroshima. Et comme cette éruption historique, l’explosion du Hunga Tonga a été suivie de tsunamis qui se sont propagés jusque dans l’océan Atlantique et la mer Méditerranée.
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Nous en avions déjà parlé dans l’épisode 401 intitulé “des épis et des hommes”, il existe une discipline fabuleuse dans laquelle des chercheuses et des chercheurs s’interrogent sur les nombreux usages que les civilisations humaines ont, ou ont pu avoir, des végétaux. Cette discipline à la frontière des sciences naturelles et des sciences sociales s’appelle l’ethnobotanique. Ce soir, c’est Michel Chauvet, l’auteur de l’Encyclopédie des Plantes alimentaires. Nous sommes le mercredi 24 février 2021, vous écoutez l’épisode 438 de Podcast Science, bienvenue !
Silvio Dolzan s'intéresse au raifort. En plus de ses qualités culinaires, cette racine au gout de moutarde possède des propriétés thérapeutiques, notamment antiinflammatoires et antibactériennes.
Avec Kurt Hostettman, professeur honoraire des Universités de Genève et Lausanne où il a enseigné la phytochimie et la pharmacognosie.
Depuis la nuit des temps, les aurores éclairent les ciels polaires de lueurs intrigantes et parfois effrayantes. Derrière les légendes, se cache pourtant une réalité scientifique tout aussi passionnante.
Pour les observer, il faut rejoindre les terres les plus proches des pôles magnétiques, il faut une nuit sans lune, sans nuage et… un soupçon de chance.
Les aurores polaires, ces lumières aux couleurs multiples et vacillantes, sont devenues au fil des années l'objet de nombreuses recherches scientifiques. Comment se créent-elles, quelles sont leur origine, que peuvent-elles nous apprendre ?
Pour répondre à toutes ces questions, nous recevons Jean Lilensten, directeur de recherche au CNRS et spécialiste de l'activité solaire. Avec lui, nous partirons "chasser" les aurores en Norvège, sur l'archipel du Svalbard, nous tenterons de sentir le souffle du vent solaire et porterons notre regard au loin, vers les aurores qui se créent sur les autres planètes du système solaire.
En fin d'émission, en partenariat avec le CNRS, nous retrouverons Jérémy Querenet pour une nouvelle chronique. Au programme : le champ magnétique terrestre dans la fiction !
Description : durée : 00:55:35 - Le temps d'un bivouac - par : Daniel FIEVET - A quoi servent les champignons ? Francis Martin microbiologiste, directeur de recherche à l’INRA de Nancy et responsable du laboratoire d’excellence ARBRE éclaire notre lanterne cet après-midi. - invités : Francis MARTIN, Sandra Reinflet - Francis MARTIN Sandra REINFLET
Depuis 3,8 milliards d’années, le vivant sélectionne les solutions les plus efficaces, les plus économes en énergies et en ressources. Une formidable source d’inspiration pour les chercheurs et les ingénieurs. On en parle avec Kalina Raskin,directrice générale du Centre Européen d’Excellence en Biomimétisme (CEEBIOS).
Au XVe siècle, Léonard de Vinci affirmait : « Regarde la nature c’est là qu’est ton futur ». Et il avait raison ! En effet, le grand laboratoire de la nature détiendrait la solution à tous nos problèmes. Telle est la philosophie du biomimétisme : copier les stratégies que le vivant a pu mettre au point au fil du temps. Et le vivant est un génial inventeur : il a su créer des solvants, des ciments, des câbles ultra solides, des matériaux aux structures originales.
Kalina Raskin, ingénieur physico-chimiste et Docteur en biologie, est directrice générale du CEEBIOS (Centre Européen d’Excellence en Biomimétisme). Le biomimétisme : un domaine qui nous aide à envisager le monde d’une façon radicalement différente.
Aller plus loin
- Le site du CEEBIOS (Centre Européen d’Excellence en Biomimétisme)
- Le site de Biomim'expo, le salon du biomimétisme qui se tient chaque année à l'automne.
Bibliographie
- Biomimétisme. Quand la nature inspire des innovations durables, de Janine M. Benyus( sorti en 1997 aux USA et en français aux éditions Rue de l’Echiquier, 2011)
- Le vivant comme modèle, de Gauthier Chapelle et Michèle Descout, 2015 Albin Michel
Loin des clichés et des présupposés, nous partons aujourd'hui pour un voyage Amazonie, à la découverte de ses richesses, de ses mystères et des périls qui la menacent.
Depuis tout temps l'Amazonie suscite une fascination mâtinée de crainte, ses habitants, des fantasmes teintés d'appréhension.
Réputée impénétrable et sauvage, soit-disant vierge et hostile, le regard sur la forêt amazonienne change pourtant petit à petit dans les yeux du grand public et des scientifiques.
En partenariat avec le 1 Hebdo, nous recevons aujourd'hui Stéphen Rostain, directeur de recherche au CNRS et archéologue du bassin amazonien, et Hélène Seingier, journaliste, pour un bivouac en forêt primaire. L'occasion de découvrir comment les Amérindiens ont modelé l'Amazonie, comment ils ont apposé sur les murs leurs mythes et leurs croyances, comment ils ont appris à connaître leur environnement, à l'utiliser, sans jamais le dénaturer.
Pour aller plus loin, jusqu'au 1er septembre, l'exposition "Précieux poisons d'Amazonie" la villa de la Garenne Lemot, à Gétigné.
Des ailes sombres, un cri perçant, des oreilles dressées, les chauves-souris se trouvent souvent assimilées à des mammifères nocturnes assoiffées de sang. Laurent Tillon, chargé de mission à l'Office national des forêts, a étudié pendant des années cet animal souvent mal-aimé, et met en lumière ces belles de nuit.
Un tronc séché, une cavité rocheuse, le fond d'un bois ou un grenier ombragé, les chauves-souris trouvent refuge tout autour de nous. Ces animaux nocturnes, souvent mal-aimés et accusés de transmettre des maladies, est en fait un véritable bijou de complexité animale. Capable d'évaluer leur vitesse en plein vol, de situer leur proie au cœur de la nuit, la chauve-souris s'avère être, de plus, un rouage vital de notre écosystème.
Pour raconter ce mammifère volant, Laurent Tillon, amoureux de la nature mais plus encore entiché de ces reines noctambules, a arpenté les forêts françaises et la jungle guyanaise pour tenter de percer à jour ces mammifères régnant la nuit et nous emmène à la rencontre des chauves-souris qui peuplent notre ciel.
Chronique
Une fois par semaine, Hugo Struna nous fait découvrir les sons de la nature étudiés par les chercheurs du Muséum de Paris.
Aujourd'hui, nous partons en Guyane avec l'ornithologue Olivier Claessens pour identifier et compter les oiseaux... à l'oreille.
On ne sait presque rien des arbres et de leurs relations avec le monde invisible des champignons. Francis Martin, un des plus grands spécialistes mondiaux de la forêt, nous en offre une vision scientifique.... et poétique !
Depuis quelques années on constate un véritable engouement pour les arbres et la forêt. Un ingénieur forestier allemand, Peter Wohlleben, a conquis les foules avec sa Vie secrète des arbres mais les Français n’ont rien à envier aux Allemands ! En effet, nous avons chez nous un des spécialistes mondiaux de la forêt : Francis Martin dirige le laboratoire d’excellence ARBRE à l’INRA de Nancy. Des forêts, le chercheur connait tout ce que l’on en sait aujourd’hui. Ce qu’il apprécie particulièrement, c’est ce que nous ne voyons pas lorsque nous marchons dans les bois. Le monde passionnant et grouillant de vie existant sous nos pieds. Le monde des racines des bactéries et des champignons.
Pour ce chercheur passionné, affable et amoureux de la nature, la Terre est une planète verte.
Aujourd’hui dans "Affaires Sensibles", retour sur l’une des plus grandes catastrophes naturelles du siècle : le Tsunami de décembre 2004 dans l’Océan Indien. L'invité est Rony Brauman, ancien président de Médecins sans Frontières et membre du Crash, Centre de réflexion sur l'action et les savoirs humanitaires.
Sous l’effet du réchauffement, la période des pollens dure désormais dix mois par an. Les explications de Samuel Monnier, ingénieur au RNSA.
Les loutres de mer sont connues pour se tenir la main lorsqu'elles dorment, pour éviter de dériver au gré des courant (une mère et son petit par exemple). Mais elles peuvent aussi former des "radeaux" de très grande taille, comptant plusieurs centaines d'individus, qui assurent une certaine sécurité.
Ces groupes ne sont pas mixtes : il s'agit soit de mâles, soit de mères avec leurs petits.