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On écrit toujours « M^(me) » : l'abréviation de « madame » s'écrit toujours « M^(me) » et non « Mme » ou « Mme. ». Contrairement à « M. » pour les hommes, on ne met pas de point abréviatif du fait que la dernière lettre de « madame » est un « e ». Attention, on veillera à mettre en exposant (à surélever) « me ». Au pluriel, l'abréviation de « mesdames » s'écrit « M^(mes) ».
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On écrit toujours « M^(lle) » : l'abréviation de « mademoiselle » s'écrit toujours « M^(lle) » et non « Mlle » ou « Mlle. ». Là encore, puisque la dernière lettre de « mademoiselle » est un « e », on ne met pas de point abréviatif et on veille à mettre en exposant « lle ». Au pluriel, l'abréviation de « mesdemoiselles » s'écrit « M^(lles) ».
On écrit toujours « M. » : l'abréviation de « monsieur » s'écrit toujours « M. » et non « Mr ». Au pluriel, l'abréviation de « des messieurs » s'écrit « MM. » et non « Mrs ». Pour rappel, « monsieur » vient de la contraction de « mon » et « seigneur ».
Écrire « Mr » est de plus en plus fréquent, bien que cet usage soit erroné. Cette graphie serait influencée par l'anglais mister.
La moitié du trafic mondial des messages vocaux sur Messenger est généré par le Cambodge et ses 17 millions d'habitants. Un des facteurs réside dans la complexité de l'écriture khmère, ses 74 lettres en font en effet le plus long alphabet au monde. L'inaccessibilité des claviers a favorisé l'usage des messages vocaux.
L'alphasyllabaire khmer n'est pas adapté au paradigme de clavier imposé par les autres systèmes. Sur smartphone, deux pages couplées à un ensemble de combinaisons sont nécessaires pour accéder aux graphèmes. Cela rend son usage pénible comparé au clavier latin, notamment sur les petits écrans. Sur un clavier d'ordinateur, chaque lettre frappée peut donner entre 2 et 3 lettres différentes selon les combinaisons.
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Début décembre commence la période de l'Avent et non de l'avant bien que ces 4 semaines soient avant Noël. Cela vient du fait que Avent vienne du latin "adventus" qui signifie l'avènement, la venue de Jésus.
On peut écrire les deux : si l'orthographe traditionnelle de ce mot est « relais » avec un -s, la réforme de l'orthographe de 1990 propose de supprimer le « s » pour écrire « relai ». Cela permet en effet d'aligner l'orthographe de « relai » qui vient du verbe relayer avec celle du mot « essai » (essayer) et « balai » (balayer). Constatant que ces noms dérivent tous de verbes finissant en -ayer, la nouvelle orthographe proposent ainsi d'harmoniser leur orthographe sans -s.
Il y a des fautes qui sont si fréquentes [...]. À ne plus savoir quelle est la bonne orthographe face à la mauvaise !
Mon résultat à ce quizz : 5/10 :-(
On écrit « carrousel » : le mot « carrousel » s'écrit toujours avec deux « r » et un seul « s ». On n'écrira donc jamais carroussel, carousel ou caroussel.
Pour les curieux, le mot « carrousel » vient de l'italien carosello et désigne historiquement un tournoi exécuté par des cavaliers partagés en quadrilles. Par métonymie, il désigne le lieu où se déroulait ces tournois, le carrousel. Enfin, par extension, il signifie également « tourner » puisque les chevaux tournent dans le carrousel.
À noter qu'en théorie le mot « carrousel » se prononce \ka.ʁu.zɛl\ (« carrouzel ») mais que dans l'usage, de nombreuses personnes préfèrent le prononcer \ka.ʁu.sɛl\ avec le son « sel ».
4/10 ... Fichtre :-(
La locution adverbiale « de Charybde en Scylla » signifie que l’on va de mal en pis, qu'on passe d’une situation qui nous mettait déjà en mauvaise posture à une autre, bien pire encore. On dira de quelqu’un qu’il « est tombé de Charybde en Scylla » dans deux cas précis : ou bien une personne a vu sa situation se dégrader de pire en pire ; ou bien une personne, en voulant éviter un malheur, en rencontre un plus grand encore.
En effet, Charybde et Scylla sont deux dangers affrontés par Ulysse dans l’Odyssée : l’un étant un gouffre profond, un tourbillon aspirant les navires et leur équipage, le second étant un récif escarpé contre lequel se fracassent les bateaux.
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En effet, l’expression « tomber de Charybde en Scylla » trouve son origine dans les pages désormais bien connues de l’Odyssée (épopée qui raconte le retour d’Ulysse dans sa patrie Ithaque après la guerre de Troie). Le poème est peuplé de monstres et de dieux, de phénomènes merveilleux et de personnifications de la nature. On pense souvent que Charybde et Scylla sont deux monstres mythiques. En réalité, ils sont surtout la personnification de deux dangers maritimes qu’Ulysse trouvera sur son chemin : un gouffre et un récif. Mais dans le texte grec, Charybde et Scylla sont à la fois désignées comme des « écueils » – l’une est un gouffre dans la mer, l’autre un rocher aux parois lisses – mais aussi comme des « monstres ».
On écrit généralement « en congé » au singulier : « en congé » s'écrit en général au singulier car on parle ici de l'état d'un individu qui est est congé.
La seule est exception à cette règle est « en congés payés » qui s'écrit au pluriel.
La locution verbale « être Gros-Jean comme devant » est quelque peu désuète mais vaut le détour : elle signifie éprouver une désillusion ou encore, pour être plus précis, selon la définition du CNRTL : « avoir conçu de grandes espérances et se retrouver dans la même situation qu’auparavant. »
Une épanadiplose est une figure de style qui consiste à répéter, à la fin d’une phrase, le même mot ou locution que celui situé en début d’une proposition précédente. Exemples d'épanadiploses.
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Au cinéma, on parle d’épanadiplose lorsqu'une scène initiale du film est reprise à la chute, au dénouement ou à la fin.
L'expression "avoir la dalle" provient du XIVe siècle. En ancien scandinave, le terme "daela" qui a donné "dalle" désignait un tuyau permettant l’écoulement d’un liquide. On disait "avoir la dalle en pente" pour une personne qui buvait beaucoup d’alcool. Aujourd'hui cela signifie avoir très faim.
Le nom "gens" est particulier en français : les adjectifs s’accordent au féminin si placé avant ce nom (de vieilles gens, de bonnes gens, de petites gens) et au masculin si placé après (des gens vieux, des gens bons). Ce nom est d'ailleurs l'ancien pluriel du nom féminin "gent".
Il est courant de retrouver l'expression : "sans dessus dessous" orthographiée de la sorte. Il s'agit d'une erreur car l'expression ne renvoie pas à l'absence de dessus ou de dessous mais à l'orientation de l'objet en question. Il faut ainsi écrire : "sens dessus dessous"
Le féminin de la fraternité est la sororité. Si ce terme est né dans les années 1970, notamment dans les universités américaines, il recouvre une réalité historiquement plus ancienne : celle des mouvements de lutte des femmes pour l’égalité des droits, notamment politiques.
On appelle « ligne de désir » un sentier tracé par l’érosion sous l’effet du passage répété d’hommes ou d’animaux, qui préfèrent cet itinéraire à celui proposé par les parcours aménagés. Très souvent, cette ligne représente un « raccourci », et signale un aménagement urbain inapproprié.
Définitions de linguistique :
- Un sabir : c'est une langue mélangée (mélange de différentes langues), qui n'est jamais la langue maternelle de personne. Elle est développée à partir des langues parlées par ses inventeurs. Sa grammaire et son lexique son rudimentaires et elle vise à permettre des échanges immédiats entre 2 locuteurs de langues différentes.
- Un pidgin : c'est un sabir qui tend à se généraliser dans une population.
- Un créole : c'est un pidgin qui devient la langue maternelle d'une population.
A noter que les créoles de la Martinique, de la Guadeloupe et d'Haïti sont différents les uns des autres.