13 liens privés
Nous sommes nombreux à partager notre lit avec notre partenaire. Dormir aux côtés d’une autre personne influence-t-il la durée et la qualité du sommeil ? Cela aurait-il un impact sur la santé mentale ? C’est ce qu’ont cherché à déterminer des scientifiques de l’Université d’Arizona. Il ressort de leur étude qu’il est effectivement préférable de partager son lit avec son conjoint, et ce, pour plusieurs raisons.
[...]
- Un sommeil de bien meilleure qualité
- Dormir à deux réduit les risques de stress et de dépression
Les minorités sexuelles sont plus susceptibles de subir des situations de stress en raison de leur orientation sexuelle, telles que des expériences de préjugés. À ce jour, il n’existe que quelques études représentatives qui examinent le bien-être des enfants de parents de même sexe. Une étude menée par des chercheurs de l’Institut de sociologie et de psychologie sociale de l’Université de Cologne montre que les enfants et les adolescents dont les parents sont de même sexe sont aussi bien adaptés que ceux dont les parents sont de sexe différent.
Et PAN ! Les dégénérés, fermez vos clapets et laissez vivre les autres !
Les humains aiment à penser que leur maîtrise du langage les distingue des capacités de communication des autres animaux, mais une nouvelle analyse de vocalisations de chimpanzés pourrait nous obliger à reconsidérer le caractère unique de nos capacités d’expression.
Dans une nouvelle étude (lien plus bas), des chercheurs français (Institut des Sciences Cognitives Marc Jeannerod/ CNRS) et allemand (Institut Max-Planck de neurologie et des sciences cognitives) ont analysé près de 5 000 enregistrements de cris de chimpanzés adultes sauvages dans le parc national de Taï, en Côte d’Ivoire.
Lorsqu’ils ont examiné la structure des cris enregistrés, ils ont été surpris de trouver 390 séquences vocales uniques, un peu comme des phrases de différentes sortes, assemblées à partir de combinaisons de différents types de cris.
[...]
Au total, 12 types de cris différents ont été identifiés (notamment des grognements, des halètements, des huées, des aboiements, des cris et des gémissements), qui semblaient avoir des significations différentes, selon la façon dont ils étaient utilisés, mais aussi selon le contexte dans lequel la communication avait lieu.
Lors de tests, le film de gel a été capable d’extraire une quantité étonnante d’eau de l’air. À une humidité relative de 30 %, il a pu produire 13 litres d’eau par jour et par kilogramme de gel, et même lorsque l’humidité a chuté à seulement 15 %, ce qui est faible, même pour l’air du désert, il a pu produire plus de 6 litres par jour et par kilogramme.
Avec le pont de Léonard de Vinci découvrons une technique ingénieuse de construction : les structures réciproques. Cette méthode est utilisée depuis de centaines d'années pour réaliser des charpentes.
Même si cela peut sembler assez contre-intuitif, commettre délibérément des erreurs pourrait améliorer l’apprentissage.
Faire une erreur n’est souvent pas vraiment intentionnel et nous semblons autant que possible les fuir. Car en commettre peut nous donner l’impression d’être dans une situation d’échec, mais aussi parce que, de manière plus prosaïque, l’ancrage, ainsi que la répétition de cette erreur, en lieu et place d’une correcte réponse, semble avoir des conséquences néfastes sur l’apprentissage. Néanmoins, l’erreur ne peut-elle pas, tout de même, être utile à l’apprentissage, en particulier, lorsqu’elle est consciemment commise ?
Regarder de manière négligée un écran de téléphone, regarder émerveillée le monde qui nous entoure, regarder à la dérobée pour ne pas être vu, regarder en coin, regarder tendrement la personne qu’on aime ou fusiller du regard un ennemi, dans la vie on passe beaucoup de temps à regarder finalement, et de multiples façons. Mais savez vous comment fonctionne la vision, savez-vous par quel mécanisme nous percevons une image lumineuse ? Ouvrez grand les mirettes, ce soir on parle de la vision ! Nous sommes le mercredi 23 mars 2022 bienvenue dans podcast science, episode 471 !
Le test du point aveugle est bluffant.
Les daltoniens n’ont pas une vision normale, mais cela se soigne t-il avec des lunettes ?
Lʹidée de booster son système immunitaire est séduisante. Face à elle, un gigantesque marché sʹest structuré, celui des compléments alimentaires. Mais les preuves de leur efficacité sont manquantes. En revanche, le rôle de lʹactivité physique dans le système immunitaire est toujours plus démontré. Le 04 mai 2022, l'émission "36.9°" (RTS Un) propose un reportage sur ces produits " booster dʹimmunité ".
Présentation avec Isabelle Moncada, productrice de "36.9°".
- à 7'3" : "Il faut tomber malade, car le meilleur moyen de booster son sytème immunitaire, c'est d'être au contact avec des pathogènes"
Nous en avions déjà parlé dans l’épisode 401 intitulé “des épis et des hommes”, il existe une discipline fabuleuse dans laquelle des chercheuses et des chercheurs s’interrogent sur les nombreux usages que les civilisations humaines ont, ou ont pu avoir, des végétaux. Cette discipline à la frontière des sciences naturelles et des sciences sociales s’appelle l’ethnobotanique. Ce soir, c’est Michel Chauvet, l’auteur de l’Encyclopédie des Plantes alimentaires. Nous sommes le mercredi 24 février 2021, vous écoutez l’épisode 438 de Podcast Science, bienvenue !
Il y a les opinions, les rumeurs, les modes et il y a la science. "Ça nʹa pas de science!" aborde les questions de société sous lʹangle scientifique. Quelles sont les études, les éventuelles preuves ou les doutes qui subsistent? Un rendez-vous proposé par Adrien Zerbini.
Aujourd'hui: le lien entre la rhume et le froid. Avec la virologue Caroline Tapparel Vu, professeure associée à la Faculté de médecine de l'Université de Genève (Unige), François Spertini, médecin-chef du Service dʹimmunologie et allergie du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), et Florian Cova, maître-assistant en philosophie et psychologie au Centre interfacultaire en sciences affectives de lʹUniversité de Genève.
À quelques jours des élections présidentielles américaines, les sondages annoncent toujours Biden gagnant. Mais que dit la science ? John Antonakis, professeur de comportement organisationnel à HEC Lausanne et expert en charisme en politique avait prédit la victoire de Trump sur cette antenne il y a 5 ans (c’était les épisodes 230 et 231, sur l’étude scientifique du charisme), et John avait promis de revenir nous en parler. Je ne suis pas sûr qu’il vienne avec des bonnes nouvelles. Mais je suis certain que nous allons passer un bon moment en sa compagnie. Nous sommes le mercredi 21 octobre 2020, c’est l’épisode 425. Bienvenue sur Podcast Science !
Radiographies du coronavirus, la chronique - par : Nicolas Martin - Chaque jour, Nicolas Martin, producteur de La Méthode scientifique, fait un point sur l'avancée de la recherche sur le coronavirus. Il revient aujourd'hui sur la différence de sensibilité au Covid-19 en fonction du groupe sanguin. - invités : Nicolas Martin Producteur de l'émission "La Méthode scientifique" et des "Idées claires" sur France Culture
Anne Baecher et Didier Perret, co-directeur du Chimiscope de l'Université de Genève, vous proposent une expérience à faire à la maison avec des enfants pour mieux comprendre les concepts de "masse volumique" et de "densité", en réalisant une lampe à lave.
Comment passe-t-on d'une épidémie à une pandémie ? Historiquement qu’avait-on mis en place pour d’autres virus comme le SRAS, VIH, Ebola ? Qu’induit la déclaration d’état d’épidémie ou de pandémie dans les gestion de crises ?
Avec :
Anne-Claude Crémieux (Infectiologue), Arnaud Fontanet (Directeur de l'unité d'épidémiologie des maladies émergentes à l'Institut Pasteur de Paris).
En savoir plus
Plus de 100 000 personnes ont été contaminées par le Coronavirus, le seuil a été franchi cet après-midi selon le décompte en temps réel en ligne réalisé par l’Université Johns Hopkins. Pour autant, l’OMS n’a toujours pas déclaré l’état de pandémie – qui avait pourtant été déclaré pour la grippe H1N1. Pourquoi et comment une épidémie se déclenche-t-elle au niveau viral, quels moyens pour la contenir, comment s’organise la recherche tant sur le virus que sur un remède, que faire lorsque les barrières de confinement tombent les unes après les autres. Edition spéciale aujourd’hui consacrée à cette épidémie de COVID19.
Les perturbations du microbiote intestinal engendrées par le virus de la grippe favorisent les surinfections bactériennes secondaires. Ces dernières sont à l'origine de nombreux décès chez les personnes vulnérables. Cette recherche française offre de nouvelles perspectives qui pourraient permettre d'épargner de nombreuses vies.
Les détails avec François Trottein, chercheur du CNRS au Centre dʹinfection et dʹimmunité de Lille en France, interrogé par Bastien Confino.
Ils mesurent 11 cm, pèsent 150 grammes et chaque jour ils lavent 300 fois la totalité de notre sang. Et c'est loin d'être leur unique fonction... Cette semaine, on passe les reins au scanner
Nos reins jouent plusieurs rôles absolument cruciaux pour notre organisme. Fabrication de l'urine, régulation de la tension artérielle, activation de la vitamine D... Ils sont aussi des filtres particulièrement efficaces, puisqu'ils nettoient près de 1.800 litres de sang chaque jour. Petits par leur taille, ils sont pourtant essentiels à notre survie.
Avec Gilbert Deray, chef de service de néphrologie à la Pitié-Salpétrière à Paris, qui vient de publier Les pouvoirs extraordinaires du rein, chez Fayard (2019) (https://www.fayard.fr/documents-temoignages/les-pouvoirs-extraordinaires-du-rein-9782213713229)
Tous les vendredis, "CQFD" reçoit un homme ou une femme de science pour parler de son travail et de ses recherches. Aujourd'hui, Adrien Zerbini a invité Joël de Rosnay, docteur ès sciences, ancien chercheur et enseignant au prestigieux Massachusetts Institute of technology (MIT) et ancien directeur de recherche à l’Institut pasteur.
Pour valoriser les déchets organiques (déchets agricoles, effluents d’élevage et des industrie agro-alimentaires), la méthanisation est une piste séduisante. Mais les sous-produits de la méthanisation, des digestats solides et liquides, riches en azote et en matière organique, qui sont ensuite épandus dans les champs.
Invité du jour
Lionel Ranjard est spécialiste d’agroécologie et de la biodiversité des sols à l’INRA de Dijon. Il participe à un groupe de réflexion (METHA-REV) qui associe des industriels comme GRDF, qui gère le réseau de gaz français, de grandes ONG (WWW, GERES), des chambres d’agriculture et des associations de riverains. Ce groupe définit des projets scientifiques qui visent à répondre aux questions que posent les digestats de méthanisation.
Avec 15 000 tonnes de déchets, une unité de méthanisation permet d'alimenter 700 foyers en électricité.Méthanisation : quand les agriculteurs fournissent l'énergie du futur
La méthanisation consiste à faire digérer ces déchets par des bactéries pour produire du bio gaz, un méthane chimiquement identique à celui qu’on extrait des gisements de gaz naturel, qui peut ensuite être injecté dans le réseau ou brûlé en co-génération pour produire de l’électricité et de la chaleur. Les pouvoirs publics sont très favorables à cette idée, pour à la fois réduire notre dépendance au gaz importé et nos émissions de gaz à effet de serre. Car le bio gaz rejette dix fois moins de gaz à effet de serre que le gaz naturel, selon les calculs du cabinet Carbone 4.