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Description : durée : 00:55:35 - Le temps d'un bivouac - par : Daniel FIEVET - A quoi servent les champignons ? Francis Martin microbiologiste, directeur de recherche à l’INRA de Nancy et responsable du laboratoire d’excellence ARBRE éclaire notre lanterne cet après-midi. - invités : Francis MARTIN, Sandra Reinflet - Francis MARTIN Sandra REINFLET
Avec la chimie verte, l'humanité détiendrait les clefs d’un monde moins toxique, plus durable et plus accueillant aussi. Pourrait-elle sauver la planète bleue ? Stéphane Sarrade, chercheur au Commissariat à l’Energie Atomique et aux Energies Alternatives dans le domaine de la chimie verte y croit sincèrement !
Depuis les années 1950, nous sommes entourés de produits chimiques, et la chimie est plutôt mal vue. Responsable des décharges toxiques, des catastrophes et de la pollution, elle fait souvent figure d’épouvantail de la recherche scientifique. Pourtant, la chimie peut présenter une autre face : elle est indispensable à notre compréhension du monde et de l’Univers. Elle est au cœur de la production de nourriture, de médicaments, de carburant, et d’innombrables produits.
Stéphane Sarrade est chercheur au Commissariat à l’Energie Atomique et aux Energies Alternatives dans le domaine de la chimie verte. Un sujet qu’il défend avec passion et qu’il raconte avec jubilation. Sa tasse de thé ? Le café décaféiné, qui doit beaucoup à cette chimie différente....
Bibliographie
- De la Joconde aux tests ADN, jusqu'où ira la chimie ? 2015, Le Pommier, collection Les Petites Pommes du Savoir
- La chimie d'une planète durable, 2011 Le Pommier
- La chimie est-elle réellement dangereuse ? Le Pommier 2010
- Quelles sont les ressources de la chimie verte?, EDP Editions 2008
- Stéphane Sarrade parle de son parcours dans cette vidéo de la série "un parcours, un métier"
Et vous, vous faites quoi pour la planète ? La parole est aux climatosceptiques et à ceux qui s'en foutent.
Lorsqu'une parcelle d'herbe est tondue, une odeur printanière souvent appréciée en émane. Pourtant, la réaction chimique à l'origine de l'odeur est un mécanisme de défense visant à repousser les organismes qui pourraient nuire à la plante ainsi qu'à attirer certains insectes à son aide. >L'herbe dégage en effet des substances volatiles qui vont alerter certains insectes friands d'insectes herbivores afin de protéger les brins d'herbe qui n'ont pas encore été attaqués.
On note alors une relation tripartie où la plante préviendra l'agresseur de son agresseur afin de protéger les autres brindilles encore intactes. Ce phénomène porte un nom : l'écologie chimique.
Par ailleurs, les brins d'herbe prévenus se prépareront à l'éventualité d'être également attaqués et transporteront leurs ressources vers leurs racines afin de maximiser les chances de repousse.
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- Quelle pollution sonore les éoliennes engendrent-elles ?
[...] La réglementation prévoit la mesure de l’émergence, c’est-à-dire la différence entre le niveau de bruit lorsqu’un parc est en fonctionnement et le niveau de bruit lorsqu’il est à l’arrêt. Elle ne doit pas être supérieure à 5 dB(A) en journée et 3 dB(A) pour un niveau de bruit supérieur à 35 dB(A).
[...]
Un nouveau protocole de mesures doit être utilisé depuis janvier 2022, et « il prend en compte de nouveaux paramètres, dont les vents dominants », explique Michel Gioria, délégué général de France Énergie Éolienne. Depuis janvier dernier, les parcs sont aussi soumis à un contrôle systématique après leur mise en service. Avec d’éventuels bridages ou arrêts décidés par les préfets en cas de dépassement.
- Quels sont leurs impacts sur la santé ?
La cour d’appel de Toulouse ne s’est pas contentée de reconnaître des nuisances sonores en juillet 2021. Elle a octroyé des dommages et intérêts aux personnes, considérant qu’elles souffraient du « syndrome de l’éolien ». Ce dernier est mentionné dans un rapport de l’Académie de médecine de 2006, actualisé en 2017.
Ce syndrome regroupe une série de symptômes très divers : fatigue, maux de tête, anxiété, agressivité… Pour l’Académie, « l’éolien terrestre ne semble pas induire directement des pathologies organiques », mais il peut altérer la qualité de vie de certains riverains. D’où une série de recommandations, principalement en matière de surveillance des niveaux sonores et d’information préalable à l’implantation des parcs.
L’Agence de sécurité sanitaire (Anses) a aussi publié en 2017 un rapport sur les effets sanitaires des basses fréquences sonores et infrasons dus aux parcs éoliens. Elle concluait qu’il n’y avait pas lieu de modifier les valeurs limites d’exposition au bruit existantes, ni d’introduire des limites spécifiques aux infrasons et sons de basses fréquences. Mais elle recommandait de renforcer l’information des riverains, de surveiller l’exposition au bruit et de poursuivre les recherches.
- Les éoliennes tuent-elles des oiseaux et des chauves-souris ?
La réponse est « oui » – en moyenne, sept par éolienne et par an ; selon les suivis obligatoires effectués. « Mais les mortalités sont très hétérogènes, détaille Geoffroy Marx, responsable du programme énergies renouvelables et biodiversité à la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO). Elles sont nulles dans certains parcs, alors que d’autres tuent un grand nombre d’oiseaux ou des espèces d’intérêt communautaire (en danger, vulnérables, rares ou endémiques). » Selon cet expert, la mortalité est deux fois plus importante à proximité des zones de protection spéciale (ZPS) Natura 2000. La LPO milite donc pour le respect de ces zones, ainsi que celui des forêts et des espèces particulières.
De son côté, France Énergie Éolienne, l’association porte-parole des entreprises, cite trois voies principales pour limiter les collisions : « déplacer les parcs de quelques kilomètres, développer des systèmes pour effaroucher les oiseaux et brider les éoliennes à certaines périodes ». Des mises à l’arrêt sont d’ores et déjà réalisées lorsque des agriculteurs entament leur récolte, provoquant des envolées. Ou lorsque la LPO signale que les grues cendrées se mettent en route pour leur migration.
- Les éoliennes entraînent-elles une pollution visuelle ?
Les éoliennes sont hautes, donc bien visibles. Selon un sondage Harris Interactive réalisé pour le ministère de la transition écologique l’été dernier, les Français sont partagés sur le plan esthétique : 52 % des sondés trouvent ça beau, 47 % trouvent ça laid.
[...]
- Qu’en est-il de leur pollution lumineuse ?
Les éoliennes sont aussi critiquées pour leur allure de « guirlandes lumineuses » la nuit. « Cet éclairage est demandé par l’aviation civile et militaire avec une intensité et des fréquences imposées », rappelle Michel Gioria.
La situation, là encore, est en train d’évoluer. Plusieurs expérimentations ont été lancées ou sont en cours : la première avec des faisceaux vers le ciel et non plus à l’horizontale et une réduction de la fréquence des flashs ; la seconde avec l’allumage de quatre éoliennes sur huit ; et la troisième avec un allumage par détection, uniquement lorsqu’un avion approche. « Un bilan sera dressé d’ici l’été », annonce le délégué général de France Énergie Éolienne.
- Les éoliennes polluent-elles les sols ?
« Les fondations en béton qui restent dans le sol, c’est terminé », a déclaré Barbara Pompili, ministre de la transition écologique, lors d’une conférence sur l’éolien en octobre 2021. Le démantèlement des installations est un sujet sensible. Les règles du jeu ont été durcies, notamment par un arrêté de juin 2020 qui impose une excavation totale des fondations et le remplacement par des terres de caractéristiques comparables aux terres en place à proximité.
Le montant des garanties financières pour couvrir le démantèlement a été augmenté, et des taux minimaux de recyclage et de réutilisation des composants ont été fixés. La durée de vie des éoliennes est de l’ordre d’une vingtaine d’années, et les premiers parcs installés touchent à leur fin. Moins d’une vingtaine de parcs sont aujourd’hui en cours de démantèlement – ou de renouvellement par l’installation de nouvelles éoliennes. Mais le mouvement va se déployer très largement entre 2027 et 2032.
- Assainissement Ecologique
- Valorisation de l'Eau de Pluie
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- Eautarcie en Ville et dans le Monde
- Gestion Conjointe de l'Eau et de la Biomasse
- Réflexions sur les politiques de l’eau
ECONOMIE CIRCULAIRE C’est une des mesures phares de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (Agec). A partir du 1er janvier, la destruction des invendus non-alimentaires sera interdite, ce qui doit théoriquement mettre fin à un gaspillage qui choque, justifie le gouvernement.
Enfin !
À Pékin, dans certaines stations, on peut payer tout ou partie de son ticket de métro en recyclant des bouteilles en plastique : le distributeur applique une réduction en fonction du nombre de bouteilles introduites. Il faut tout de même 20 bouteilles pour payer l'intégralité du billet.
Les noms courants des plantes et leurs noms botaniques sont quelquefois source de confusion : ainsi l’arbre que vous connaissez sous le nom de mimosa est en réalité un « Acacia » et celui que vous connaissez sous le nom d’Acacia est un « Robinier ».
Congeler les aliments sans les dénaturer. Une voie d'avenir.
Face au fléau des microplastiques, les industriels tentent de fabriquer des produits plus vertueux… sans toujours réussir. Ne vous faites pas avoir !
Il était temps que quelqu'un s'y colle !
Loop, une société néerlandaise, propose un cercueil «cultivé» en mycélium, la partie filamenteuse des champignons. Une centaine de familles aux Pays-Bas ont déjà choisi cette option et la compagnie est en pleine croissance. Ce cercueil 100% biodégradable, à empreinte carbone réduite, décompose plus rapidement le défunt et produit des nutriments pour le sol.
Comment distinguer un faux-bourdon d'un vrai ?
Une pompe à chaleur air-air est très économique car elle peut produire jusqu’à 5 fois plus de chaleur qu’elle ne consomme d’énergie électrique. Elle tire cette énergie thermique "gratuite" de l’air. Le rapport entre l’énergie utile (chaleur) et l’énergie payante est appelé « coefficient de performance » (COP).
Le COP est supérieur à 1 et la machine est d’autant plus performante que le COP est élevé.
D’après une étude de l’ADEME, le recyclage du carton n’est pas si vertueux que l’on pourrait le penser du point de vue de l’effet de serre. Contrairement aux autres matériaux, le carton issu du recyclage est davantage émetteur de CO2 que le carton produit à partir de matière vierge. Non pas parce qu'il consomme plus d'énergie, mais parce que l'énergie utilisée est plus polluante.
Ce résultat contre-intuitif provient du fait que le procédé de fabrication du carton est alimenté par la biomasse à bilan carbone nul contrairement au procédé de recyclage. On consomme plus d’énergie à produire qu’à recycler, mais dans un cas l’énergie est plus propre que dans l’autre.