13 liens privés
En 2010 en Colombie, le gouvernement réussit à faire passer un message aux soldats détenus par les FARC grâce à une chanson passée à la radio. Spécialement écrite pour l'occasion, "Better Days," de Natalia Gutierrez Y Angelo incorporait une séquence en morse identifiable par les soldats. L'opération fut un succès, et les soldats furent ainsi informés que les autorités ne les avaient pas abandonné.
Le message était : "19 people rescued. You’re next. Don't lose hope"
Khutulun, une descendante de Genghis Khan, était réputée pour ses talents de combattante. Elle imposa une condition à ceux qui voulaient l'épouser : la battre à la lutte. En cas de défaite, le prétendant éconduit devait lui donner des chevaux. Elle finit par se marier sans combat, pour faire taire des rumeurs prétendant qu'elle entretenait une relation incestueuse avec son père.
En charpenterie traditionnelle, le beffroi d'un clocher est la charpente soutenant la cloche. C'est une structure unique, qui est simplement posée sur les murs en pierre, et n'est fixée à rien car le mouvement pendulaire de la cloche risquerait de faire s'écrouler la tour.
Les charpentiers du Moyen-âge, peu versés dans les calculs de résistance des matériaux, suivaient une règle simple pour s'assurer de la solidité de l'ouvrage : il s'agissait d'employer une masse de bois trois fois supérieure à la masse de la cloche soutenue pour réaliser le beffroi.
Les parachutes ronds ont un trou rond à leur sommet (la cheminée), qui permet d'améliorer sa stabilité. On a tous en tête l'image des parachutages militaires durant la Seconde Guerre mondiale où l'on voit les parachutes osciller fortement de droite à gauche : ce trou permet d'éviter que l'air ne sorte par les côtés et génère cette oscillation.
Il y a une différence entre martyr et martyre. En effet, le martyre (du grec martyrion, « témoignage ») est synonyme de torture et désigne le supplice enduré tandis que le martyr (du grec martus, « témoin ») est le supplicié. Au féminin, on dirait "la martyre".
La forme populaire de "martus" à donné martre que l'on retrouve dans certains noms célèbres comme dans Montmartre, « le mont des martyrs ».
Dans l'état des connaissances médicales actuelles, le clitoris est le seul organe connu uniquement dédié au plaisir, car on ne lui connait pas d'autres fonctions. Sa première description anatomique correcte et complète date de 1998 seulement, et elle est due à l'urologue australienne Helen O’Connell.
Auparavant, il jouissait de peu de considération, même dans les livres médicaux et anatomiques, et le manque de connaissances affectait parfois les procédures chirurgicales.
La comptine "Jean Petit qui danse", loin d'être une manière d'apprendre les parties du corps aux tout petits, fait référence au supplice de la roue, où l'on brisait un par un les membres et articulations des suppliciés : doigts, main, coude. La chanson raconte le supplice de Jean Petit, chirurgien de Villefranche de Rouergue qui fut l'un des chef de l'insurrection des croquants en 1643.
Aux Etats-Unis, la phrase “to give your John Hancock” est synonyme d’apposer sa signature. John Hancock, un des pères fondateurs, fut le premier à signer la déclaration d’indépendance. Son nom, bien plus large et stylisé que les autres sur le document, devint synonyme du mot signature.
La légende veut qu’il ait signé de façon bien plus prominente pour que son nom soit visible par le roi d’Angleterre, même sans lunette.
Monter au créneau est à l'origine une expression militaire : au Moyen Âge, lors d'une attaque, les défenseurs devaient monter au sommet des remparts, là où se situaient les créneaux, des ouvertures permettant aux défenseurs de voir les assaillants et de tirer des projectiles, mais aussi de se protéger. L'expression fait donc référence au fait de s'exposer, de s'engager.
Au milieu du XXe siècle, l’expression « Mort aux vaches » représente également un tatouage prenant la forme d’un symbole : trois points ordonnés en un triangle. Souvent dessiné sur la main, ce tatouage connote une relation conflictuelle envers la police ou toute autre forme d’autorité.
L’expression « une main de fer » se trouve dans la littérature française dès le XIXe siècle, mais l’association de cette image à celle du « gant de velours » est attribuée à Jean-Baptiste Bernadotte, un militaire français devenu roi de Suède en 1818. Au cours d’une conversation avec le comte d’Artois, il aurait prononcé cette phrase : « Il faut, pour gouverner les Français, une main de fer recouverte d’un gant de velours ».
Arica est une ville au nord du Chili, dans le désert d'Atacama, considérée comme l’endroit habité le plus aride au monde : la moyenne annuelle des précipitations y est de 0,76 mm et la ville détient le record mondial de la plus longue période sans aucune pluie : 172 mois, soit plus de 14 ans, d’octobre 1903 à janvier 1918.
Origine de l’expression « les doigts dans le nez »
Aussi puérile que soit l’image, son origine est bel et bien adulte. L’expression « les doigts dans le nez » serait apparue en France dans les années 1910, dans un contexte étonnant — non pas dans une cour de récréation, mais plutôt dans un hippodrome.
En effet, lors d’une course hippique, un commentateur aurait employé l’expression « les doigts dans le nez » pour qualifier la performance d’un jockey, arrivé en pole position avec une grande facilité, comme s’il n’avait même pas eu besoin de tenir les rênes de ses chevaux — des deux mains, tout du moins.
Autrefois, le mot cheminot s'écrivait chemineau. Le même mot était utilisé pour désigner des personnes sillonnant les chemins afin de trouver du travail et les employés ferroviaires. C'est en 1899 que le mot "cheminot" apparut afin de différencier les deux.
On peut soigner certaines maladies avec des virus. La phagothérapie s'appuie sur une classe de virus (les bactériophages) qui s'attaquent aux bactéries, y compris celles qui causent des maladies, comme la dysenterie par exemple. On peut ainsi traiter des patients en leur inoculant le bon virus : le bactériophage va neutraliser les bactéries causant la maladie, et le patient sera guéri, sans autres effets secondaires.
La technique fut mise au point dans les années 1915 par le français Félix d'Hérelle, et elle est encore utilisée aujourd'hui dans certains pays.
La citation "Il faut rendre à César ce qui est à César" ne fait pas référence à l'empereur Jules César mais à l'empereur Tibère. "César" était alors un cognomen (surnom) que portaient les empereurs romains ayant succédé à Jules César. On attribue cette citation à Jésus de Nazareth.
Jésus aurait prononcé mots lorsque les Pharisiens (qui le détestaient) lui demandèrent s'il fallait que les Juifs payent l'impôt à l'occupant romain. Cette question, destinée à déstabiliser Jésus, n'était autre qu'un piège. En répondant oui, il se serait fait le collaborateur de l'occupant, et en répondant non, il se serait fait passer pour un fauteur de trouble appelant à l'insurrection. Il répondit donc : "il faut rendre à césar ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu". Ce qui veut dire qu'il faut séparer les autorités civiles et les commandements de Dieu et qu'il faut tous deux les respecter.
Charlemagne possédait une épée baptisée "Joyeuse". C’est en l’honneur de cette épée que les chevaliers auraient pris pour cri d’arme « Montjoie ! ». Cette épée fut utilisée lors du sacre des rois de France et c’est un des plus anciens regalia (objet symbolique de royauté) du royaume de France qui subsiste actuellement. Elle est exposée au musée du Louvre.
Le nom « joyeuse » est dû au morceau de la sainte lance (celle qui perça Jésus sur la croix) qui était incrustée dans le pommeau de l’épée. L’épée utilisée à partir du XIIe siècle lors des sacres des rois de France a été fabriquée plus tardivement, bien que l’on prétendait qu’il s’agisse de la même.
La comptine "Le bon roi Dagobert" avait pour but de se moquer du roi Louis XVI, connu entre autres pour sa personnalité distraite, sans le nommer. Le "vrai" roi mérovingien Dagobert Ier était quant à lui un roi puissant et guerrier ayant développé le royaume franc.
Eh bé voila, je me suis fais avoir moi aussi
Les Inconnus ont eu du succès dans différents domaines, y compris au niveau récompenses : ils sont les seuls à avoir obtenu la principale récompense française dans 4 catégories artistiques : Molière au théâtre, César du meilleur premier film au cinéma (Les Trois Frères), Sept d'or à la télévision (La télé des Inconnus) et Victoire de la musique catégorie humoristes (3 fois).