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L'expression « faire le point » vient du domaine maritime, et désigne le moment où on dresse un bilan ou un état des lieux d’une situation quelconque.
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Quand nous décidons de « faire le point », l’objectif primordial est de dresser un bilan ou un état des lieux d’une situation quelconque, d’élaborer une synthèse à l’aide des éléments en notre possession.Apparue au début du XXe siècle, l’expression « faire le point » est construite à partir d’une métaphore, qui trouve son origine dans les navires de la Marine.
Autrefois, les navigateurs en haute mer s’orientaient grâce à des cartes et d’anciens instruments de navigation comme l’astrolabe, le sextant ou le compas. Pour diriger correctement le navire et atteindre leur objectif, ils utilisaient, en complément de ces outils, des éléments visibles qui se trouvaient autour d’eux, à savoir le soleil et les astres.
En s’appuyant sur ces repères, les navigateurs calculaient la position exacte du navire. Celle-ci était identifiée et marquée avec un « point » au crayon. Ils « faisaient le point » pour obtenir des indications sur la direction à prendre.
Ils analysaient donc une situation à partir d’éléments observables pour connaître l’évolution de cette dernière.
Au fil du temps, l’expression « faire le point » est entrée dans le langage courant.
Avant 1850, il n'y avait pas de différence entre une chaussure gauche et une chaussure droite. C'est le français Alexis Godillot, fournisseur de l'armée, qui introduisit la différenciation pour des raisons de confort. On lui doit aussi la couche imperméable entre la semelle et la chaussure.
Son nom est resté dans la postérité : on a longtemps utilisé le terme de "godillots" ou "godasses" pour désigner les chaussures.
Bien qu'il puisse être liquéfié, le gaz naturel est rarement stocké dans des contenants artificiels : il est généralement injecté dans des cavités naturelles et imperméables. On peut aussi le stocker en nappe aquifère, ce qui est souvent le cas en France : dans ce cas, le gaz est injecté dans une couche souterraine poreuse contenant initialement de l'eau.
Ce dernier cas reproduit en quelque sorte le stockage naturel : le gaz se diffuse en repoussant l'eau, et est maintenu sous pression. Lorsque le gaz est de nouveau pompé, l'eau reprend sa place.
La roue de la fortune est bien plus ancienne que le jeu télévisé : dans la mythologie antique, c'est la roue que la déesse Fortune tourne pour fixer le sort de chaque être humain, les faisant passer aléatoirement de la chance à la malchance. Cette symbolique est à l'origine de l'expression "la roue tourne".
Les conducteurs SNCF sont formés à avoir une conduite économique sur les trajets TGV en utilisant l'erre, c'est à dire la vitesse résiduelle sans propulsion. On estime ainsi qu'un Lyon-Paris peut se faire à 1/3 sans utiliser les moteurs en conduisant "au profil". L'économie est de 10% en moyenne.
La célèbre comptine "Am stram gram" permettant aux enfants de se tirer au sort proviendrait d'un rite chamanique issu du paganisme germanique du IXe siècle. Ce rite mortuaire permettait d'invoquer Gram, le loup céleste, durant le banquet des morts.
L'anglais ne fait pas de différence entre les genres, mais cela n'a pas toujours été le cas. En anglais ancien, il existait, comme pour l'allemand, trois genres : féminin, masculin et neutre. La transition s'effectua vers le XIIe siècle, lorsque l'anglais ancien côtoyait le vieux norrois des Vikings. Ces deux langues étaient genrées, mais beaucoup de mot n'avaient pas le même genre, ce qui mena à l'abandon de cette distinction.
Les bottiers au XVIII sciècle ont voulu uniformiser la mesure des pointures. Ils ont créé le point de Paris qui fait 0,666 cm (ou 2/3 cm), ainsi que le chaussant qui fait 1 cm. et correspond à un "rab" que l'on ajoute à la longueur de la chaussure car quand on marche, le pied se déforme ponctuellement.
Pour une pointure de 42, cela fait 42 * 2/3 - 1 = 27 cm la longueur du pied.
Historiquement, le sel est un produit important, beaucoup plus qu’aujourd’hui. Certaines civilisations, comme les Aztèques ou les Indiens d’Amérique, le vénéraient.
La salaison a pendant longtemps été la seule façon de conserver la nourriture, à la fois dans le but de constituer des réserves et dans le but d’en faire le commerce.
Le terme de « salade » vient de là par exemple : les Romains conservaient divers légumes dans l’eau ou l’huile salée.Dans l’antiquité, le sel a fait office de monnaie d’échange entre les marchands, les villages, les peuples. On payait également les soldats avec du sel, d’où le terme de « salaire » pour la rémunération, et l’on dit que quelqu’un de vaillant « vaut son pesant de sel ». Les propriétés aseptiques du sel font qu’il était aussi utilisé par les militaires pour désinfecter ou cautériser les blessures par exemple.
Avec tout ceci, il était donc vital pour un peuple, un état, d’en avoir suffisamment et parfois de le taxer (la gabelle était une taxe sur le sel).
Aujourd’hui, le sel n’est plus aussi rare ni aussi précieux. Cette transition s’est faite vers le milieu du XIXᵉ siècle : les géologues, jusqu’alors mandatés pour trouver des mines de sel pour le sel, sont maintenant consultés pour trouver des couches de sel pour du pétrole ! Le pétrole et le sel gemme sont tous les deux les restes d’anciens lacs. De plus, les dépôts de sel constituent une poche imperméable sous laquelle le pétrole reste piégé.
Cette course à la recherche de l’or noir a pu mettre au jour un nombre important de gisements de sel, qui finit alors par être surabondant.
Ajoutons à ça qu’à la même époque l’on commence à découvrir les méthodes de production de froid grâce aux machines thermodynamiques et aux progrès de la physique et qui serviront pour conserver les aliments directement, et le sel n’est plus aussi important.
En 1970, Jim Woodman proposa une théorie audacieuse pour expliquer la façon dont les Péruviens (et d'autres peuples) avaient tracé des géoglyphes comme ceux de Nazca : ils auraient utilisé des montgolfières. Pour étayer sa théorie, il construisit un ballon en utilisant les matériaux de l'époque (cuir et roseaux), qui parvint à voler. Rien ne prouve que les Péruviens en utilisaient, mais l'expérience montra que c'était technologiquement possible.
Les midinettes sont des femmes quo à midi mangent une dînette --> midi + dînette = midinette.
Une dînette désigne un petit repas pris sur le pouce.
On a nommé midinettes, des femmes qui sont couturières dans de grands ateliers où elles cousent de belle robes.
En mai 1917, elles apprennent qu'elles travailleront plus le samedi après-midi, à cause des restrictions pendant la 1ère guerre mondiale. C'est pour imiter les anglais qui sont déjà passés à ce système. Mais les anglaises sont indemnisées pour leur après-midi chômé. Les midinettes vont donc faire grève pendant 2 semaines. Elles ont alors obtenu une indemnisation et la journée chômée.
La mesure d'un jour et demi non travaillé s'est ensuite étendu à tous les travailleurs. Finalement, les midinettes nous ont donc apporté notre week-end.
C’est au XVIe siècle que l’expression « Sainte-nitouche » apparaît dans Gargantua, œuvre majeure de François Rabelais, sous la formulation « Saincte Nytouche ! » quand l’auteur évoque plusieurs saints :
Croiez que c’estoit le plus horrible spectacle qu’on veit ocnques, les uns cryoient saincte Barbe ; les aultres sainct georges ; les aultres saincte Nytouche, les aultres nostre Dame de Cunault, de Laurette, de bonnes nouvelles, de la lenou, de la rivière.
François Rabelais, Gargantua, chapitre XXVIILe terme « nytouche » est en fait dérivé d’un jeu de mots, un calembour, dérivé d’une déformation phonétique. Il s’agit d’un raccourci pour dire « on n’y touche pas » et donc phonétiquement « on nitouche pas » ; « nitouche » désignant l’individu qui n’a pas l’air d’y toucher.
Une sainte nitouche est donc, comme le précise Alain Rey, dans son dictionnaire 200 drôles d'expressions, une « Sainte qui n'y touche pas ».
La coutume occidentale consistant à porter du blanc le jour de son mariage vient de la reine Victoria. Lorsqu'elle épousa le Prince Albert en 1840, Victoria choisit une robe blanche inhabituelle et une couronne de fleurs, coupant avec les traditionnelles couleurs vives des tenues royales.
De nombreux dirigeants européens copièrent cette tendance par la suite. Plus tard, le fait que le blanc se prête si bien à la photographie en noir et blanc lui permit de s’imposer. Cependant, il fallut attendre des décennies pour que cette tradition gagne le public, devenant synonyme de mariage.
Durant la Première Guerre mondiale, les commerçants protégeaient leurs vitrines des bombardements avec de l'adhésif, mais n'oubliaient pas de soigner l'esthétique. Ils créaient ainsi des motifs géométriques.
C'est une bonne idée ça ...
Le Tsingy de Bemaraha à Madagascar est un paysage unique au monde, inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO. Il est constitué de milliers d'éperons formés par la dissolution progressive du calcaire il y a 160 millions d'années.
Le nom de la ville de Sydney vient du français. Il est dérivé de Saint-Denis, village normand d'où était originaire la famille du vicomte de Sydney. Ce politicien anglais a organisé la célèbre First Fleet, première expédition ayant colonisé l'Australie en 1788, constituée de bagnards.
Faisant d'une pierre deux coups, Lord Sydney se débarrassait des indésirables qui encombraient les geôles anglaises, tout en tentant de coloniser ce lointain territoire, aventure très risquée. Une ville du Canada porte également le nom de Sydney, l'origine est identique.
L'imaginaire populaire: "Dans BitCoin les pirates font des paiements secrets de manière anonyme et intraçables."
La réalité : L'intégralité des paiements est consultable, jusqu'à la moindre transaction, c'est traçable et les participants peuvent être identifiés. Comme dans cet article où ils ont arrêté un réseau d'images pédophile en traçant les paiements en bitcoins.
Exactement.
Les premières générations de lentilles optiques étouffaient la cornée. Celle-ci dépend principalement de son exposition à l'air pour ses échanges gazeux, étant très peu irriguée. En la couvrant, on la prive d'oxygène et on empêche le rejet du CO2, ce qui peut induire des complications. Les lentilles actuelles sont donc perméables aux gaz.
C'est quand même beau les progrès technologiques qu'on a pu réaliser :-)
L’expression « partir à Tataouine » nous vient du début du XXe siècle. Elle était en particulier utilisée chez les militaires, et ce pour une simple et bonne raison : Tataouine était le nom d’un bagne situé dans la ville tunisienne du même nom (anciennement appelée Foum Tataouine). Jusqu’en 1938, année de sa fermeture, le bagne accueillait les soldats français qui avaient été condamnés pour insubordination. « Une prison qui deviendra jusqu'en 1938 le réceptacle des “déserteurs”, des “insoumis des Bat d'Af” et des “condamnés de droit commun” », complète un article du Figaro sur le sujet.
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Rapidement, l’expression « partir à Tataouine » a donc été utilisée péjorativement pour signifier que l’on partait au bout du monde, voire au bout de l’enfer, dans un lieu qui n’avait rien de paradisiaque.
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Pétaouchnoque, Perpète-les-Oies, Trifouillis-les-Oies, Trou-en-Cambrousse… Sinon, vous pouvez imiter Léon Bloy et dire : « Partir à Cochons-sur-Marne »
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Le saviez-vous ? Le réalisateur de la saga, George Lucas, s’est inspiré de la région et de la ville en question pour sa planète-sable Tatooine et la caserne qui se trouve désormais à l’emplacement de l’ancien bagne a même servi de décor à plusieurs scènes.
La Cour de Justice de l'Union européenne et le Tribunal de l'Union européenne siégent à Luxembourg et sont les seules juridictions internationales à délibérer en français. La Cour européenne des droits de l'homme, dont le siège est pourtant à Strasbourg, délibère quant à elle en anglais.