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On peut écrire les deux : si l'orthographe traditionnelle de ce mot est « relais » avec un -s, la réforme de l'orthographe de 1990 propose de supprimer le « s » pour écrire « relai ». Cela permet en effet d'aligner l'orthographe de « relai » qui vient du verbe relayer avec celle du mot « essai » (essayer) et « balai » (balayer). Constatant que ces noms dérivent tous de verbes finissant en -ayer, la nouvelle orthographe proposent ainsi d'harmoniser leur orthographe sans -s.
Si vous pensez que vos airbags vous protègeront en cas de gros choc, sachez qu'ils ne fonctionneront pas si vous êtes au volant d'une voiture trop ancienne. En effet, les airbags ont une durée de vie qui peut être moins longue que celle de la voiture. Elle est actuellement estimée entre 15 et 20 ans.
La légende dit que c’est à un berger d’Abyssinie (actuelle Éthiopie) que l’on devrait la découverte du café. C’est en voyant que ses chèvres étaient plus agitées que d’habitude après avoir ingéré les fruits d’un arbuste, qu’il décida d’essayer d’en consommer lui-même. C’est donc lui le premier qui aurait noté l’effet énergisant de la caféine contenue dans les cerises des plants du caféier arabica.
cafes histoire de torrefaction
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Malgré la beauté des légendes, la science tend à rationaliser les faits pour faire émerger la vérité. C’est ainsi qu’une étude biologique a mis en évidence l’origine du café. Le caféier arabica serait bien originaire d’Ethiopie, où il serait en réalité consommé depuis la préhistoire par les ancêtres des peuples de cette région du monde. Des fouilles ont mis en évidence que des préparations à base de café faisaient partie de leur régime alimentaire (breuvage ainsi que préparations de plats).
La locution adverbiale « de Charybde en Scylla » signifie que l’on va de mal en pis, qu'on passe d’une situation qui nous mettait déjà en mauvaise posture à une autre, bien pire encore. On dira de quelqu’un qu’il « est tombé de Charybde en Scylla » dans deux cas précis : ou bien une personne a vu sa situation se dégrader de pire en pire ; ou bien une personne, en voulant éviter un malheur, en rencontre un plus grand encore.
En effet, Charybde et Scylla sont deux dangers affrontés par Ulysse dans l’Odyssée : l’un étant un gouffre profond, un tourbillon aspirant les navires et leur équipage, le second étant un récif escarpé contre lequel se fracassent les bateaux.
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En effet, l’expression « tomber de Charybde en Scylla » trouve son origine dans les pages désormais bien connues de l’Odyssée (épopée qui raconte le retour d’Ulysse dans sa patrie Ithaque après la guerre de Troie). Le poème est peuplé de monstres et de dieux, de phénomènes merveilleux et de personnifications de la nature. On pense souvent que Charybde et Scylla sont deux monstres mythiques. En réalité, ils sont surtout la personnification de deux dangers maritimes qu’Ulysse trouvera sur son chemin : un gouffre et un récif. Mais dans le texte grec, Charybde et Scylla sont à la fois désignées comme des « écueils » – l’une est un gouffre dans la mer, l’autre un rocher aux parois lisses – mais aussi comme des « monstres ».
Dans la mythologie grecque, Pandore est la première femme humaine créée par Zeus [...] Pandore est loin d’être une femme comme les autres : tout d’abord parce que c’est la première, mais aussi parce qu’elle a été mise sur terre afin que Zeus puisse se venger de Prométhée, Titan qui avait volé le feu aux dieux pour le donner aux hommes. C’est peu flatteur pour le genre féminin, mais c’est un fait : Pandore sera celle qui apportera le malheur aux hommes.
Le plan de Zeus est bien rodé : il offre la main de Pandore au frère de Prométhée, Epithémée et donne à Pandore elle-même la fameuse boîte – qui, en réalité, est une jarre – et lui interdit de l’ouvrir. Pour cause, cette jarre contient la totalité des maux terrestres : la vieillesse, la famine, la guerre, la misère, la maladie, les épidémies (oui, oui), les vices, entre autres, mais aussi l’espérance (aussi étonnant que cela puisse paraître).La fin de l’histoire est moins joyeuse puisque Pandore, cédant à la curiosité (dont Hermès, le dieu messager, lui avait fait don à sa « naissance »), ouvrit la boîte et libéra tous les maux qui s'abattirent alors sur la race humaine – sauf l’espérance, qui, plus lente que le reste de la troupe, resta au fond de la boîte (manque de chance…).
Ainsi en va-t-il pour New York et la Nouvelle Orleans :
New York fait référence au duc de York, et remplace l'ancien nom de la ville… New Amsterdam !
Nouvelle Orleans fait référence au duc d'Orléans.
Dans ces deux cas, la ville de référence existe toujours, et on peut donc parler de nouvelle Orléans (USA) et d'Orléans (France).
Mais… où sont l'ancienne Zélande, l'ancienne Calédonie, et l'ancienne Guinée ?
La ville de Zeeland se trouve aux Pays-Bas. Elle existe toujours dans un relatif anonymat : avec ses 300 000 habitants, on peut dire que la nouvelle a largement dépassé l'ancienne.
La Calédonie désignait autrefois l'Angleterre. Quand Astérix parle de Calédoniens, il parle bien de nos voisins d'Outre Manche ! Le nom étant tombé en désuétude, il devient maintenant courant de nommer La Nouvelle Calédonie… Calédonie tout court, pour gagner du temps !
Quant à l'ancienne Guinée… il s'agit bien de l'actuelle Guinée, en Afrique. Pour une fois, ce n'est pas un titre ou un lieu de naissance : l'explorateur Yñigo Ortiz de Retez trouvait simplement que les habitants de cette île australe ressemblait aux Guinéens, l'expression est restée.
Le célèbre "bisou esquimau" s"appelle chez les Inuits le kunik. Il ne se pratique pas en frottant le nez l'un contre l'autre mais en pressant son nez contre la joue et en inspirant. Les Inuits s'embrassent normalement sur la bouche mais à l'extérieur, seul le nez et les yeux sont découverts.
Une épanadiplose est une figure de style qui consiste à répéter, à la fin d’une phrase, le même mot ou locution que celui situé en début d’une proposition précédente. Exemples d'épanadiploses.
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Au cinéma, on parle d’épanadiplose lorsqu'une scène initiale du film est reprise à la chute, au dénouement ou à la fin.
L'expression "avoir la dalle" provient du XIVe siècle. En ancien scandinave, le terme "daela" qui a donné "dalle" désignait un tuyau permettant l’écoulement d’un liquide. On disait "avoir la dalle en pente" pour une personne qui buvait beaucoup d’alcool. Aujourd'hui cela signifie avoir très faim.
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En mathématiques, le symbole X apparaît au XIIe siècle pour désigner une inconnue (ou une variable). Il résulte de la traduction espagnole abrégé "Xay" du mot "chaï" ("chose" en arabe), présent dans le premier traité d’algèbre du mathématicien Al-Khwârizmî au IXe siècle.
Le Xay sera ensuite abrégé par la lettre grec Chi (équivalent à notre X) par René Descartes pour écrire des équations (avec le Y et le Z) et deviendra petit à petit le symbole de tout ce qui est "inconnu".
Le féminin de la fraternité est la sororité. Si ce terme est né dans les années 1970, notamment dans les universités américaines, il recouvre une réalité historiquement plus ancienne : celle des mouvements de lutte des femmes pour l’égalité des droits, notamment politiques.
Vous avez déjà vu les "cônes de vapeur" autour d'un avion de chasse qui vole très vite?
Ben c'est pas un mur du son, ni une onde de choc d'ailleurs.
Deux unités de mesure de l’angle sont majoritairement utilisées en physique et en mathématique : le radian et le degré. Il existe également des sous-unités du degré, très utilisées en astrophysique notamment : la minute d’arc et la seconde d’arc. Prenez un angle d’1 degré, divisez-le en 60 et vous aurez des minutes d’arc. Prenez une de ces minutes d’arc et divisez-la elle-même en 60, et vous aurez des secondes d’arc.
Donc dans 1 degré vous avez 60 minutes d’arc, et dans 1 minute d’arc vous avez 60 secondes d’arc. Autrement dit, dans 1 degré vous avez 3600 secondes d’arc.
C’est très utile en astrophysique parce que l’unité de distance la plus utilisée faisait intervenir la seconde d’arc dans sa définition.
La définition du mille marin est basée sur ce principe : tracez un cercle de la taille de la Terre et découpez le en minutes d’arc, le tracé sur le cercle correspondant à une minute d’arc vaut 1 mille marin.
Si les statues des pharaons ont souvent le nez cassé, ce n'est pas à cause de l'usure du temps. Il s'agit d'un acte volontaire de vandalisme dû aux croyances : en tuant une seconde fois l'entité, en l'empêchant de respirer, on lui ôtait son accès à l'au-delà, et politiquement parlant, on s'attaquait à son pouvoir.
La main gauche et le cobra au front sont eux aussi des cibles de ce vandalisme de l'Antiquité.
Ces chasseurs-cueilleurs étaient capables d'ériger rapidement des structures remarquables, résistant au temps et à l'érosion.
On entend souvent que les pâtes italiennes auraient été ramenées de Chine par Marco Polo. C’est en réalité un mythe mis en place dans les années 1930 par le Macaroni Journal, l’organe de presse de l’association américaine des fabricants de pâtes, afin de dynamiser les ventes. Les nouilles et les pâtes seraient apparus distinctement l’une de l’autre il y a environ 2000 ans.
Cette légende fut notamment popularisée par le film hollywoodien « The adventures of Marco Polo » de 1938 avec Cary Grant.
La chauve-souris devrait s’appeler chouette-souris. À l’origine, l’animal était désigné sous le nom de cava sorex, pour chouette-souris parce qu’elle ressemblait à une souris qui vole la nuit. Cette forme fut altérée, sous l’influence de calvus (« chauve »), en « calvas sorices », qui donna le terme « chauve-souris ».
Un sac à procès, utilisé lors des procès sous l'Ancien Régime, contenait les différentes pièces du dossier. Pour protéger les documents des rongeurs, ce sac était stocké accroché à une poutre, ce qui a donné l’expression "une affaire pendante". Lorsque l'ensemble des pièces nécessaires étaient présentes dans le sac, "l'affaire était dans le sac" pour signifier que le dossier était prêt. Lors de l'audience, le procureur et les avocats "vidaient leur sac" en sortant les pièces nécessaires à la plaidoirie.
Mais la description de l'image précise qu'à l'époque, seules "quelques filles émancipées portent la mini-jupe" et qu'elles osent le faire "en dépit des violentes critiques de la majorité des Afghans, encore attachés aux traditions musulmanes". Des critiques virulentes, mais aussi des violences physiques, ajoute le commentaire qui accompagne la photo : "Les mollahs, religieux musulmans, n'hésitent pas à jeter de l'acide sur les jambes nues des jeunes filles émancipées."
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Ce cliché de trois Afghanes en minijupe à Kaboul n'est en rien représentatif de la situation des femmes afghanes dans les années 1970.