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Le gorgonocéphale ressemble beaucoup à une plante sous-marine, mais c'est pourtant un animal, proche de l'étoile de mer. Il possède 5 doubles-branches ramifiées qui filtrent le plancton, et on peut le trouver en Méditerranée occidentale, notamment au large de Marseille.
Les bébés manchots peuvent compter sur leur père en cas de petite faim : ces derniers sont capables de conserver la nourriture dans leur estomac pendant 3 semaines, pour la régurgiter sur demande, grâce à la présence de sphéniscine, une molécule qui empêche les aliments de pourrir.
Ainsi, les aliments régurgités ne présentent aucun danger, alors qu'ils sont restés des dizaines de jour à environ 38°.
Miam
La nouvelle étude, menée par une équipe de l’Université de Padoue (Italie), est une synthèse de plusieurs années de recherches, comparant les sources de protéines animales et végétales par rapport à leurs impacts sur l’environnement et sur la santé humaine. Les chercheurs ont conclu que « la consommation de sources de protéines végétales est associée à de meilleurs résultats pour la santé dans l’ensemble (à savoir notamment sur le système cardiovasculaire) que l’utilisation de produits d’origine animale ».
[...]Les inconvénients d’un régime exclusivement végétalien
Malgré les avantages prônés par l’alimentation végétalienne, elle peut tout de même comporter des risques pour la santé, notamment de nombreuses carences en oligo-éléments, censés être fournis par des sources de protéines animales comme le poisson, les œufs et le lait. Pour compenser, les personnes adoptant un régime végétalien doivent généralement prendre des compléments alimentaires, au risque de subir des anémies chroniques ainsi qu’une grande faiblesse physique et mentale. Être végétalien tout en visant une alimentation saine et équilibrée nécessite ainsi une grande connaissance nutritionnelle, impliquant des investissements importants en termes de temps et d’argent (les produits végétaliens étant souvent plus chers que la moyenne).
Les végétaliens doivent en effet compenser l’apport en vitamine B12, en fer, en calcium, en zinc, en acide gras oméga 3, etc., qui ne sont essentiellement contenus que dans des aliments d’origine animale. L’on ne peut pas se passer de ces nutriments. La carence en vitamine B12 est par exemple associée à des dommages neurologiques irréversibles. Il existe également un risque de carence en zinc et en calcium en adoptant un régime végétalien, car les phytates contenus dans les céréales complètes par exemple, réduisent leur absorption dans l’intestin.
L’apport en protéines doit également être constamment surveillé, car les sources végétales n’apportent généralement pas la même qualité et quantité de protéines que celles animales. Le risque de carence est d’autant plus élevé que l’Homme a évolué en tant qu’animal omnivore, ayant adapté de ce fait son régime alimentaire au cours de milliers d’années d’évolution. De plus, des études ont démontré antérieurement que les compléments alimentaires ne pourront jamais remplacer les nutriments et oligoéléments apportés par une alimentation saine et variée, à la fois d’origine animale et végétale.
Ces risques de carence sont d’ailleurs plus importants chez les femmes enceintes, allaitantes, ainsi que chez les enfants en croissance. Ces périodes de la vie nécessitent notamment des besoins nutritionnels aussi spécifiques qu’élevés, et les carences liées à un régime végétalien mal conçu peuvent avoir de graves conséquences. 65% des femmes végétaliennes enceintes ont par exemple une carence en vitamine B12, qui peut impacter le développement du fœtus. Chez l’enfant, un mauvais régime végétalien peut provoquer un retard de croissance, une faible densité osseuse, des déficiences immunitaires, etc.
Les impacts du végétalisme sur l’environnement
Bien que des statistiques aient révélé que les produits alimentaires d’origine végétale ont une empreinte carbone bien moins grande que ceux d’origine animale, un régime exclusivement végétalien et généralisé à grande échelle comporterait tout de même des risques pour l’environnement. « Un modèle alimentaire végétalien généralisé nous mènerait à une impasse d’un point de vue environnemental », estime Thomas Nesme, professeur d’agronomie à Bordeaux Sciences Agro.
La suppression de l’élevage (si tout le monde se convertissait au végétalisme) pourrait par exemple avoir des conséquences imprévisibles, notamment sur les prairies que les animaux d’élevage entretiennent. À savoir qu’au même titre que les forêts, les prairies jouent également un rôle majeur dans la séquestration de carbone et leur importance écosystémique dans la conservation de la biodiversité et la régulation des flux d’eau n’est pas négligeable. Concernant l’agriculture biologique, les animaux d’élevage sont également essentiels pour la fertilisation.
Sans compter que les sources de protéines utilisées dans les régimes végétaliens, comme le soja, font polémique en matière d’impact environnemental. Les cultures du soja, du cacao ou de l’huile de palme ont notamment conduit à des déforestations massives. Or, un végétalisme généralisé impliquerait une importation massive de ces produits.
Les chercheurs accordent beaucoup d'attention aux pénis, historiquement parlant. C'est particulièrement vrai chez les serpents, car les scientifiques en savent long sur les organes reproducteurs mâles de ces animaux, mais relativement peu sur ceux des femelles, notamment le clitoris. Cela a conduit certains scientifiques à conclure que cette structure n'a pas grand-chose à voir avec l'accouplement chez les espèces de serpents, et certains doutaient même de son existence. Une étude publiée cette semaine (lien plus bas) remet les pendules à l'heure...
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Une étude publiée cette semaine (lien plus bas) remet les pendules à l’heure : non seulement le clitoris des serpents existe, mais il pourrait également jouer un rôle important dans la reproduction. Des chercheurs de l’Université d’Adélaïde (Australie) ont, pour la première fois, décrit la diversité frappante des hémiclitoris des serpents chez neuf espèces. Ce faisant, ils ont apporté la preuve que cette structure est répandue chez les serpents et qu’elle a probablement une fonction vitale. Cette étude vient s’ajouter à la pile croissante de preuves que le clitoris n’est probablement pas moins important que le pénis lorsqu’il s’agit de copulation dans le règne animal.
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Les résultats montrent que les clitoris sont encore plus répandus chez les amniotes, le groupe des vertébrés qui comprend les mammifères, les reptiles et les oiseaux, qu’on ne le pensait auparavant, ce qui indique une origine ancestrale unique pour cette structure. Et tous ces clitoris, selon Folwell, doivent faire l’objet de recherches plus approfondies, car les chercheurs commencent tout juste à comprendre leurs fonctions. Ces connaissances et le contexte évolutif pourraient éclairer des domaines disparates, du comportement animal à la santé sexuelle humaine.
First evidence of hemiclitores in snakes
Snake clitoris described for first time
Quand arrive la saison des amours, les manchots ne mangent plus pour se consacrer à la parade nuptiale et à l'incubation. Ils commencent ainsi une période de jeûne impressionnante : elle va jusqu'à 120 jours pour les manchots empereurs avec un transfert de l'oeuf en cours de période entre la femelle et le mâle. Ce dernier peut perdre jusqu'à une quinzaine de kilos, soit près de la moitié de son poids.
Le régime particulier du tamanoir à base de fourmis lui vaut plusieurs caractéristiques notables. Sa langue mesure 60 cm de long, il n'a pas de dents et il utilise l'acide formique des fourmis pour digérer, ne sécrétant pas d’acide gastrique.
Chez le ragondin, les mamelles de la mère sont situées sur les flancs, et non sur le ventre comme les autres mammifères, ce qui lui permet de nager alors que les jeunes sont accrochés aux tétines. On compte 2 à 3 portées par an de 4 à 6 jeunes, et l'allaitement dure 7 à 8 semaines, d'où leur prolifération.
Il existe une espèce de tiques aux Etats-Unis qui rendrait allergique à la viande rouge, détectée par des chercheurs de l’université de Virginie. L’allergie serait provoquée par la présence d’une protéine de sucre, le galactose-alpha-1,3. Des cas ont été détectés aussi en Suède par d’autres chercheurs.
Les Vikings ont beaucoup contribué à la diffusion des chats en Europe. Les guerriers et navigateurs en emportaient lors de leurs voyages, et le chat jouissait d'un statut particulier chez eux : associé à la déesse de l'amour et de la fertilité Freya, il était souvent offert en cadeau de mariage.
Le zoo de Pata, à Bangkok, est l'un des pires zoos au monde. Il a la particularité de se situer aux 6e et 7e étage d'un centre commercial, et abrite de nombreux animaux sauvages maltraités, dont Bua Noi, une femelle gorille enfermée depuis 30 ans dans une minuscule cage, qui a fait l'objet d'une mobilisation internationale.
Ayant vécu dans cette cage toute sa vie, elle est devenue le symbole de la souffrance animale en Thaïlande.
Des scientifiques qui étudient le comportement de pieuvres sauvages au large des côtes australiennes ont fait une étrange découverte : ces créatures ont été surprises en train de se lancer de la vase, des algues et même des coquillages. Les céphalopodes rejoignent ainsi une poignée d'animaux connus pour lancer des objets sur des cibles, mais les chercheurs ne savent pas exactement ce qui motive ce comportement.
Bien que ce soit celles que l'on croise le plus souvent et qui sont le plus représentées, toutes les abeilles ne sont pas jaunes et noires. Par exemple, les abeilles euglossines, qui pollinisent les orchidées, arborent des couleurs vertes, bleues ou encore violet métallique.
Joli :-)
Depuis le 1er octobre [2022], un « certificat d’engagement et de connaissance » doit être signé au moment de l’acquisition d’un animal de compagnie. Un décret publié le 24 octobre au Journal officiel prévoit des contraventions en cas de non-respect de cette règle.
Pour cette étude, des scientifiques de l’université britannique de Cambridge ont examiné 80 photos historiques de rhinocéros prises sur une période de 132 ans, entre 1886 et 2018. Les images faisaient partie du référentiel en ligne du Rhino Resource Centre, et représentaient les cinq espèces de rhinocéros : blanc, noir, indien, javanais et sumatranais, photographiées de profil.
Les chercheurs ont constaté que, pour toutes les espèces, la taille des cornes (par rapport à la taille du corps) diminuait progressivement au fil du temps. Les chercheurs pensent que cette tendance est due au fait que les rhinocéros à grandes cornes ont été les plus visés par les chasseurs, laissant les survivants à petites cornes se reproduire et transmettre leurs caractéristiques aux générations futures. Des tendances similaires ont été observées auparavant, chez d’autres populations animales menacées.
Les oisillons des diamants de gould ont balisé le chemin de la nourriture. Ils possèdent des caroncules phosphorescents de chaque côté du bec pour que les adultes puissent leur donner la becquée plus facilement la nuit.
C'est horrible, on dirait qu'ils ont des mycoses.
Les oiseaux pyromanes, aussi appelés 'firehawk' sont plusieurs espèces de rapaces en Australie qui intentionnellement permettraient la propagation de feux de brousse, afin de déloger des proies apeurés par les flammes, en saisissant des brindilles incandescentes et en les relâchant au loin.
Ce comportement fait l'objet de recherche par les ornithologues, et a été observé par les pompiers chargés de la lutte contre les incendies en Australie, et est désormais pris au sérieux pour lutter contre leur propagation.
Évidemment ! Il ne faut pas oublier que cette idée reçue vient d'un sketch de J.M. Bigard dont le métier est de raconter de conneries pour faire rire les gens.