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Le syllabaire chérokie (également orthographié cherokee ou tchérokî) a été inventé par l’orfèvre chérokie Sequoyah, entre 1809 et 1821. Comportant 86 graphèmes, il est le premier système d’écriture destiné à transcrire une langue amérindienne, et fait du chérokie la première langue écrite des Indiens d’Amérique du Nord. Ses graphèmes peuvent être majuscule ou minuscule.
Le syllabaire est adopté très rapidement par son peuple.
Sequoyah [...], également connu sous le nom anglais de George Guess, Guest ou Gist, né vers 1770 et mort en juillet ou août 1843, est un orfèvre cherokee et l'inventeur du syllabaire cherokee.
Il achève la création de son syllabaire en 1821, rendant possible la transmission écrite de la langue cherokee. Il est l'un des rares exemples connus de personne issue d'un peuple pré-alphabétisé ayant créé par elle-même un système d'écriture original et fonctionnel. *La Nation Cherokee (en) commence rapidement à utiliser le syllabaire, qu'elle adopte officiellement en 1825. En l'espace de cinq ans, le taux d'alphabétisation des Cherokees dépasse celui des colons européens voisins.
Grâce à l’analyse d’ossements et de restes d’animaux datant de 125 000 ans, une équipe d’archéologues apporte aujourd’hui la preuve que les Néandertaliens étaient capables de chasser les éléphants à défenses droites (Palaeoloxodon antiquus), les plus grands mammifères terrestres du Pléistocène. Deux fois plus gros que les actuels éléphants d’Afrique, ils pouvaient mesurer jusqu’à 4,5 mètres de haut et peser près de 13 tonnes. Un seul de ces spécimens pouvait nourrir des centaines de personnes pendant une semaine !
Pas des mammouths, des éléphants géants !
Née en 1533, Margaretha von Waldeck était une comtesse allemande, deuxième fille de Philippe IV, comte de Waldeck-Wildungen, et de sa première épouse. Margaretha était dotée d’une beauté exceptionnelle. Elle avait la peau claire et les lèvres rouges, mais des cheveux blonds et non bruns. Elle n’était âgée que de 4 ans lorsque sa mère mourut. Peu après, Philippe épousa la magnifique, mais vaniteuse Katharina von Hatzfeld. Katharina passait beaucoup de temps à admirer son propre reflet. Aussi Philippe lui offrit, en guise de cadeau de mariage, un grand miroir, qui était toutefois silencieux. Katharina n’aimait pas les enfants du premier mariage de son mari, en particulier la belle Margaretha.
Quand la jeune fille eut 16 ans, son père et sa belle-mère l’expédièrent à la cour royale de Bruxelles, en quête d’un mari. Le futur roi Philippe II d’Espagne tomba amoureux d’elle, mais les autorités espagnoles refusèrent qu’il l’épouse, car elle était d’un rang inférieur. Sa belle-mère, Katharina, était pour sa part folle de rage à l’idée que Margaretha puisse la surpasser en termes de mariage et de beauté. Mais Katharina fut bientôt rassurée : Margaretha, âgée de 21 ans, tomba mystérieusement malade et mourut en 1554. Des rumeurs coururent sur le fait qu’elle avait été empoisonnée, par les autorités espagnoles ou par sa belle-mère. La première hypothèse est la plus probable, mais le thème de la « méchante marâtre » est bien meilleur pour un conte de fées.
Durant la Seconde Guerre mondiale, des avions permettaient de neutraliser les mines marines. L'anneau de métal dont ils étaient équipés générait un champ magnétique permettant de les faire exploser à distance.
En 1923, au plus fort de l'hyperinflation en Allemagne, un timbre valait plusieurs milliards de marks. Les billets de banque étaient utilisés pour tout sauf payer : pour tapisser les murs, pour se chauffer, pour confectionner des vêtements ou encore pour fabriquer des cerfs-volants.
L'apparition des valises à roulettes a été retardée par le machisme. Elle fut brevetée tardivement, en 1970 par l'américain Bernard Sadow, qui ne parvint pas à la vendre : les commerçants estimaient que seules les femmes seraient susceptibles de l'utiliser, et que les hommes seraient blessés dans leur virilité.
Ainsi le bagage à roulettes demeura longtemps un accessoire féminin, avant de se démocratiser dans les années 1990.
cargo cult
En référence aux peuples indigènes des îles où les GI s'étaient établis pendant la 2nde guerre mondiale.
Il s'agit de répéter bêtement un morceau de code (par exemple) en espérant que ça marche, dans comprendre réellement ce qu'il fait.
La plupart des étoiles visibles à l'œil nu portent un nom d'origine arabe. On peut citer par exemple Altaïr (al-nasr al-taʾir, "L'aigle en vol"), Aldébaran (Al Dabarān, "Le suiveur") ou encore Bételgeuse. Nombre de ces noms furent donnés par Al-Soufi au XXe dans son Livre des étoiles fixes, qui était lui-même une traduction synthétique de l'Almageste de Ptolémée.
Rollon, chef viking, est devenu le premier "duc" de Normandie par la grâce du roi de France Charles III le Simple. Après avoir pillé l’Angleterre, il attaqua le territoire franc à Bayeux puis à Lisieux et fit le siège de Paris en 892. Battu à Chartres par Charles le Simple, il finit par recevoir de celui-ci la partie de la Neustrie occupée par les Normands.
En échange, Rollon et ses hommes acceptèrent de se faire baptiser et promirent de défendre le territoire des incursions des Vikings.
Le vélo est souvent surnommé "La petite reine". Cette expression vient de Wilhelmine d'Orange-Nassau, reine des Pays-Bas, qui prit l'habitude de se balader à vélo au début de son règne, débuté à l'âge de 10 ans en 1890. La presse française évoqua alors "la petite reine à vélo", surnom bientôt étendu au seul vélo.
L’opération Mockingbird (Oiseau moqueur) est une opération de la CIA destinée à influencer les principaux médias américains ou étrangers. Parmi les journaux infiltrés par des journalistes recrutés par la CIA se trouvaient CBS, Time Magazine, Life, le New York Times ou encore le Washington Post.
L'orange n'est pas un fruit "naturel" : elle est apparue en Chine il y a plusieurs milliers d'années, suite à des croisements successifs sans doute volontaires entre un mandarinier et un pamplemoussier. Les analyses génétiques indiquent que l'orange est une mandarine à 58%.
Le monastère de Sakya, fondé en 1073 au Tibet, abrite l'une des plus belles bibliothèques du monde. Elle compte quelques 84 000 livres anciens, entreposés dans des rayonnages de 10 mètres de haut, maintenus en excellent état de conservation grâce au climat sec et froid.
La plupart traitent de bouddhisme, mais on y trouve aussi des volumes sur la littérature, l'histoire, la philosophie, les sciences, l'agriculture ou l'art. L'un des volumes est le plus lourd au monde : il pèse 500 kg. Environ 20% de la collection a été digitalisée, mais la grande majorité n'a pas été traduite.
Si les Américains ont pu développer les premiers avions furtifs, c'est grâce à un scientifique russe. Dans les années 60, l'Union Soviétique ne se rendit pas compte de l'importance des travaux sur les ondes et leur réflexion du physicien Piotr Oufimtsev, et il fut donc autorisé à publier ses résultats à l'international. Il développa tous les outils théoriques qui servirent de base à la conception des premiers avions furtifs, dont les célèbres Lockheed F-117 et bombardier B2.
L'ordonnance de Brunoy est une règlementation visant à préserver les ressources forestières françaises. Elle n'est pas l'œuvre d'un gouvernement récent, mais fut édictée par Philippe VI en 1346, marquant les prémisses du développement durable. Colbert continua dans ce sens via une ordonnance en 1669.
Avant d'être un gâteau, la buche de Noël servait vraiment à chauffer les maisons. La tradition ancestrale, héritée de rites païens, voulait que l'on consume le plus lentement possible une immense buche, pour fêter le passage du solstice d'hiver et attirer les bonnes grâces de diverses divinités.
La buche était bénie avant d'être brulée et les cendres étaient récupérées pour fertiliser les champs et divers usages magiques. La buche pâtissière devint une tradition bien plus tard, dans les années 1950.
L’analyse des gènes de onze individus passés par la grotte de Chagyrskaya, en Sibérie, suggère une fois de plus que les Néandertaliens vivaient au sein de communautés très consanguines d’au plus une trentaine de personnes.
Khutulun, une descendante de Genghis Khan, était réputée pour ses talents de combattante. Elle imposa une condition à ceux qui voulaient l'épouser : la battre à la lutte. En cas de défaite, le prétendant éconduit devait lui donner des chevaux. Elle finit par se marier sans combat, pour faire taire des rumeurs prétendant qu'elle entretenait une relation incestueuse avec son père.