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Les pléonasmes
Les pléonasmes, c'est l'art de redire ce qu'on a déjà dit ou comment ajouter des mots inutiles dans votre phrase.
Au jour d'aujourd'hui
En une heure de temps
Prévoir/préparer/planifier/prévenir à l'avance
tri sélectif
Optimiser au mieux
S'entraider mutuellement
Co-construction
Ce qui ne se dit pas
Malgré que -> malgré le fait
Solutionner -> résoudre
Si j'aurai -> si j'avais
Qu'ils croivent -> qu'ils croient
Plus meilleur -> meuilleur
libre de droit -> sous licence libre
sans aucun doute -> sans le moindre doute
On écrit « chaque » : « chaque » est un adjectif indéfini qui s’écrit toujours au singulier. Il se place avant le nom et désigne une personne ou une chose qui fait partie d’un tout.
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On écrit « chacun » : « chacun » est un pronom indéfini qui s’écrit lui aussi toujours au singulier. À noter que « chacun » peut s’écrire au masculin ou au féminin (« chacune »). Mais on n’écrira jamais « chacuns » ou « chacunes ».
Le largonji est un ensemble de procédés de déformation qui se sont développés en argot à partir de la fin du XVIIIe siècle ou du début du XIXe siècle : il a ainsi commencé à être à l'origine des mots largue et larque pour marque (« femme »), lomben pour bon, La Lorcefé pour La Force, etc. (voir l'historique ci-dessous).
On écrit toujours « je me suis rendu compte »
Règle : l’expression « se rendre compte » est toujours invariable. On écrit donc « je me suis rendu compte », que ce soit un homme ou une femme qui parle.
Dès la fin du XVIe siècle, on désigne le cocard avec l’expression « un œil poché au beurre noir ».
En cuisine, l’œuf poché est un œuf qui cuit, sans sa coquille, dans un liquide frémissant. Lorsqu’on passe l’œuf à la poêle, dans du beurre, ce dernier a tendance à noircir si on le laisse cuire trop longtemps, de sorte que le blanc de l’œuf prend à son tour une teinte plus sombre. La plaisanterie, de mauvais goût, veut que cet œuf noirci par le beurre ressemble à un œil tuméfié par un coup de poing.
Au XIXe siècle, l’adjectif « poché » disparait et la formule « œil au beurre noir » subsiste. Elle demeure, depuis lors, une expression du langage courant.
Il est tout à fait juste d'abréger "Monsieur" par "Mr". La septième édition du Dictionnaire de l’Académie française (1878) laissait le choix entre "Mr" et "M.". À partir de 1935, l'emploi de "Mr" a été considéré comme désuet mais n'a jamais été interdit.
"Mr" a l'avantage typographique d'être cohérent avec les autres titres de civilités qui s'écrivent par retranchement médian en ne conservant que la dernière lettre. "Madame" et "Mademoiselle" s'abrègent en effet en "Mme" et "Mlle".
"M." tient sa typographie du fait qu'il est possible d'abréger certains mots en ne gardant que le début et en remplaçant la fin par un point abréviatif. Par exemple, "et cetera" s'abrège en "etc.".
Intéressant
Je découvre qu'il est possible d'écrire : touts ... Je ne le connaissais pas.
Le verbe recouvrir est formé à partir du verbe « couvrir » (du latin cooperire, « couvrir, voiler »). Il signifie « couvrir de nouveau », « couvrir complètement », « être à nouveau couvert ».
Le verbe recouvrer vient du latin recuperare (« reprendre, retrouver »), ce qui en fait un cousin du verbe « récupérer ». « Recouvrer » signifie donc « retrouver, récupérer ce qui était perdu », ou dans le domaine de la finance, « recevoir, percevoir ou récupérer le paiement d’une somme due. »
Apparue au milieu du XXe siècle, l’expression « mariage pluvieux, mariage heureux » provient de la réputation habituellement accolée à l’eau et à la pluie, symboles de fertilité et d’abondance. On considère que l’averse est un présage heureux, annonciateur d’une ravissante progéniture, ou plus souvent, d’années d’abondance à venir pour l’heureux couple.
En effet, c’est surtout la dimension monétaire qui est mise en avant par cette prédiction : ceux qui se marient sous la pluie seraient promis à la prospérité. D’ailleurs, on peut rapprocher cette expression d’autres locutions populaires, plus rares et plus régionales, comme « de l’eau sur la mariée, de l’or dans le panier » ou « s’il pleut le jour du mariage, les écus rentreront dans le ménage », qui renvoient elles aussi à une idée de tranquillité pécuniaire pour les époux.
Au sens littéral, « pousser des cris d’orfraie » signifie tout bonnement « hurler ». Les « cris d’orfraie » (un rapace) sont stridents, et ils expriment généralement la surprise, voire l’effroi, face à une situation désagréable ou terrifiante.
Par extension, « pousser des cris d’orfraie » désigne, au figuré, le fait de protester violemment, de s’insurger de façon ostentatoire et véhémente, peut-être même excessive et démesurée, dans un sens proche d’une autre expression française, « crier au loup ».
Dans les deux locutions, la personne qui donne l’alerte s’écrie de manière inappropriée : elle s’alarme plus que de raison, et se laisse emporter par une émotion inadaptée aux circonstances.
Origine de l’expression « pousser des cris d’orfraie »
Au départ, le mot « orfraie » (issu du latin ossifraga qui signifie « oiseau briseur d’os ») désigne les rapaces diurnes. Difficile de déterminer lequel exactement, car le terme a été utilisé au fil des siècles pour dénommer plusieurs sortes de rapaces (tantôt les pygargues, tantôt les balbuzards). Aujourd’hui, ce nom vernaculaire a donc laissé sa place à des vocables scientifiques plus précis, permettant de mieux distinguer les oiseaux.
Qui plus est, le paradoxe est que les oiseaux de jour, désignés à l’origine par le mot « orfraie », ne poussent même pas de cris stridents !
En vérité, l’expression provient plutôt de la « chouette effraie », ainsi nommée par déformation du mot « orfraie ». Animal nocturne pour sa part, cette chouette blanche très commune, aussi appelée « effraie des clochers » ou « fressaie », émet des hurlements stridents et « effrayants » (d’où le glissement orthographique), et considérés comme étant de mauvais augure.
On écrit tache : « tache » sans accent est un substantif féminin qui désigne une marque salissante, une salissure.
On écrit tâche : « tâche » avec un accent circonflexe a un autre sens, celui d'un travail donné à accomplir, d'une action qu'on se doit de réaliser.
Résultat : 1/10 ... Bigre :-(
On écrit bazar : le mot « bazar » s'écrit toujours sans -d. L'erreur d'orthographe bazard est fréquente car on est tenté de garder le « d » du verbe « bazarder ». Il y a aussi de nombreux mots français qui finissent par -ard : hasard, blizzard, boulevard etc. En outre, veillez à bien écrire « bazar » avec un « z » et non un « s » !
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Définition et étymologie de bazar : le mot « bazar » vient de l'arabe bazâr qui signifie « marché ». Selon la définition du TLFi, c'est en effet le lieu où l'on vend toutes sortes de marchandises (généralement à bon marché). Par analogie, « bazar » peut aussi désigner un grand désordre.
Moi qui cherchais à ne pas me tromper entre "bimensuel" et "bimestriel" (c'était bien le second que je cherchais ; cf l'astuce de se rappeler le "trimestriel"). Je découvre que notre formidable Académie s'offusque de l'utilisation du terme "quinzomadaire".
Sauf que grâce à Wikipédia, je découvre qu'il y a bien une nuance :
- un quinzomadaire paraît toutes les deux semaines ;
- un bimensuel paraît deux fois par mois ;
Mis à part est invariable : généralement placé en début de phrase, « mis à part » est invariable s'il précède le nom ou le pronom auquel il se rapporte. En effet, « mis à part » est alors considéré comme une préposition (mot invariable introduisant des compléments).
À noter que dans ce cas de figure, même si on considère en général « mis à part » comme une préposition et donc qu'on ne l'accorde pas, certains manuels de grammaire comme le Bon usage (Grevisse) acceptent qu'on accorde en conservant la qualité de verbe de « mis à part ».
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Mis à part s'accorde : lorsque « mise à part » est placé après un nom ou un pronom, alors il s'accorde avec eux. On peut ainsi écrire « mise à part » lorsque le nom ou pronom auquel il se rapporte est féminin ou « mises à part » lorsque le nom ou pronom est au féminin pluriel.
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À noter que d'autres participes passés suivent les règles d'accord ci-dessus, notamment : étant donné, vu, compris, passé et excepté.Définition de mis à part : synonyme de hormis, ceci dit, à l'exception de ou simplement à part, cette locution prépositive est utilisée pour écarter certains éléments d'une liste ou d'un ensemble, en les excluant du groupe considéré.
Le sentiment de jalousie est connu, ce qui n'est pas le cas de son contraire : la compersion. Elle représente le sentiment éprouvé lorsque l'on se réjouit du bonheur d'autrui. Le concept du comportement compersif est surtout répandu chez les adeptes du polyamour.
lien :
- Définition de la comperssion sur Wikipédia
« Rater le coche », c’est manquer une occasion. Cette expression s’emploie lorsqu’on laisse filer une opportunité, que l’on oublie un rendez-vous, ou que l’on n’a pas su saisir sa chance au moment où elle se présentait.
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Dans l’expression « rater le coche », ledit « coche » n’a rien à voir avec la case à cocher que l’on connaît encore ; elle se rapporte plutôt à un moyen de transport du XVIe siècle : le coche, qui était une sorte de voiture tirée par des chevaux. Si l’on n’emploie plus ce terme aujourd’hui, le français moderne a tout de même retenu le nom « cocher », qui désigne précisément celui qui dirigeait les chevaux.Vers la fin du XVIIe siècle, et jusqu’au XVIIIe, le « coche » était aussi, par extension, un moyen de transport fluvial : ce genre de bateau amenait les citadins d’une rive à l’autre, selon un programme de départs et d’arrivées à heures fixes. Plutôt impressionnant pour les Français de l’époque, moins habitués que nous aux moyens de transport modernes, le voyage en « coche » constituait pour eux une sorte d’aventure fascinante. Rater l’horaire du « coche », c’était alors passer à côté d’une expérience extraordinaire.