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Dans les Bermudes, la plupart des maisons ont un toit blanc en escalier. Cette structure, adoptée il y environ 400 ans, est liée au fait que l'île ne dispose d'aucune source d'eau potable. La structure du toit permet de ralentir l'écoulement de l'eau de pluie et d'optimiser le volume récupéré dans les collecteurs.
La beauté de cette image est composée de plusieurs couches. Sur la couche inférieure se trouve le village pittoresque de Manlleu à Barcelone, en Espagne. L'exposition de six minutes transforme les lumières des voitures en stries. La couche suivante est une montagne -- Serra de Bellmunt -- des célèbres Pyrénées d'Europe. Vient ensuite un formidable orage électrique émanant d'un nuage d'enclume de forme classique. La longue exposition a permis de capturer de nombreux éclairs complexes. Enfin, au sommet et le plus loin possible, des étoiles. Ici, l'exposition de plusieurs minutes a transformé les étoiles en traînées. L'effet de traînée est causé par la rotation de la Terre, et la courbure des traînées indique leur distance par rapport au pôle nord de la Terre au-dessus. Pris après le coucher du soleil au début du mois de juin, l'orage s'est rapidement éloigné. Les étoiles, elles, continueront à tourner autour du pôle aussi longtemps que la Terre tournera, c'est-à-dire certainement des milliards d'années à venir.
Traduction : deepl.com
Wow ...
Arica est une ville au nord du Chili, dans le désert d'Atacama, considérée comme l’endroit habité le plus aride au monde : la moyenne annuelle des précipitations y est de 0,76 mm et la ville détient le record mondial de la plus longue période sans aucune pluie : 172 mois, soit plus de 14 ans, d’octobre 1903 à janvier 1918.
Certains soirs, on peut voir le ciel illuminé par des éclairs, même s'il n'y a aucun nuage ! Ce phénomène est appelé, à tort, des "éclairs de chaleur". En fait, il s'agit d'éclairs classiques provenant d'un orage lointain (on parle de centaines de kilomètres), dont la lumière parvient jusqu'à nous.
Traduction deepl.com
Pourquoi Saturne paraît-elle si grande ? Ce n'est pas le cas. Ce que l'on voit, ce sont des nuages d'avant-plan sur Terre qui passent devant la Lune. La Lune présente une légère phase de croissant, la plupart de sa surface étant visible par la lumière terrestre réfléchie, appelée lueur cendrée. Le Soleil éclaire directement le croissant lunaire éclairé par le bas, ce qui signifie que le Soleil doit être sous l'horizon et que l'image a donc été prise avant le lever du Soleil. Cette photo à double sens a été prise le 24 décembre 2019, deux jours avant que la Lune ne glisse devant le Soleil pour créer une éclipse solaire. Au premier plan, les lumières des petites villes guatémaltèques sont visibles derrière l'énorme volcan Pacaya.
Des aurores polaires artificielles
[...] vous pouvez découvrir les aurores recréées de « Boréalis », un spectacle organisé par l’Happy City Lab et son fondateur, le Suisse Dan Acher, « artiviste » déclaré, avec la musique du compositeur français Guillaume Desbois.
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Le principe en est le suivant : de grandes quantités de particules d’eau sont projetées dans les airs puis illuminées de puissants faisceaux de lumière de façon à donner l’illusion, au gré du vent, des voiles colorés et mouvants qui hantent parfois le ciel des hautes latitudes. Mais en quoi consiste vraiment ce que les Vikings croyaient être le reflet du soleil et de la lune sur les armures des Valkyries ?L’origine est à chercher dans le vent solaire, un plasma de particules chargées électriquement – essentiellement des ions et des électrons – éjecté par notre étoile. À l’approche de la Terre, ces particules très énergétiques se heurtent au champ magnétique de notre planète, et sont guidées vers les pôles où elles rencontrent atomes et molécules dans la haute atmosphère. Il s’ensuit une excitation de ces derniers puis une réémission de l’énergie absorbée sous forme de lumière qu’une tribu du Nunavut interprète comme des morses jouant à la balle avec des crânes humains !
Les couleurs, du rose au violet en passant par le vert, l’indigo, le rouge…, varient selon l’altitude où ont lieu ces réactions, l’énergie des particules du vent solaire et la nature des éléments excités. Par exemple, au-delà de 100 kilomètres d’altitude, l’oxygène est particulièrement abondant et donc le vert qu’il réémet s’impose, faisant de cette couleur la plus communément observée dans le phénomène physique… ou dans le souffle brûlant des dragons selon les croyances de la Chine ancienne.
Les aurores polaires se distinguent également par leurs formes : arcs, couronnes, draperies… et même dunes. Étonnamment, cette dernière catégorie, qui correspond à des bandes parallèles régulièrement espacées, n’a été décrite qu’en 2020 par Minna Palmroth, de l’université d’Helsinki, en Finlande, avec l’aide de nombreux observateurs amateurs.
Elle trahirait des variations périodiques de la densité en atomes d’oxygène, entre 80 et 100 kilomètres d’altitude, sans que l’on sache encore bien l’expliquer. Peut-être est-ce une facétie des renards polaires… dont la queue, dans des contes des Samis, soulève des volutes de neige lorsque ces animaux traversent en courant les territoires du Nord. Cette dernière hypothèse est finalement presque la solution adoptée par Dan Acher et ses gouttelettes d’eau en suspension !
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En fait, cela arrive exceptionnellement, lorsque l’activité solaire est très intense, comme ce fut le cas dans la nuit du 22 au 23 juin 2015 : on vit des aurores en Normandie ! Et plus encore en septembre 1859, quand une forte éruption solaire entraîna l’apparition d’aurores jusqu’à Honolulu et Singapour. De polaires, elles devinrent tropicales.
Un arc blanc est une sorte d'arc-en-ciel raté. Ce phénomène lumineux est dû à la combinaison de la réfraction, de la réflexion et de la diffraction de la lumière par la brume ou le brouillard, et se manifeste comme un arc blanc, parfois bordé de franges rouge et bleue à l'intérieur et à l'extérieur. L'absence de couleurs est due au fait que les gouttelettes sont trop petites pour décomposer la lumière.
Le métro de Londres, et en particulier la "Central line", devient de plus en plus chaud. Ancien, mal ventilé et très profond, il accumule la chaleur, même en hiver, au point que la température y dépasse régulièrement les 30°C, avec un record de 35,5°C. En un siècle, sa température moyenne a augmenté de plus de 11°C.
Depuis peu, une partie de cette chaleur, principalement issue du freinage des trains, sert à chauffer des logements.
L'US Air Force comporte une unité dont la seule mission est de voler dans les tempêtes et ouragans. Les pilotes collectent ainsi des données précieuses pour l'étude des cyclones tropicaux directement depuis l'intérieur des ouragans. Ils sont les seuls à traverser les "yeux" des ouragans.
Vidéo montrant des nuages noctulescents. Attention, la musique est un peu forte.
Si la grêle peut faire des dégâts matériels importants, ce n’est rien comparé au phénomène rare des mégacryométéores : des blocs de glace mesurant jusqu’à 2 mètres et pesant jusqu’à 50 kg, qui tombent à plus de 260 km/h. Ils ne se forment pas dans des orages mais tombent d’un ciel clair, un par un.
Leu formation reste plus ou moins mystérieuse, même si leur existence est avérée (et documentée d’avant l’ère de l’aéronautique). La composition de la glace est celle de l’atmosphère, ce ne sont donc pas des bouts de glace extraterrestres.
On pense qu’ils viennent de la haute atmosphère, par condensation et agglutination de petits grêlons, maintenus en l’air tant que leur poids n’est pas trop important pour les courants d’air ascendants, et qui finissent par tomber une fois leur poids devenu trop grand.Cela reste un phénomène très rare : une cinquantaine de mégacryométéores ont été observés depuis 2000 (2 par an environ).
Joli :-)
La "Lluvia de peces" (pluie de poissons) est un phénomène qui se produit chaque année, à trois ou quatre reprises, dans la région de Yoro au Honduras. Comme son nom l'indique, il désigne une pluie de poissons, bien documentée depuis plus de 150 ans, probablement causée par des trombes marines.
Des mégacryométéores : des grêlons de plus de 50 kilos et jusqu’à 2 mètres, tombant d’un ciel clair pas du tout orageux. Et ça tombe pas d’un avion, car on en recense depuis le 19ᵉ siècle.
Oh, la vache !
Une fois que le grêlon est vraiment trop lourd à force de gagner de la masse, alors il tombe du ciel. Et plus il est gros, plus sa vitesse terminale est importante. S’il est petit, la force poids et la force de résistance de l’air s’équilibrent à 10 m/s (36 km/h), mais les gros de la taille d’un œuf tombent à plus de 100 km/h.
On comprend donc mieux comment un glaçon de la taille d’un œuf lancé à 100 km/h arrive à faire de tels dégâts : péter des tuiles, des vitres, des branches…
"Steve", pour "Strong Thermal Emission Velocity Enhancement" est un phénomène mystérieux, recensé depuis 2015. Cette sorte d'aurore polaire prend la forme d'un ruban lumineux violet et vert, aligné selon une direction est-ouest, observé y compris dans des régions où il n'y a normalement pas d'aurores polaires. On ne sait pas encore exactement ce qui le provoque.