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Certains tourbillons océaniques peuvent atteindre des tailles colossales et durer des mois. Ils sont parfois rendus visibles, et donc facilement mesurables par satellite, à cause du phytoplancton qu'ils entraînent dans leur course. En 2011, par exemple, un tourbillon de 150 km s'est formé au large de l'Afrique du Sud.
Afin de compenser ses émissions carbone et devenir le premier état neutre en émission de gaz à effet de serre, la cité du Vatican est propriétaire depuis 2007 d’une forêt située dans le parc national de Bükk en Hongrie. Toutefois, aucun n’arbre n’a encore été planté à ce jour.
Il est courant de voir des oiseaux pêcher des poissons. L'inverse est pourtant également possible. La carangue à grosse tête (Caranx ignobilis) est un poisson de l’océan Indien capable de chasser les sternes fuligineuses juvéniles volant proche de l'eau.
La deuxième couche sous l’écorce d'un arbre, le cambium, est comestible sur une majorité d’espèces (pin, bouleau, orme, hêtre, chêne, saule, peuplier etc.). La collecte et préparation suivent diverses traditions de par le monde et peuvent être enseignées dans des stages de survie et des entraînements militaires.
Attention toutefois, certaines espèces peuvent être toxiques comme l’if.
C'est la saison : ne jetez plus vos noyaux de pêches, un coup sous l'eau, dans la poche et plantez-les !
5cm dans la 1ère terre croisée :
- au pied des arbres en ville
- dans les massifs des espaces verts
- au pied des poteaux en campagne ou à l'orée des bois
- le long des rivières…
Donnez-leur une chance quoi 🙂
Et ça marche toute l'année : cerises, abricots, prunes… c'est vivant tout ça !
Les arbres stockent du carbone en poussant, et les fruits ne seront pas perdus pour tout le monde…
Qu’est-ce que le Seed Bombing ?
Le Seed Bombing, késaco ? C’est une technique pour fabriquer des bombes, mais des bombes écolos et pacifistes ! Les seed bombs sont des petites boules d’argiles chargées de graines, que vous pouvez « lancer » n’importe où et qui germeront avec l’arrivée de la pluie. Cette solution permet d’implanter toutes sortes de végétaux dans des endroits souvent inaccessibles.
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Comment réaliser une seed grenade ?
Votre seed bomb va se composer de deux tiers d’argile, un tiers de terreau et un mélange de graines. Le terreau sert, bien sûr, à faire pousser les graines. L’argile, quant à elle, permet de solidifier l’ensemble de la balle. Pensez à humidifier le tout pour obtenir une terre compacte. C’est lorsque vous malaxerez la terre que vous obtiendrez vos petites balles.Si vous souhaitez jeter vos graines à des emplacements verticaux, dans des fissures de mur par exemple, il faut penser à intégrer à vos bombes de graines de quoi fixer l’envoi. Vous pouvez opter, par exemple, pour un mélange de sucre fondu et de crème fraîche, un adhésif naturel et hyper efficace !
Attention, pensez à privilégier des graines de plantes locales, afin de ne pas bouleverser l’écosystème. Maintenant, ne reste plus qu’à lancer vos petites bombes de partout !
Pas bête ça :-)
Impressionnante la Nature !
Des aurores polaires artificielles
[...] vous pouvez découvrir les aurores recréées de « Boréalis », un spectacle organisé par l’Happy City Lab et son fondateur, le Suisse Dan Acher, « artiviste » déclaré, avec la musique du compositeur français Guillaume Desbois.
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Le principe en est le suivant : de grandes quantités de particules d’eau sont projetées dans les airs puis illuminées de puissants faisceaux de lumière de façon à donner l’illusion, au gré du vent, des voiles colorés et mouvants qui hantent parfois le ciel des hautes latitudes. Mais en quoi consiste vraiment ce que les Vikings croyaient être le reflet du soleil et de la lune sur les armures des Valkyries ?L’origine est à chercher dans le vent solaire, un plasma de particules chargées électriquement – essentiellement des ions et des électrons – éjecté par notre étoile. À l’approche de la Terre, ces particules très énergétiques se heurtent au champ magnétique de notre planète, et sont guidées vers les pôles où elles rencontrent atomes et molécules dans la haute atmosphère. Il s’ensuit une excitation de ces derniers puis une réémission de l’énergie absorbée sous forme de lumière qu’une tribu du Nunavut interprète comme des morses jouant à la balle avec des crânes humains !
Les couleurs, du rose au violet en passant par le vert, l’indigo, le rouge…, varient selon l’altitude où ont lieu ces réactions, l’énergie des particules du vent solaire et la nature des éléments excités. Par exemple, au-delà de 100 kilomètres d’altitude, l’oxygène est particulièrement abondant et donc le vert qu’il réémet s’impose, faisant de cette couleur la plus communément observée dans le phénomène physique… ou dans le souffle brûlant des dragons selon les croyances de la Chine ancienne.
Les aurores polaires se distinguent également par leurs formes : arcs, couronnes, draperies… et même dunes. Étonnamment, cette dernière catégorie, qui correspond à des bandes parallèles régulièrement espacées, n’a été décrite qu’en 2020 par Minna Palmroth, de l’université d’Helsinki, en Finlande, avec l’aide de nombreux observateurs amateurs.
Elle trahirait des variations périodiques de la densité en atomes d’oxygène, entre 80 et 100 kilomètres d’altitude, sans que l’on sache encore bien l’expliquer. Peut-être est-ce une facétie des renards polaires… dont la queue, dans des contes des Samis, soulève des volutes de neige lorsque ces animaux traversent en courant les territoires du Nord. Cette dernière hypothèse est finalement presque la solution adoptée par Dan Acher et ses gouttelettes d’eau en suspension !
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En fait, cela arrive exceptionnellement, lorsque l’activité solaire est très intense, comme ce fut le cas dans la nuit du 22 au 23 juin 2015 : on vit des aurores en Normandie ! Et plus encore en septembre 1859, quand une forte éruption solaire entraîna l’apparition d’aurores jusqu’à Honolulu et Singapour. De polaires, elles devinrent tropicales.
Un arc blanc est une sorte d'arc-en-ciel raté. Ce phénomène lumineux est dû à la combinaison de la réfraction, de la réflexion et de la diffraction de la lumière par la brume ou le brouillard, et se manifeste comme un arc blanc, parfois bordé de franges rouge et bleue à l'intérieur et à l'extérieur. L'absence de couleurs est due au fait que les gouttelettes sont trop petites pour décomposer la lumière.
Dans de rares cas, les œufs peuvent adopter une forme allongée. Cela est souvent dû à un surplus de calcification au moment de sa formation, ce qui n'affecte pas sa comestibilité.
Étonnant !
Superbe :-)
Dans l’Arctique, les températures peuvent descendre jusqu’à -70 ºC. Mais de nombreux insectes vivent à l’intérieur et sur les terres gelées. Alors pourquoi ne se transforment-ils pas en blocs de glace? Nous avons demandé à notre expert en écologie arctique, Terry Callaghan, d’éclaircir ce mystère polaire.
Le système digestif du paresseux ressemble à ses mouvements. Très lent, il peut mettre jusqu’à 1 mois pour digérer les feuilles qu’il mange. Il descend de son arbre pour faire ses besoins en moyenne 1 fois par semaine, et perd alors un tiers de son poids. Ce moment est dangereux pour lui car il est alors une proie facile pour ses prédateurs.
Le cnemidophorus est un lézard qui a la particularité de ne compter que des individus femelles, qui se reproduisent par parthénogénèse thélytoque c'est-à-dire sans fécondation et ne pouvant donner naissance qu'à des femelles. Toutefois, pour provoquer l'ovulation, des ébats amoureux et une simulation de copulation restent nécessaires.
Jusqu'au début du XXe siècle, il y avait des lions en Afrique du Nord. Le Lion de l'Atlas se démarquait notamment par une crinière longue et sombre. C'est cette espèce qui fut exploitée par les Romains dans leurs jeux, puis rapportée en Europe comme curiosité. L'espèce disparut à l'état sauvage en 1942.
Les deux autres gros prédateurs de ces régions, l'ours de l'Atlas et le léopard de Barbarie, sont également des espèces disparues ou en extinction.
De façon surprenante, certains cratères volcaniques d'Hawaii sont tapissés d'une couche de permafrost. La première fut découverte en 1969, au sommet du Mauna Kea (4207 m). Son origine est inconnue, et on ignore comment elle s'est maintenue alors que la température extérieure est supérieure à 0°.
Les chutes de neige occasionnelles pourraient contribuer à conserver ces permafrosts, mais ils sont aujourd'hui en régression.
En débarquant en Amérique, les premiers colons ne furent pas confrontés à une nature sauvage, contrairement à un mythe persistant. Les Amérindiens faisaient en effet usage de "brûlages contrôlés" pour modifier le paysage, notamment en supprimant des forêts au profit de prairies. Le paysage découvert était donc le résultat de plusieurs siècles de remodelage intentionnel d'origine purement anthropique.
Le gaïac, parfois appelé bois de fer, est un bois extrêmement dur et dense qui coule dans l'eau. Auto-lubrifiant et résistant à l'eau de mer, il fut longtemps utilisé dans la marine, et servit même sur le premier sous-marin nucléaire.
Si la grêle peut faire des dégâts matériels importants, ce n’est rien comparé au phénomène rare des mégacryométéores : des blocs de glace mesurant jusqu’à 2 mètres et pesant jusqu’à 50 kg, qui tombent à plus de 260 km/h. Ils ne se forment pas dans des orages mais tombent d’un ciel clair, un par un.
Leu formation reste plus ou moins mystérieuse, même si leur existence est avérée (et documentée d’avant l’ère de l’aéronautique). La composition de la glace est celle de l’atmosphère, ce ne sont donc pas des bouts de glace extraterrestres.
On pense qu’ils viennent de la haute atmosphère, par condensation et agglutination de petits grêlons, maintenus en l’air tant que leur poids n’est pas trop important pour les courants d’air ascendants, et qui finissent par tomber une fois leur poids devenu trop grand.Cela reste un phénomène très rare : une cinquantaine de mégacryométéores ont été observés depuis 2000 (2 par an environ).