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Le syllabaire chérokie (également orthographié cherokee ou tchérokî) a été inventé par l’orfèvre chérokie Sequoyah, entre 1809 et 1821. Comportant 86 graphèmes, il est le premier système d’écriture destiné à transcrire une langue amérindienne, et fait du chérokie la première langue écrite des Indiens d’Amérique du Nord. Ses graphèmes peuvent être majuscule ou minuscule.
Le syllabaire est adopté très rapidement par son peuple.
Sequoyah [...], également connu sous le nom anglais de George Guess, Guest ou Gist, né vers 1770 et mort en juillet ou août 1843, est un orfèvre cherokee et l'inventeur du syllabaire cherokee.
Il achève la création de son syllabaire en 1821, rendant possible la transmission écrite de la langue cherokee. Il est l'un des rares exemples connus de personne issue d'un peuple pré-alphabétisé ayant créé par elle-même un système d'écriture original et fonctionnel. *La Nation Cherokee (en) commence rapidement à utiliser le syllabaire, qu'elle adopte officiellement en 1825. En l'espace de cinq ans, le taux d'alphabétisation des Cherokees dépasse celui des colons européens voisins.
De nombreux animaux ont des "accents" régionaux, dont les morues, qui émettent des sons aux tonalités différentes selon leur région d'origine : deux groupes provenant de régions différentes peuvent ainsi avoir du mal à se comprendre.
Il est erroné de dire "un album éponyme" ! Le mot éponyme signifie "qui donne son nom à quelque chose", c'est donc l'artiste qui est éponyme de son album. David Bowie est donc le chanteur éponyme de l'album "David Bowie" et non le contraire.
De manière similaire, on ne peut pas écrire ou dire qu’Athéna est la déesse de la ville éponyme d’Athènes, car cela voudrait dire que c’est la ville qui a donné son nom à la déesse.
Le français a la réputation de ne pas être une langue simple à apprendre et le son /s/ en est une illustration car il peut s'écrire de 12 manières différentes : s (son), ss (régisseur), c (noirceur), ç (façon), sc (science), t (mention), x (dix), z (Quartz), th (forsythia), sth (asthme), cc (succion), sç (acquiesça).
La lettre « s » écrite se prononce de 3 manières différentes: /s/, /z/ où muette.
Pour formuler une idée équivalente, on emploie volontiers, en français, des expressions telles que « carpe diem », « vivre l’instant présent », ou bien les images « cueillir les roses de la vie » et « cueillir le jour ». Le récent acronyme « YOLO », hérité de l’anglais « you only live once » (on ne vit qu’une fois), et souvent utilisé sur les réseaux sociaux et les forums en ligne, revêt une signification similaire.
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Directement issu de la langue swahilie, « Hakuna Matata » est constitué des termes « Hakuna », qui signifie « il n’y a pas », et « Matata », qui veut dire en français « problème », « chaos » ou encore « difficulté » : la traduction littérale s’impose donc d’elle-même.
On écrit aujourd'hui « portemanteau ».
On écrit « portemanteau » : jusqu'au XIXe siècle, on trouve fréquemment l'orthographe « porte-manteau » avec un trait d'union. Cette orthographe apparaît dans le dictionnaire de l'Académie française jusqu'à sa quatrième édition (1762), ainsi que dans l'Encyclopédie et le Littré, puis c'est bien l'orthographe « portemanteau » qui est privilégiée.
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La réforme de l'orthographe de 1990 propose de clarifier l'écriture des mots composés en listant les mots qu'on écrira désormais en un seul mot sans trait d'union. Ainsi, d'autres mots auparavant soudés par un trait d'union, s'écrivent désormais comme « portemanteau » en un seul mot : portecrayon, portemine, portemonnaie, portevoix.
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Enfin, à noter que l'orthographe en deux mots « porte manteau » est plus rare, et n'a jamais été considérée comme correcte.
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Définition de portemanteau (source) : le terme vient historiquement de l'officier chargé de porter le manteau d'un grand personnage. Il désignait ensuite un sac cylindrique s'attachant à la selle, dans lequel le cavalier transporte des effets.Aujourd'hui, un portemanteau est un dispositif permettant de suspendre des manteaux ou d'autres vêtements.
Règles de grammaires des noms propres.
Ils sont généralement invariables.
Exceptions :
- On accorde les noms des habitants.
- On met au pluriel certains noms de dynasties célèbres (nom francisés uniquement).
- On met au pluriel certains noms de lieux (regroupement d’entités géographiques ou politiques). Exemples : les Amériques, les Alpes, les Antilles.
- Les noms propres utilisés comme des noms communs se mettent au pluriel (c'est une antonomase).
L'académie française préconise l'usage de « à vélo »
On écrit « à vélo » : selon l'Académie française, la règle est simple, il faut utiliser « en » pour les véhicules dans lesquels on peut s'installer, et « à » pour les autres. Le vélo étant un véhicule « ouvert », qu'on enfourche, il faudrait donc écrire « à vélo » :
L’Académie française recommande de réserver la préposition en aux véhicules ou aux moyens de transport dans lesquels on peut s’installer, prendre place : partir en voiture, en train, en bateau. Dans les autres cas, c’est la préposition à qui sera employée : se déplacer à bicyclette, à vélo, à moto ; une randonnée à cheval ; faire une descente à ski.
Académie françaiseConformément à cette règle, on écrit aussi à moto, à pied, à cheval etc.
Exceptions : le Grevisse note cependant quelques exceptions à cette règle : en traîneau, en luge, en bobsleigh, en toboggan, en kart, en bécane, en tandem, en patins etc.
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Certains estiment que la tournure « en vélo » est également correcteOn peut aussi écrire « en vélo » : le Grevisse explique que si l'usage et l'Académie française incitent à écrire « à vélo », la tournure « en vélo » n'est pas pour autant fautive. On la retrouve d'ailleurs chez certains écrivains : Louis-Ferdinand Céline, Simone de Beauvoir, Marcel Proust ...
Un dictionnaire des synonymes différent de http://www.synonymo.fr/
Autre lien pratique pour recherche dans de multiples dictionnaires : https://www.lexilogos.com/francais_dictionnaire.htm
On écrit « amener » ou « emmener » ?
Autant le dire tout de suite, la différence de sens entre « amener » et « emmener » est extrêmement faible, mais a son importance. À noter que contrairement à « apporter » et « emporter », qui s'utilisent pour des objets, « amener » et « emmener » sont utilisés pour des êtres vivants.
On écrit amener : lorsqu'on utilise le verbe « amener », on signifie qu'une fois la personne / l'animal amené quelque part, nous ne restons pas avec lui / elle. Définition (Le Robert en ligne) : Mener (quelqu'un) à un endroit ou auprès d'une personne.
On écrit emmener : lorsqu'on utilise le verbe « emmener », on signifie qu'on va rester avec la personne / l'animal dans le lieu où on se rend. À noter que les linguistes estiment qu'il faut utiliser « emmener » lorsqu'on parle d'êtres vivants capables de se déplacer par eux-mêmes (sinon il faut privilégier l'usage d'emporter). Définition (Le Robert en ligne) : Mener avec soi (quelqu'un, un animal) en allant d'un lieu à un autre.
Attention à bien écrire « emmener » avec deux « m ».
Un moyen mnémotechnique pour les différencier et de se dire que puisque « amener » n'a qu'un « m », alors il ne reste plus qu'une personne dans le lieu où on se rend. Alors que le verbe « emmener » s'écrit avec deux « m » et signifie donc que les deux personnes qui se rendent dans un lieu vont rester ensemble.
Il y a une différence entre martyr et martyre. En effet, le martyre (du grec martyrion, « témoignage ») est synonyme de torture et désigne le supplice enduré tandis que le martyr (du grec martus, « témoin ») est le supplicié. Au féminin, on dirait "la martyre".
La forme populaire de "martus" à donné martre que l'on retrouve dans certains noms célèbres comme dans Montmartre, « le mont des martyrs ».
Le pluriel en x des mots bijou, caillou, chou, genou, hibou, joujou, pou provient d'une erreur de recopie. Les moines copistes utilisaient l'esperluette pour abréger les lettres "us" à la fin des mots. Cette esperluette fut confondue avec un X. Hibous par exemple est devenu hibo& puis hibox et enfin hiboux.
L'origine du mot shampoing remonte à l'hindi "champna" qui signifie "masser". L'Hindou Sake Dean Mahomed ouvrit au XVIIIe siècle un hammam en Angleterre, et ses massages du cuir chevelu furent si appréciés qu'ils devinrent sa spécialité, ce qui amena au mot actuel. Il devint d'ailleurs "shampouineur du roi" Guillaume IV.
Les 2 orthographes sont admises depuis la réforme de 1990.
Aux Etats-Unis, la phrase “to give your John Hancock” est synonyme d’apposer sa signature. John Hancock, un des pères fondateurs, fut le premier à signer la déclaration d’indépendance. Son nom, bien plus large et stylisé que les autres sur le document, devint synonyme du mot signature.
La légende veut qu’il ait signé de façon bien plus prominente pour que son nom soit visible par le roi d’Angleterre, même sans lunette.
Monter au créneau est à l'origine une expression militaire : au Moyen Âge, lors d'une attaque, les défenseurs devaient monter au sommet des remparts, là où se situaient les créneaux, des ouvertures permettant aux défenseurs de voir les assaillants et de tirer des projectiles, mais aussi de se protéger. L'expression fait donc référence au fait de s'exposer, de s'engager.
Le titre est putaclic, mais le quiz est intéressant.
L’expression « une main de fer » se trouve dans la littérature française dès le XIXe siècle, mais l’association de cette image à celle du « gant de velours » est attribuée à Jean-Baptiste Bernadotte, un militaire français devenu roi de Suède en 1818. Au cours d’une conversation avec le comte d’Artois, il aurait prononcé cette phrase : « Il faut, pour gouverner les Français, une main de fer recouverte d’un gant de velours ».