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Les nouvelles modes alimentaires ne sont pas toujours bénéfiques à long terme pour la santé. Actuellement, le jeûne intermittent fait l’actualité. Cette alimentation restreinte dans le temps consiste à alterner des périodes de privation de nourriture et des périodes d’alimentation normale. Récemment, des chercheurs ont démontré que des personnes obèses, en limitant leur prise alimentaire entre 7h et 15h, combiné à une restriction calorique, peuvent perdre plus de 7 kg en 14 semaines — contre 3,9 kg pour ceux qui n’avaient qu’une restriction calorique.
Le cerveau humain rétrécit depuis environ 3000 ans. Nous avons perdu environ 10% de matière grise, l'équivalent de 4 balles de ping-pong. [...]
On pourrait penser que le son va plus vite quand il pleut car le son va plus vite dans l'eau et donc dans l'air humide. Mais ce n'est pas vrai, car la vitesse du son dans l'air est principalement dépendante de la température. La pluie fait généralement baisser la température et la vitesse du son avec.
De plus, la longueur d'onde des sons les plus aigus du spectre audio (20 kHz) fait 1,7 cm. Une goutte d'eau fait environ 1 à 5 mm. La vitesse des ondes sonores n'est pas affectée par les gouttes d'eau mais elles peuvent être absorbées.
La pression atmosphérique et l'humidité relative de l'air sont quant à eux des paramètres bien moins influents que la température pour la vitesse du son.
L’analyse des gènes de onze individus passés par la grotte de Chagyrskaya, en Sibérie, suggère une fois de plus que les Néandertaliens vivaient au sein de communautés très consanguines d’au plus une trentaine de personnes.
Un aquarium de 25 mètres de haut.
Le verre à la base subit une pression de 2,5 bars relatifs (1 bar tous les 10 mètres)Le truc étonnant, c’est que quelque soit le diamètre de l’aquarium, ça sera toujours 2,5 bars. Donc que l’on prenne un petit tuyau de 25 m de haut ou un énorme barrage de 25 m de haut, alors il y aura 2,5 bars en bas.
C’est juste que le barrage enverra de l’eau durant longtemps, là où le simple tuyau se videra rapidement.On peut y voir une analogie avec l’électricité : la pression c’est la tension, la quantité d’eau c’est l’intensité. Que l’on prenne 1 pile seule ou 15 piles en dérivation, on aura toujours 1,5 volts. Si on veut avoir plus de tension, il faut mettre les piles en série (c’est habituellement le cas).
Dans le cas de l’eau, ça revient à empiler les barrages les uns sur les autres et donc à augmenter la hauteur d’eau.
La nouvelle étude, menée par une équipe de l’Université de Padoue (Italie), est une synthèse de plusieurs années de recherches, comparant les sources de protéines animales et végétales par rapport à leurs impacts sur l’environnement et sur la santé humaine. Les chercheurs ont conclu que « la consommation de sources de protéines végétales est associée à de meilleurs résultats pour la santé dans l’ensemble (à savoir notamment sur le système cardiovasculaire) que l’utilisation de produits d’origine animale ».
[...]Les inconvénients d’un régime exclusivement végétalien
Malgré les avantages prônés par l’alimentation végétalienne, elle peut tout de même comporter des risques pour la santé, notamment de nombreuses carences en oligo-éléments, censés être fournis par des sources de protéines animales comme le poisson, les œufs et le lait. Pour compenser, les personnes adoptant un régime végétalien doivent généralement prendre des compléments alimentaires, au risque de subir des anémies chroniques ainsi qu’une grande faiblesse physique et mentale. Être végétalien tout en visant une alimentation saine et équilibrée nécessite ainsi une grande connaissance nutritionnelle, impliquant des investissements importants en termes de temps et d’argent (les produits végétaliens étant souvent plus chers que la moyenne).
Les végétaliens doivent en effet compenser l’apport en vitamine B12, en fer, en calcium, en zinc, en acide gras oméga 3, etc., qui ne sont essentiellement contenus que dans des aliments d’origine animale. L’on ne peut pas se passer de ces nutriments. La carence en vitamine B12 est par exemple associée à des dommages neurologiques irréversibles. Il existe également un risque de carence en zinc et en calcium en adoptant un régime végétalien, car les phytates contenus dans les céréales complètes par exemple, réduisent leur absorption dans l’intestin.
L’apport en protéines doit également être constamment surveillé, car les sources végétales n’apportent généralement pas la même qualité et quantité de protéines que celles animales. Le risque de carence est d’autant plus élevé que l’Homme a évolué en tant qu’animal omnivore, ayant adapté de ce fait son régime alimentaire au cours de milliers d’années d’évolution. De plus, des études ont démontré antérieurement que les compléments alimentaires ne pourront jamais remplacer les nutriments et oligoéléments apportés par une alimentation saine et variée, à la fois d’origine animale et végétale.
Ces risques de carence sont d’ailleurs plus importants chez les femmes enceintes, allaitantes, ainsi que chez les enfants en croissance. Ces périodes de la vie nécessitent notamment des besoins nutritionnels aussi spécifiques qu’élevés, et les carences liées à un régime végétalien mal conçu peuvent avoir de graves conséquences. 65% des femmes végétaliennes enceintes ont par exemple une carence en vitamine B12, qui peut impacter le développement du fœtus. Chez l’enfant, un mauvais régime végétalien peut provoquer un retard de croissance, une faible densité osseuse, des déficiences immunitaires, etc.
Les impacts du végétalisme sur l’environnement
Bien que des statistiques aient révélé que les produits alimentaires d’origine végétale ont une empreinte carbone bien moins grande que ceux d’origine animale, un régime exclusivement végétalien et généralisé à grande échelle comporterait tout de même des risques pour l’environnement. « Un modèle alimentaire végétalien généralisé nous mènerait à une impasse d’un point de vue environnemental », estime Thomas Nesme, professeur d’agronomie à Bordeaux Sciences Agro.
La suppression de l’élevage (si tout le monde se convertissait au végétalisme) pourrait par exemple avoir des conséquences imprévisibles, notamment sur les prairies que les animaux d’élevage entretiennent. À savoir qu’au même titre que les forêts, les prairies jouent également un rôle majeur dans la séquestration de carbone et leur importance écosystémique dans la conservation de la biodiversité et la régulation des flux d’eau n’est pas négligeable. Concernant l’agriculture biologique, les animaux d’élevage sont également essentiels pour la fertilisation.
Sans compter que les sources de protéines utilisées dans les régimes végétaliens, comme le soja, font polémique en matière d’impact environnemental. Les cultures du soja, du cacao ou de l’huile de palme ont notamment conduit à des déforestations massives. Or, un végétalisme généralisé impliquerait une importation massive de ces produits.
Cette semaine, des physiciens du National Ignition Facility au laboratoire national Lawrence Livermore (LLNL/ États-Unis) en Californie ont fait une annonce historique. Pour la première fois, des scientifiques américains ont produit plus d’énergie à partir de la fusion nucléaire que celle qu’ils ont utilisée pour alimenter le réacteur de fusion, ce que l’on appelle « seuil d’ignition » (Fusion ignition en anglais), un résultat qui a nécessité des décennies de travail. Cependant, il reste encore un long chemin à parcourir avant de parvenir à une fusion cohérente qui puisse alimenter les foyers et les industries.
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L’expérience a dépensé 2,05 MJ (mégajoules) d’énergie et produit 3,15 MJ en sortie, soit près de 50 % d’énergie de fusion en plus de celle qui a été introduite. En d’autres termes, les scientifiques ont réussi l’allumage par fusion ou atteint le seuil d’ignition. Au début de cette année, les scientifiques britanniques ont produit près de 60 MJ d’énergie de fusion, soit près de 20 fois plus que le projet américain, mais le laboratoire britannique n’a réalisé qu’un gain net de 1 MJ.
Les chercheurs accordent beaucoup d'attention aux pénis, historiquement parlant. C'est particulièrement vrai chez les serpents, car les scientifiques en savent long sur les organes reproducteurs mâles de ces animaux, mais relativement peu sur ceux des femelles, notamment le clitoris. Cela a conduit certains scientifiques à conclure que cette structure n'a pas grand-chose à voir avec l'accouplement chez les espèces de serpents, et certains doutaient même de son existence. Une étude publiée cette semaine (lien plus bas) remet les pendules à l'heure...
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Une étude publiée cette semaine (lien plus bas) remet les pendules à l’heure : non seulement le clitoris des serpents existe, mais il pourrait également jouer un rôle important dans la reproduction. Des chercheurs de l’Université d’Adélaïde (Australie) ont, pour la première fois, décrit la diversité frappante des hémiclitoris des serpents chez neuf espèces. Ce faisant, ils ont apporté la preuve que cette structure est répandue chez les serpents et qu’elle a probablement une fonction vitale. Cette étude vient s’ajouter à la pile croissante de preuves que le clitoris n’est probablement pas moins important que le pénis lorsqu’il s’agit de copulation dans le règne animal.
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Les résultats montrent que les clitoris sont encore plus répandus chez les amniotes, le groupe des vertébrés qui comprend les mammifères, les reptiles et les oiseaux, qu’on ne le pensait auparavant, ce qui indique une origine ancestrale unique pour cette structure. Et tous ces clitoris, selon Folwell, doivent faire l’objet de recherches plus approfondies, car les chercheurs commencent tout juste à comprendre leurs fonctions. Ces connaissances et le contexte évolutif pourraient éclairer des domaines disparates, du comportement animal à la santé sexuelle humaine.
First evidence of hemiclitores in snakes
Snake clitoris described for first time
La vidéo produite par une équipe de chercheurs de l’université du Colorado, à Boulder, aux États-Unis, montre une volée de petites gouttelettes d’eau, invisibles à l’œil nu, qui jaillissent de la cuvette des toilettes après avoir tiré la chasse. C’est assez inquiétant, si l’on pense à ce qui peut être en suspension dans ces petites gouttes.
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Les chercheurs ont constaté que les gouttelettes pouvaient atteindre une hauteur de 1,5 mètre et se déplacer à une vitesse supérieure à deux mètres par seconde à certains endroits. Les plus grosses gouttelettes se déposent plus rapidement sur les surfaces, tandis que les plus petites, selon les chercheurs, peuvent rester dans l’air pendant plusieurs minutes.
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Les chercheurs pensent qu’il faut faire davantage pour réduire le risque de propagation d’agents pathogènes comme l’Escherichia coli, Clostridium difficile, les norovirus et les adénovirus dans les toilettes publiques, en améliorant la conception, la ventilation et la désinfection.
Pour faire simple, il faut baisser le couvercle des toilettes avant de tirer la chasse.
De l’azote liquide sur un référentiel tournant (en gros, un plateau tournant sur lequel on verse de l’azote liquide).
C’est assez remarquable que ce nuage d’azote liquide ressemble autant à un cyclone sur la Terre.
Tiens, le BIPM a sorti de nouvelles résolutions.
À savoir, entre autres :
– une extension des préfixes. On a désormais les préfixes ronto (10⁻²⁷), quecto (10⁻³⁰), ronna (10²⁷) et quetta (10³⁰).
Exemple : la masse de l’électron est 9,1094 10⁻³¹ kg, ou encore 91,094 rontogramme (rg).
Exemple : l’énergie totale émise par le soleil chaque seconde est de 0,38 ronnajoule (RJ)
Choisir un terme et un symbole doit se faire de façon à minimiser le risque de collisions avec les symboles déjà existants. Ainsi, pour « kilo », c’est bien « k », car le « K » est déjà utilisé pour le symbole du kelvin.– une possible redéfinition de la seconde dans le futur, étant donnée que nos horloges atomiques[https://couleur-science.eu/?d=a89d1b--comment-fonctionne-une-horloge-atomique] sont désormais plus précises que la définition.
– une résolution sur l’utilisation des termes UTC et TAI (ce dernier étant considéré plus ou moins redondant avec le premier ; le GMT n’a lui plus rien d’officiel depuis 50 ans[https://couleur-science.eu/?d=e16c17--la-difference-entre-gmt-utc-et-la-question-de-lheure-dhiver]).
La densité du mercure est presque deux fois plus importante que celle du fer. Ainsi, de façon contre-intuitive, un objet en fer, même aussi lourd qu'une enclume, flotte sur le mercure bien mieux que le bois sur l'eau, et le submerger requiert bien plus d'efforts.
Il semblerait que :
- 1 - l'air expiré se condense le long des parois nasales lors de l'expiration ;
- 2 - le nez en réchauffant l'air inspiré, la muqueuse se refroidit par évaporation et humidifie l'air ;
- 3 - Curiosité : le nez produit 1 à 2 litres de mucus (= morve) quotidiennement ! Les cils de la muqueuse nasale emmènent volontairement le mucus à l'arrière du nez où il tombe ensuite naturellement dans la gorge pour être avalé dans le système digestif (miam). Le mouvement des cils est un battement rapide vers le fond du nez, puis lent vers l'avant répété 1 000 fois par minute. La vitesse de déplacement dudit mucus est de 5 mm/min. Ce fonctionnement ralentit sous les 20°C pour s'arrêter à partir de 5°C. Le mucus au lieu d'aller vers la gorge se met donc à couler du nez.
Pour éviter/limiter cela, il faut préchauffer l'air avant qu'il soit inspiré. Une écharpe, un masque font généralement bien l'affaire (jusqu'à un certain seuil). Une fourrure autour du visage aide aussi à conserver une couche d'air plus chaude près du visage.
Les trous de ver sont des objets hypothétiques reliant deux points dans l’espace-temps. Ils demeurent cependant du domaine de la théorie, car leur existence n’a encore jamais été prouvée. Dans une nouvelle étude, des physiciens avancent l’idée que ces tunnels de l’espace-temps, présentant des similitudes avec les trous noirs, pourraient en réalité se cacher à la vue de tous et auraient pu être détectés depuis longtemps.
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Leur existence a été prédite en 1935, par Albert Einstein et Nathan Rosen. Ces objets n’ont toutefois jamais été observés à ce jour.
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Différents types de trous de ver ont été théorisés : le trou de ver de Schwarzschild, infranchissable ; le trou de ver de Reissner-Nordstrøm ou de Kerr-Newman, franchissable dans un seul sens ; et le trou de ver de Lorentz, franchissable dans les deux sens. Ils sont généralement représentés comme une sorte de tunnel reliant deux trous noirs.
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Mais les scientifiques pensent que dans certaines conditions, il pourrait être possible de traverser ce tunnel cosmique et d’en demeurer indemne.