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Les toxorhynchites, aussi appelés "moustiques éléphants" sont de loin les plus grands moustiques du monde : ils peuvent atteindre 1,5 cm de long. Mais ils ne piquent pas : il se nourrissent uniquement de nectar. De façon ironique, c'est un moustique éléphant que l'on voit piégé dans l'ambre dans le film Jurassic Park : les scientifiques du film extraient donc du sang de dinosaure du seul moustique au monde qui ne se nourrit pas de sang.
Lol
Pour valoriser les déchets organiques (déchets agricoles, effluents d’élevage et des industrie agro-alimentaires), la méthanisation est une piste séduisante. Mais les sous-produits de la méthanisation, des digestats solides et liquides, riches en azote et en matière organique, qui sont ensuite épandus dans les champs.
Invité du jour
Lionel Ranjard est spécialiste d’agroécologie et de la biodiversité des sols à l’INRA de Dijon. Il participe à un groupe de réflexion (METHA-REV) qui associe des industriels comme GRDF, qui gère le réseau de gaz français, de grandes ONG (WWW, GERES), des chambres d’agriculture et des associations de riverains. Ce groupe définit des projets scientifiques qui visent à répondre aux questions que posent les digestats de méthanisation.
Avec 15 000 tonnes de déchets, une unité de méthanisation permet d'alimenter 700 foyers en électricité.Méthanisation : quand les agriculteurs fournissent l'énergie du futur
La méthanisation consiste à faire digérer ces déchets par des bactéries pour produire du bio gaz, un méthane chimiquement identique à celui qu’on extrait des gisements de gaz naturel, qui peut ensuite être injecté dans le réseau ou brûlé en co-génération pour produire de l’électricité et de la chaleur. Les pouvoirs publics sont très favorables à cette idée, pour à la fois réduire notre dépendance au gaz importé et nos émissions de gaz à effet de serre. Car le bio gaz rejette dix fois moins de gaz à effet de serre que le gaz naturel, selon les calculs du cabinet Carbone 4.
Bastien Confino se penche sur un parasite qui vient sucer notre sang, que ce soit sur la tête, sur le corps ou au niveau du pubis. Car il existe trois espèces de poux différentes: le pou de tête, le pou de corps, plus rare, et le pou de pubis, vulgairement appelé "morpion".
Des ailes sombres, un cri perçant, des oreilles dressées, les chauves-souris se trouvent souvent assimilées à des mammifères nocturnes assoiffées de sang. Laurent Tillon, chargé de mission à l'Office national des forêts, a étudié pendant des années cet animal souvent mal-aimé, et met en lumière ces belles de nuit.
Un tronc séché, une cavité rocheuse, le fond d'un bois ou un grenier ombragé, les chauves-souris trouvent refuge tout autour de nous. Ces animaux nocturnes, souvent mal-aimés et accusés de transmettre des maladies, est en fait un véritable bijou de complexité animale. Capable d'évaluer leur vitesse en plein vol, de situer leur proie au cœur de la nuit, la chauve-souris s'avère être, de plus, un rouage vital de notre écosystème.
Pour raconter ce mammifère volant, Laurent Tillon, amoureux de la nature mais plus encore entiché de ces reines noctambules, a arpenté les forêts françaises et la jungle guyanaise pour tenter de percer à jour ces mammifères régnant la nuit et nous emmène à la rencontre des chauves-souris qui peuplent notre ciel.
Chronique
Une fois par semaine, Hugo Struna nous fait découvrir les sons de la nature étudiés par les chercheurs du Muséum de Paris.
Aujourd'hui, nous partons en Guyane avec l'ornithologue Olivier Claessens pour identifier et compter les oiseaux... à l'oreille.
Résumé
Qu’est-ce que les scientifiques savent vraiment des serpents ? Leurs connaissances, à supposer qu’elles contredisent nos idées reçues, pourraient-elles rehausser ces drôles de bêtes dans l’imaginaire collectif ?
avec :
Françoise Serre Collet (Herpétologue, chargée de médiation scientifique au sein du Département milieux et peuplements aquatiques du MNHN).En savoir plus
« Quels démons, quels serpents traîne-t-elle après soi ? / Eh bien ! Filles d’enfer, vos mains sont-elles prêtes ? / Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? »Ces vers bien connus de Racine, dans Andromaque, sont prononcés par Oreste, l’assassin de Pyrrhus, rendu fou de douleur par l’annonce du suicide d’Hermione, sa bien-aimée, qui - c’était pas de chance - était amoureuse de Pyrrhus. Victime d’hallucinations, Oreste se croyait alors encerclé par des serpents qui n’étaient pas là pour lui faire des cadeaux. Du moins était-ce ce qu’il pensait.
Les loutres de mer sont connues pour se tenir la main lorsqu'elles dorment, pour éviter de dériver au gré des courant (une mère et son petit par exemple). Mais elles peuvent aussi former des "radeaux" de très grande taille, comptant plusieurs centaines d'individus, qui assurent une certaine sécurité.
Ces groupes ne sont pas mixtes : il s'agit soit de mâles, soit de mères avec leurs petits.
Les tortues Elusor macrurus ont parfois une allure punk. Des algues viennent se fixer sur leur tête ou leur carapace, sans que cela semble les déranger, peut-être parce qu'elles servent de camouflage.
Endémique de l’île de Bornéo, le chat bai est un des animaux les moins bien connus, même de la population locale. Sa description repose presque entièrement sur un unique spécimen capturé par hasard en 1992.
Une étude (publiée dans Nature : Pterosaur melanosomes support signalling functions for early feathers [https://www.nature.com/articles/s41586-022-04622-3] et présentée sur le site de l’University College Cork : Pterosaur discovery solves ancient feather mystery [https://www.ucc.ie/en/news/pterosaur-discovery-solves-ancient-feather-mystery-.html]) vient de prouver l'existence de plumes à pigmentation variées chez les ptérosaures. Il semble qu'elles servaient de parure et pour la thermorégulation.
Les ptérosaures ne sont pas des dinosaures, ce qui signifie qu’ils ne sont pas non plus des oiseaux. Ces reptiles volants s’envolaient dans le ciel avec des ailes formées d’une membrane de peau qui s’étendait entre leurs avant-bras, leurs pattes arrière et leur corps.
Les ptérosaures avaient une envergure de 5 mètres et une crête crânienne géante.
Les auteurs de l'étude ont trouvé à la fois des plumes molles et duveteuses (duvet isolant) et des plumes ramifiées semblables à celles des oiseaux actuels.
La patate du bush est une plante cultivée, non pas par l'Homme, mais par l'oiseau jardinier. Il en récolte les fruits pour garnir l'entrée de son nid, et tenter de séduire ainsi les femelles. Ce faisant, il donne aux graines un terrain idéal pour se développer, dont il réutilisera les fruits des années plus tard pour sa décoration.
En dehors des piqués, l'animal volant le plus rapide n'est pas un oiseau, mais une petite chauve-souris, Tadarida brasiliensis, ou "molosse du Brésil". Capable d'atteindre les 160 km/h en vol horizontal, il dépasse largement le martinet et ses 110 km/h en vitesse de pointe.
Le Greta oto est un papillon de la famille des nymphalidés. qui possède la propriété d'avoir des ailes transparentes, qui reflètent très peu la lumière afin qu'il passe encore plus inaperçu. La composition de ces ailes est complexe et pourrait être utilisée dans le traitement anti-reflet des appareils électroniques.
Les loutres possèdent, à l'instar des kangourous, des "poches de peau", servant à différents usages, tels que le stockage d'outils (pierres permettant d'ouvrir certains coquillages), nourriture, etc. Cependant, cette poche ne sert pas à leur progéniture.
En Chine, certaines patrouilles chargées de surveiller les frontières patrouillent avec des oies. Introduites dans le cadre du durcissement des contrôles aux frontières en période de Covid, ces dernières se sont révélées plus efficaces que les chiens pour repérer les immigrants clandestins.
Historiquement, on sait aussi que les oies ont sauvé Rome d'une invasion de barbares.
Vargula hilgendorfii est un minuscule crustacé, appelé "luciole des mers" en raison de sa bioluminescence. L'animal, qui vit au Japon, émet une lumière bleue facilement observable en bord de mer, à tel point que les soldats s'en servaient comme lampe durant la Seconde Guerre mondiale.
Ils les collectaient, les faisaient sécher, et les conservaient dans des bocaux. Il leur suffisait alors de rajouter de l'eau pour produire une source de lumière difficilement repérable, mais suffisamment forte pour se déplacer ou lire.
Aux États-Unis, certains troupeaux, en particulier les moutons, sont gardés par des lamas. Ces derniers protègent instinctivement le bétail, notamment contre les coyotes, qu'ils peuvent attaquer, voire tuer. Un lama de garde permet de diviser par trois les pertes dues aux prédateurs.
Contrairement aux autres hiboux, le harfang des neiges préfère chasser le jour. Cette aptitude découle de son habitat : le Grand Nord, où il n'y a pratiquement pas de nuit en été. Sa vue perçante lui permet néanmoins de chasser la nuit, ce qui devient utile en hiver.
L’hibernation et l’hivernation sont deux stratégies d’adaptation animale au froid hivernal qui ne sont pas synonymes. L’hibernation se caractérise par une léthargie en état d’hypothermie marquée. L’hivernation est accompagnée d’une hypothermie légère, de nombreux réveils et une certaine activité.
L’ours, qu’on cite régulièrement comme exemple de l’hibernation, ne fait pourtant qu’hiverner et peut être réveillé facilement en cas de danger. Il profite notamment de l’hiver pour mettre bas. Les marmottes, les loirs, les hérissons sont de vrais hibernants.
Un manchot sur fond d'éclipse solaire ... Très joli.