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En 1937, le mariage de Charlie Johns et Eunice Winstead dans le Tennessee frappa l'opinion. Le jour de leur mariage, Eunice avait 9 ans seulement, et Charlie 22. Le Tennessee adopta dans la foulée une loi imposant un âge minimal de 14 ans pour le mariage, mais elle n'était pas rétroactive. Le couple resta ensemble toute sa vie, jusqu'à la mort de Charlie Johns 60 ans plus tard en 1997.
Une enfant de 9 ans mariée à un adulte 🤮🤮🤮🤮🤮
Ce gant-pistolet fut réellement utilisé durant la Seconde Guerre mondiale. Le Sedgley OSS .38 fut conçu pour les opérations d'élimination : pour déclencher le tir, il fallait frapper l'ennemi du poing.
Dans l'expression "depuis belle lurette", qui veut dire depuis longtemps, la lurette est une déformation du vieux français "heurette", lui-même diminutif du mot "heure". Depuis belle lurette veut donc dire littéralement depuis une bonne heure.
Durant la Guerre du Vietnam, les soldats américains avaient beaucoup de mal à couvrir leurs traces car les empreintes de leurs grandes bottes tranchaient avec celles des pieds nus des Vietnamiens. Après avoir testé des bottes à semelles en forme de pied, l'armée américaine trouva une autre solution : elle largua 20 000 paires de bottes usagées qui furent immédiatement récupérées et utilisées par leurs ennemis. Les traces laissées devinrent alors beaucoup plus difficiles à identifier.
Le terme de "poilu" pour un soldat est né un siècle avant la Première Guerre mondiale, au moment des guerres napoléoniennes. Ce sont les Grognards de l’Empereur qui ont été baptisés comme ça dans l’argot militaire car ils étaient vaillants. C’était un surnom plein d’admiration. À l’époque, le poilu, c’est le type viril, qui n’a pas froid aux yeux. Donc par extension, celui qui va se battre, qui a du poil partout sauf dans la main.
Pour eux, ce terme était une expression utilisée par les planqués, ceux qui ne savaient rien des souffrances qu'ils ont enduré sur le front. D’ailleurs, ils s’appelaient entre eux les bonshommes", "les biffins" car une biffe, c’était un chiffon sans valeur. Ils avaient le sentiment d’être juste de la chair à canon. D’où cet autre surnom qu’ils se donnaient aussi : les PCDF, les Pauvres Couillons Du front.
Les pièces de tissu que l'on voit parfois posées sur le haut du dossier ou les bras d'un fauteuil s'appellent des "antimacassars". Ce nom étrange évoque leur rôle initial, qui était de protéger les sièges des taches d'huile de macassar, abondamment utilisée au XXe siècle, notamment pour se coiffer.
Selon la théorie du philosophe Bertrand Russell, faute de preuves, c’est à celui qui affirme qu’une divinité existe d’en apporter. Et non l’inverse.
[...] Il soutient mordicus qu'une théière volante, imperceptible par les télescopes modernes, vole en orbite entre la Terre et Mars depuis des millions d'années. Il se définit, sans esquisser le moindre sourire, comme un « théiste ». [...] Il arrêtera de croire au « dieu Théière » le jour où vous lui apporterez la preuve qu'aucune théière ne vole. [...]
[...] Cet exemple est utilisé de façon très sérieuse par le philosophe britannique Bertrand Russell (1872-1970) pour défendre l'athéisme ou l'agnosticisme. Russell utilise cette situation loufoque pour souligner ce qu'il considère comme absurde : le fait que ce soit à vous d'apporter la preuve qu'aucune théière n'est en orbite dans l'espace. Pour le philosophe agnostique, c'est à celui qui prétend qu'une divinité existe d'apporter des preuves.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Alliés ont utilisé une méthode ingénieuse de sabotage : des explosifs déguisés en morceaux de charbon, destinés à être placés dans les tenders de trains ennemis. Lorsque ce 'charbon' était jeté dans la chaudière d'une locomotive, il provoquait une explosion.
Le concept, qui avait été inspiré par les "torpilles de charbon" utilisées durant la guerre civile américaine (pour les chaudières de navires à vapeur), visait à causer des dégâts massifs à l'ennemi tout en ayant un impact psychologique important, forçant les forces ennemies à vérifier attentivement leurs approvisionnements en charbon.
Cette expression familière est largement utilisée afin de faire part à quelqu’un qu’on fait face à une situation difficile. [...] Cette expression prend racine dans l’argot des voleurs du XIXe siècle. À l’époque, une auberge désignait de façon ironique la prison. Dans ce sens, l’auberge désigne un lieu où l’on est contraint de rester longtemps, ce qui donnera naissance à l’expression "on n’est pas sorti de l’auberge".
Le nom de la couleur turquoise dérive de la Turquie. En effet, la pierre donna son nom à la couleur, pierre qui était importée en Europe de la Perse via la Turquie au XVe siècle.
Le médecin américain Jesse William Lazear mourut pour prouver sa théorie. En 1900, pour prouver que la fièvre jaune était bien transmise par des moustiques, il se laissa volontairement piquer par des moustiques contaminés. Il tomba effectivement malade et mourut 17 jours plus tard, à l'âge de 34 ans.
Durant des décennies, la question de savoir si le tyrannosaure était un chasseur ou un charognard a agité la communauté des paléontologues. La question fut tranchée en 2013, quand un fossile de vertèbre fut découvert avec une dent de tyrannosaure plantée dedans : le tissu osseux avait cicatrisé autour.
Ceci indiquait qu'il s'attaquait bien à des proies vivantes (ce qui ne l'empêchait pas d'être charognard à l'occasion) et que sa proie avait survécu, au moins plusieurs mois, à l'attaque.
C’est bien parce que le danger a toujours été au front, là où se produit le choc effroyable, là où l’on fait directement face à l’ennemi, là où se distinguent les héros, ceux qui veulent en découdre, que le pleutre, le trouillard, celui dont la fibre patriotique ne palpite guère, préfère tirer au flanc, c’est-à-dire au côté droit ou gauche de l’armée, moins exposé aux coups.
Alpha Ursae Minoris, l'étoile polaire actuelle, est relativement jeune : alors que l'âge des étoiles de la Voie Lactée se chiffre d'ordinaire en milliards d'années, le sien est estimé à environ 70 millions d'années, ce qui fait coïncider sa naissance avec l'extinction des dinosaures.
C'est un cratère de feu qui brûle sans discontinuer depuis 53 ans. Principale attraction touristique de cette ex République soviétique, la Porte de l'Enfer vit peut-être ses dernières heures. Le gouvernement veut l'éteindre, pour préserver l'environnement, et récupérer le gaz qui part en fumée.
Visuellement, la Porte de l'Enfer [...] : un cercle incandescent de 60 mètres de large, en plein désert, à 270 kilomètres au nord d'Achkhabad, la capitale. Le cratère est devenu l'attraction touristique majeure du Turkménistan, ex république soviétique d'Asie centrale coincée entre l'Iran, l'Afghanistan et l'Ouzbékistan.
Mais ce qui s'échappe de ce chaudron bouillonnant, c'est du méthane. Un gaz à effet de serre [...] responsable d'environ 30% du réchauffement climatique.
[...]
À l'origine de ce trou, [...] une maladresse - euphémisme - d'une équipe de scientifiques soviétiques. En forant à la recherche d'énergies fossiles, ils ont percé par accident la poche de gaz, en 1971. Et ils n'ont rien trouvé de mieux, pour assécher le gisement, que d'y mettre le feu. Résultat, il brûle encore, faisant du Turkménistan le détenteur de la plus grosse fuite de méthane au monde.Outre ces nobles mobiles environnementaux, le gouvernement turkmène espère éteindre l'incendie pour récupérer le gaz naturel, et le vendre, notamment à la Russie.
Dans le premier réacteur nucléaire, mis au point en 1942, la barre de contrôle qui permettait un arrêt d'urgence en cas d'emballement du réacteur, était manipulée directement par un technicien : celui-ci se tenait, une hache à la main, prêt à couper une corde maintenant la barre au-dessus du réacteur.
Cette pratique aurait donné son nom au terme utilisé encore aujourd'hui pour désigner l'arrêt automatique d'un réacteur nucléaire : "SCRAM", qui serait l'acronyme de "safety control rod axe man".
Durant la Guerre Froide, l'armée américaine entraina des soldats à sauter en parachute avec des bombes nucléaires dans leur sac à dos. Celles-ci étaient bien sûr moins puissantes et plus compactes que celle larguée sur Hiroshima, et pesaient 90 kilos. Elles étaient destinées à détruire des voies d'accès.
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L'usage du PQ est très récent dans l'histoire.
