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Chez la fourmi Messor ibericus, la reine possède une particularité unique : elle est capable de pondre des œufs de 2 espèces différentes ! En s’accouplant avec les mâles de sa propre espèce, elle produit des reines, mais elle peut aussi s'accoupler avec les mâles d’une autre espèce (M. structor) : elle met alors au monde des ouvrières.
Enfin, sans mâle, elle peut aussi produire une nouvelle génération de mâles de chacune de ces deux espèces.
Le "Project X-Ray" est l'un des plus saugrenus de la Seconde Guerre mondiale. Il consistait à larguer des bombes contenant des chauves-souris qui elles-mêmes portaient des bombes incendiaires à retardement. L'idée était qu'elles aillent se percher au sommet des maisons pour les incendier
Le "paradoxe du krill" est le nom donné à un phénomène observé dans les années 1970 : alors que la population de baleines avait drastiquement chuté, celle du krill, qui constitue leur principale source de nourriture, avait aussi largement décliné, alors qu'elle aurait dû être en nette augmentation.
Il s'avère que les baleines jouent un rôle primordial pour le krill : leurs déjections contiennent du fer qui est absorbé par le phytoplancton, qui sert lui-même de nourriture au krill. Sans cette source de fer, la population de krill avait donc aussi chuté.
Nigersaurus taqueti était un dinosaure au physique particulier. Le crâne de ce sauropode, qui vivait il y a environ 118 millions d'années, était doté d'une sorte de bec élargi, garni de 500 dents agencées en ligne droite. Cette dentition fournie lui permettait de brouter, à la manière d'une vache.
Megaloceros giganteus portait des bois spectaculaires. Ce cerf géant, qui s'éteignit durant l'Holocène, pouvait atteindre 2 m au garrot et ses bois pouvaient dépasser les 3,50 m d'une extrémité à l'autre, soit presque deux fois plus que ceux de l'élan.
Contrairement à d'autres projets d'introduction d'animaux en Australie, celui des bousiers fut un succès. Le pays faisait face à d'importants problèmes liés à l'accumulation de bouses, que les insectes locaux ne dégradaient pas. On importa donc plusieurs variétés de bousiers. Menée entre 1965 et 1985, l'opération permit de drastiquement diminuer les quantités de déjections, ainsi que les populations de mouches.
Ozimops petersi est une petite chauve-souris australienne, connue pour sa tolérance record aux variations de température. Sa température corporelle peut ainsi varier entre 3,3 °C à 45,8 °C (et peut-être plus), atteignant des températures qui tueraient la plupart des mammifères.
Cette aptitude est notamment permise par un état de torpeur dans lequel l'animal tombe lorsque sa température est trop basse ou trop haute : son métabolisme et son rythme cardiaque sont ralentis et seules les fonctions vitales sont maintenues.
En Grèce, les araignées du genre Tetragnatha ne sont pas discrètes. Elles se regroupent par milliers pour profiter de conditions climatiques favorables et peuvent tisser des toiles impressionnantes sur des centaines de mètres.
Un couple d’orques a été surpris en train de s’embrasser, en joignant leurs bouches et en se mordillant la langue, dans les eaux des fjords de Kvænangen, au nord de la Norvège. Si ce comportement avait déjà été documenté chez des orques en captivité, c’est la première fois qu’il est observé en milieu sauvage.
On a tendance à imaginer les dinosaures dans des environnements tropicaux, du fait des représentations cinématographiques, mais certains vécurent dans des régions bien plus froides. C'est le cas notamment des Hypsilophodontidae qui étaient adaptés au climat austral, et certains auraient vécu dans la partie nord de l'Alaska.
Des catastrophes naturelles comme les séismes, les ouragans ou les inondations ne provoquent pas tant de morts que cela lorsqu'elles surviennent. Il y a 30, voire 200 fois plus de victimes par la suite à cause des conditions de vie qui empirent, jusqu'à ce qu'elles reviennent à la normale.
En vous promenant en forêt la nuit, vous verrez peut-être un "feu de fée". Le terme désigne le halo bleu-verdâtre créé par certaines espèces de champignons bioluminescents. L'utilité du phénomène, connu depuis l'Antiquité, est un mystère : il pourrait servir à attirer certains animaux disséminateurs de spores, ou au contraire, à éloigner des animaux susceptibles de manger les champignons.
Certains vers ne vivent que dans les glaces. Il s'agit de vers du genre Mesenchytraeus, qui vivent dans les glaciers et ne peuvent survivre à l'éxterieur : ils meurent si la température devient positive et leur structure membraneuse peut "fondre" au-dessus de 5°C.
On ne sait pas très bien comment ils parviennent à se déplacer dans la glace.
L’idée que les souris adorent le fromage est surtout un mythe populaire, largement diffusé par les dessins animés et la culture populaire (comme Tom & Jerry). Leurs aliments préférés sont plutôt riches en glucides : céréales, fruits et beurre de cacahuète.
Certaines sortes de fromage, notamment les fromages très odorants ou fermentés (comme le roquefort), peuvent même repousser certaines souris.
Les pigeons de ville sont des pigeons biset, qui, dans la nature, ont l'habitude de nicher sur des falaises, et qui se sont adaptés au milieu urbain en nichant sur des corniches ou des rebords. Leurs nids sont particulièrement rudimentaires car ils ne savent pas en faire : ils sont souvent constitués de quelques brindilles ou branchages posés en tas, sans aucune cohésion.
Les koalas sont quasiment tous infectés par un rétrovirus, le KoRV, qui provoque des symptômes similaires au SIDA, en particulier une immunodéficience qui les rend très vulnérables aux maladies. Certains koalas ont cependant développé une résistance au KoRv, phénomène qui intéresse les chercheurs, car il pourrait permettre de développer de nouvelles thérapies chez les humains.
Les laboratoires pharmaceutiques ont parfois leurs propres élevages de chevaux. Les chevaux ont en effet une grande capacité de production d'anticorps et sont exploités pour produire des sérums, des vaccins ou encore des antivenins.
Les tortues des Galápagos entretiennent une relation mutualiste avec certains pinsons qui les nettoient de leurs parasites. Mais cette relation est parfois détournée de façon sournoise : les tortues attendent que l'oiseau passe en-dessous d'elles, puis rétractent leurs membres, écrasant le volatile qu'elles dévorent ensuite. Un comportement d'autant plus surprenant qu'elles sont normalement herbivores et frugivores.
Les castors américains et européens se ressemblent énormément, mais ils sont génétiquement différents : le castor américain possède 40 chromosomes, alors que le castor européen en possède 48. Cette différence résulte d'une fusion chromosomique et rend toute hybridation impossible : même sur les territoires où les deux espèces cohabitent, elles ne peuvent pas se reproduire entre elles.
Le cratérope bicolore est un oiseau africain qui vit en petits groupes, comportant une quinzaine d'adultes. Si la population du groupe devient critique (pour son renouvellement démographique ou la défense du territoire) ces oiseaux ont une solution radicale : le kidnapping. Les adultes enlèvent des oisillons dans un autre groupe, pour les élever comme les leurs.
Ce comportement, qui demande une forte dépense énergétique, permet de fortifier le groupe et introduit de la diversité génétique.