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Des chercheurs ont conçu le plus petit accélérateur de particules au monde : il est 54 millions de fois plus petit que le Grand collisionneur de hadrons (LHC) en Suisse. Baptisé « accélérateur d’électrons nanophotonique (NEA) », il consiste en une micropuce électronique comprenant un tube d’un demi-millimètre de long et de 225 nanomètres de large. Il tient presque entièrement sur une pièce de 1 centime d’euro.
L’air humide est moins dense que l’air sec, et donc il monte, et il commence donc par embuer d’abord le haut d’un miroir ou d’une vitre. Et lors du séchage, l’air humide stagne aussi plus longtemps en hauteur, et c’est également la dernière zone à sécher : c’est la raison pour laquelle le miroir sèche en bas d’abord puis en haut.
Contrairement à ce que nous avons tous appris en cours de sciences à l’école primaire, il s’avère que la chaleur n’est peut-être pas nécessaire pour faire s’évaporer l’eau. Des scientifiques du Massachusetts Institute of Technology (MIT/ États-Unis) ont fait la surprenante découverte que la lumière seule peut faire s’évaporer l’eau, et qu’elle est même plus efficace que la chaleur. Cette découverte pourrait améliorer nos connaissances sur les phénomènes naturels ou améliorer les systèmes de désalinisation.
Décerné à ce trio de spécialistes du déplacement des électrons, le prix Nobel de physique consacre notamment la Française Anne L’Huillier, cinquième femme de l’histoire à recevoir cette récompense.
Ils ont photographié des électrons en l'espace d'un trillonième de seconde ! Ils appellent ça une attoseconde.
Amusant, ça ! :-D
Verser une boisson pétillante dans un verre et y plonger un petit objet rugueux. Ici, de l'eau pétillante avec un raisin sec. Des bulles de gaz s'accumulent sur le raisin, jusqu'au point de le faire remonter à la surface. Les bulles s'en détachent alors, le raisin sec replonge au fond, puis se recouvre à nouveau de bulles. Il s'en suit une danse du raisin faisant le yoyo comme par magie.
Alors, si, il y a des pales... Mais elles sont cachées.
Par contre, le ventilo exploite l'Effet Coandă. En gros, il souffle fort un petit filet d'air en anneau, et le mouvement d'air aspire l'air qui est à côté, en augmentant ainsi le flux.
Chaque flocon de neige est unique : depuis qu'il neige sur Terre, il n'y a très probablement jamais eu deux flocons identiques. Les cristaux de neige forment pourtant tous sans exception une figure à 6 sommets, mais leur structure moléculaire est si complexe que la probabilité d'avoir deux flocons identiques est quasi nulle.
Excellent 😁
"Plus vite que la lumière dans cet environnement de plasma", c'est à dire pas plus vite que la vitesse MAXIMALE de la lumière (dans le vide).
Des physiciens ont refroidi des particules à un milliardième de degré au-dessus du zéro absolu.
Un milliardième de degré au-dessus du zéro absolu ... Pfiouu ...
Impressionnante la Nature !
Intéressant ça. Une IA propose d'autres façons de modéliser des lois de la Physique. Il ne reste plus qu'à comprendre ces modèles.
Un arc blanc est une sorte d'arc-en-ciel raté. Ce phénomène lumineux est dû à la combinaison de la réfraction, de la réflexion et de la diffraction de la lumière par la brume ou le brouillard, et se manifeste comme un arc blanc, parfois bordé de franges rouge et bleue à l'intérieur et à l'extérieur. L'absence de couleurs est due au fait que les gouttelettes sont trop petites pour décomposer la lumière.
Des mégacryométéores : des grêlons de plus de 50 kilos et jusqu’à 2 mètres, tombant d’un ciel clair pas du tout orageux. Et ça tombe pas d’un avion, car on en recense depuis le 19ᵉ siècle.
Oh, la vache !
Une fois que le grêlon est vraiment trop lourd à force de gagner de la masse, alors il tombe du ciel. Et plus il est gros, plus sa vitesse terminale est importante. S’il est petit, la force poids et la force de résistance de l’air s’équilibrent à 10 m/s (36 km/h), mais les gros de la taille d’un œuf tombent à plus de 100 km/h.
On comprend donc mieux comment un glaçon de la taille d’un œuf lancé à 100 km/h arrive à faire de tels dégâts : péter des tuiles, des vitres, des branches…
Comment sait-on que les quarks existent ? A quand remonte la première idée du quark comme constituant primitif de la matière ? Quelles ont été les théories prédisant la nécessité de particules précédant protons et neutrons ? Et les premières preuves observationnelles, les détections expérimentales ?
Avec :
Raphaël Granier de Cassagnac (Directeur de recherche au Laboratoire Leprince-Ringuet de l’Ecole Polytechnique, écrivain de SF), Sébastien Descotes-Genon (Physicien théoricien spécialiste des quarks. Il est directeur de recherche CNRS et directeur du Laboratoire de Physique Théorique d’Orsay.).
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C’est un double anniversaire cette année pour les plus élémentaires des particules : en 1969, Murray Gell-Mann recevait le Prix Nobel de Physique pour avoir prédit l’existence des quarks. Et 10 ans plus tard, il y a 40 ans, John Ellis démontrait expérimentalement l’existence des gluons au CERN. Comment peut-on arriver à démontrer l’existence de particules aussi petites ? Comment s’organisent-elles pour former l’ensemble de la matière connue ? Et surtout, comment être sûr qu’il s’agit bien-là de la plus petite échelle des composants élémentaires ?
Qu’est-ce que le milieu interstellaire et comment se structure-t-il ? Quelles évolutions connaît ce milieu turbulent et comment naissent les étoiles et les planètes ? Quelles observations nous permettent aujourd’hui de mieux cerner l’évolution du milieu interstellaire ?
Avec :
Pierre Guillard (Enseignant chercheur à Sorbonne Université et à l’Institut d’Astrophysique de Paris), Maud Galametz (Astronome au département d’astrophysique du CEA - Saclay).
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Il y a d’abord eu Oumuamua, il y a presque 2 ans, premier objet observé dans notre système provenant d’un autre système. Puis depuis quelques semaines, Borisov, une comète cette fois qui elle aussi vient de l’espace lointain. Deux occasions de nous demander : mais d’où viennent ces objets ? Ou plus exactement : qu’ont-ils traversé ? Qu’y a-t-il entre notre système, et les autres ? De quoi est fait ce milieu interstellaire ? Et, à l’échelle supérieure : de quoi est composé le milieu intergalactique ? Bref, en résumé : qu’y a-t-il là où il n’y a rien ? Réponse : de la poussière, du gaz et des étoiles en devenir.
Comment a-t-on découvert 39 galaxies invisibles ou “noires” ? Que nous apprennent ces galaxies sur les premiers âges de l’univers ? En quoi cette découverte nous permet-elle de mieux comprendre l’évolution des galaxies massives et nous éclairent sur les trous noirs ?
Avec :
Philiippe Salomé (Astronome à l’Observatoire de Paris au sein du « Laboratoire d’Etude de la Matière et du Rayonnement en Astrophysique et Atmosphères » (LERMA).), David Elbaz (Astrophysicien au Commissariat à l’Énergie Atomique et aux énergies associées (CEA Saclay), laboratoire « Cosmologie et évolution des galaxies ».).
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Depuis le 8 août dernier, une nouvelle espèce de galaxie a fait son apparition dans le panthéon cosmique : les galaxies noires. Pourquoi noires ? Parce qu’elles recèlent encore énormément de poussières qui empêchaient leur détection. Ces galaxies sont un chaînon manquant dans notre conception de l’univers. Très massives et très lointaines, elles doivent nous permettre de comprendre la formation des galaxies peu de temps après le Big Bang, et leur évolution jusqu’à nos jours. Bref, c’est un peu comme si l’on venait d’ouvrir les portes du Jurrasic Park de l’astronomie.